ADMINSTRATION - PERSONNALITES – PORTRAIT- BOUTEFLIKA
ABDELAZIZ
- Né à Oujda le 2 mars 1937, fils de Ahmed Bouteflika, dont la
famille est originaire de la région de Tlemcen, et de Mansouriah
Ghezlaoui, il rejoint, alors qu'il n'était que
lycéen, l'Armée de libération nationale aux frontières algéro-marocaines,
au sein de la wilaya V.
Nommé conseiller par Houari Boumediène au quartier
général de l'Aln dans la région d'Oujda, il devient
son homme de confiance, celui des missions impossibles, et assure plusieurs
fonctions de responsabilité dont celle d'organiser et d'animer le front du Sud
saharien. Il a , à ce moment, hérité , du surnom de Si
Abdelkader el Mali.
A l'Indépendance, il est nommé à la tête du ministère de la Jeunesse et des
Sports au sein du premier gouvernement constitué par Ahmed Ben Bella le 27
septembre 1962. Il est, ensuite, après l'assassinat de Mohamed Khemisti le 11 avril 1963, ministre des Affaires étrangères
par intérim. Il restera à la tête de la diplomatie algérienne durant seize
années, tout en étant membre du Conseil de la Révolution, membre du Comité
central et du Bureau politique du Fln.
A la mort du président H. Boumediène (dont il lut
l'oraison funèbre), alors que beaucoup le donnait successeur face à
Mohamed-Salah Yahaoui, il sera assez vite écarté des
allées du pouvoir par Chadli Bendjedid et contraint à
l'exil. (Suisse, pays du Golfe...)
Il réapparaît sur la scène politique en 1989, comme membre du Cc du Fln. Il
refuse de se porter candidat à la présidence de l'Etat en 1994, ayant, dit-on,
posé des conditions strictes.
En décembre 1998, il annonce sa décision de se présenter en qualité de candidat
indépendant à l'élection présidentielle anticipée.
Tous les autres candidats s'étant retirés de la course à la veille du scrutin,
il est élu Président de la République (avec, pour directeur de campagne un
homme nommé Ali Benflis) , succédant
ainsi à Lamine Zeroual. Cinq années après (le 8 avril 2004) ,
il est réélu , malgré une campagne féroce de ses "concurrents", pour
un second mandat, "écrasant" un autre candidat nommé Ali Benflis.
Notes:
- Samedi 26
novembre 2005, suite à des troubles au niveau de l'appareil
digestif, il subit, à Ain Naâdja, un contrôle
médical et , sur indication des médecins, il se
déplace à Paris pour subir un bilan médical plus approfondi. Le communiqué
indique que "la situation clinique du président de la République n'est pas
source d'inquiétudes". A noter qu'on ne connaissait à A. Bouteflika aucun
antécédent de santé particulier hormis une intervention chirurgicale subie sur
les reins en 1985 aux Etats-Unis.
Samedi 31 décembre, il rentre au pays. Il signe, dans la même journée, la loi
de Finances 2006.
-Le 6 juillet 2009, la
mère de A. Bouteflika, Mansouriah
Ghezlaoui décède à Alger, à l'âge de 93 ans.
Elle est enterrée au cimetière de Ben Aknoun
dans une relative discrétion. On savait que ses enfants et tout
particulièrement Abdelaziz - qui lui vouait un immense respect - étaient très
proches d'elle. La rumeur parlait même de sa "grande influence"
sur les décisions (Voir
aussi, Le Quotidien
d'Oran en date du mercredi 8 juillet 2009).
On aura deux autres mandats......et :
2019 : - Après
l’annonce de sa candidature, le 10 février, par le biais d’une lettre à la
Nation alors qu’il n’était pas encore revenu de Genève (Suisse) où il était
hospitalisé « pour un court séjour médical » depuis le 24/2. Il ne
reviendra que le 10 mars (Déjà, le 2 février, les partis de l’Alliance
présidentielle, RND, FLN, TAJ et MPA le choisissent )à
un 5ème mandat à la Présidence de la République. le
samedi 16 février des manifestations et des chahuts de meetongs
pro-bouteflika ont lieu bdans
plusieurs villes. Le vendredi 22 février des marches populaires imposantes à travers le
pays sont organisées de manière spontanée ( ?) dénonçant le Système
et demandant à tous ses membres de « dégager ».
Et, désormais, chaque vendredi voit des millions de citoyens descendent dans la
rue pacifiquement ......l’Anp ayant déclaré « accompagnant »
le mouvement. La plus extraordianie est celle du 8 mars., réunissant plus de 20 millions de persoknnes
et ce sans aucun incident. Le 1er avril 2019, le président
A. Boutefllika annonce sa démission... « avant le 28 avril ».....Le 2 avril, il notifie sa
démission au Consil constitutionnel.....Le 3 avril,
celui-ci constate la vacance définitive.....Les marches continuent.....Le 9
avril, le Parlement, réuni, valide la
démission et désigne un Chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, le président du Cosneil
de la nation, respectant ainsi à la lettre l’article 102 de la Constitution.