SANTE- REGION – ALGER – CLINIQUE DES GRANDS BRÛLÉS
La
clinique des grands brûlés d’Alger Pierre et Claudine Chaulet
a enregistré, en 2018, une hausse des cas d’urgence, avec plus de 5500 cas,
contre plus de 5300 cas en 2017, outre 38 enfants décédés des complications des
brûlures
Dans une
déclaration àà la presse, mi-avril 2019, un médecin
spécialiste a fait état de la prise en charge, en 2018, de 5500 cas d’urgences
(contre plus de 5300 cas en 2017), ayant subi des brûlures à des degrés
différents, dont 60 % sont des brûlures graves, outre le décès de 38 enfants,
âgés entre 0 et 4 ans, en raison de complications dues à la profondeur et à
l’étendue des brûlures.
Les
accidents domestiques sont la principale cause de la hausse, d’année en année,
des cas de brûlés chez les enfants, avoisinant les 70 % chez la catégorie des
moins de 4 ans, a indiqué le Dr Ouafek, qui a mis
l’accent sur la nécessité de «faire preuve de plus de vigilance et de veiller à
mettre les enfants à l’écart des équipements et appareils de cuisine, notamment
les réchauds à gaz et les trépieds (tabouna),
susceptibles de provoquer de tels accidents graves».
Les cas de
brûlés atteignent leur pic en hiver à cause de la mauvaise utilisation des
équipements de chauffage, dont les nourrissons sont les premières victimes.
Leur nombre augmente également en été et lors des fêtes religieuses, comme le Mawlid Ennabaoui et le mois sacré
de Ramadhan. Un seul cas implique une hospitalisation de 15 jours, sans compter
les cas de brûlures graves et profondes nécessitant un traitement et un suivi
de plus d’une année, a-t-il rappelé, précisant que la capacité d’accueil de la
clinique Pasteur ne dépasse pas 64 lits. Il a fait état, dans ce sens, de 600
nouveaux cas pris en charge depuis le début de l’année en cours. Dans ce
sillage, M. Ouafek a déclaré que la clinique Pasteur
était le seul établissement spécialisé dans les brûlures d’enfants sur le
territoire national, ajoutant qu’il a accueilli 518 cas des différentes
wilayas, à l’instar de Djelfa, M’sila, Béjaïa, Tizi Ouzou,
Médéa et Laghouat, dont des cas «extrêmement graves».
Pour ce
qui est de la greffe de la peau et de la chirurgie plastique, le Dr. Ouafek a fait état de 7433 cas examinés dans le cadre du
suivi médical après sortie de la clinique, outre près de 727 cas pris en charge
dans le cadre de l’hôpital de jour, 9822 séances de rééducation fonctionnelle
et 1090 interventions chirurgicales (greffe de peau et chirurgie plastique).