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Devises - Trafic

Date de création: 24-05-2008 14:30
Dernière mise à jour: 06-07-2012 22:31
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FINANCES - MONNAIE - DEVISES - TRAFIC

527 affaires de trafic de devises ont été traitées et 1 072 personnes arrêtées entre 2000 et 2005 par les services de la gendarmerie nationale.
Le plus grand nombre de ces affaires a été relevé dans la wilaya de Tlemcen avec 431 affaires, suivie de Tlemcen avec 431 affaires, suivie de Tamanrasset avec 35 affaires et El Oued avec 23 affaires, alors que la wilaya d'Alger n'a enregistré que deux affaires en cinq ans.
Les services de la Gn ont, toutefois, constaté une baisse en matière d'infraction à la réglementation des changes entre l'année 2000 ( 98 affaires) et l'année 2005 (50 affaires seulement).
Cette baisse concerne également le nombre de personnes arrêtées en 2000 (225 personnes arrêtées) alors que l'année 2005 n'a vu que 74 arrestations.
Les pratiques frauduleuses sont le fait notamment des contrebandiers, des " affairistes de tout bord " et même de particuliers. Certains étrangers ont recours également aux circuits de change parallèle pour éviter d'ouvrir des comptes étrangers en dinar algérien (Cedac). Certains de ces individus se sont spécialisés dans ce commerce illicite et constituent de véritables plaques tournantes boursières en matière de change.
Les devises sont ainsi collectées auprès des émigrés directement ou par le biais de leurs parents.
L'argent peut provenir également des personnes qui perçoivent des pensions de l'étranger ou alors à partir d'autres sources dans le cadre d'activités commerciales où les paiements s'effectuent en dehors des circuits bancaires.
Notes : - Le Trésor public a enregistré , en 2005, un " trou " de plus de 34 000 milliards de centimes, de plus de 3 278 000 euros et de 9 millions de dollars dans les affaires de dilapidation, concussion et infraction à la législation des changes et mouvements des capitaux.

- Selon un rapport d'une ONG, Global Financial Integrity (GFI)  (publié en mars 2010), l'Algérie est classée troisième en Afrique en matière de flux financiers illicites dont le montant a atteint 25,7 milliards de dollars entre 1970 et 2008. Le Nigéria vient en tête de la liste établie par cette ONG avec 89 milliards de dollars, suivi de l'Egypte (70 milliards de dollars). L'Algérie devance le Maroc et l'Afrique du Sud qui cumulent respectivement 26 milliards et 24 milliards de dollars de flux financiers illicites. Bien que la somme répertorié soit de plus de 854 milliards de dolars, l'Afrique aurait perdu, en réalité, 1 800 milliards de dollars durant la période de référence de ce rapport.