Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Change

Date de création: 24-05-2008 14:30
Dernière mise à jour: 30-12-2014 11:54
Lu: 1702 fois


FINANCES - MONNAIE - CHANGE

 

La réglementation des changes offre, dans des cas précis, la possibilité de disposer, en toute légalité, de devises, pour faire face à certaines dépenses:
1) Droit de change accordé aux pèlerins se rendant à La Mecque (montant fixé à chaque pèlerinage).
2) Allocation allouée pour des soins médicaux à l'étranger.
3) Droit de change annuel pour les parents résidents dont les enfants sont domiciliés hors d'Algérie, mais non hospitalisés à l'étranger.
4) Au profit du membre de la famille chargé du rapatriement de la dépouille mortelle, en cas de décès d'un ressortissant hospitalisé à l'étranger bénéficiaire de son vivant d'une prise en charge ou encore s'il s'agit d'un "national" résident en voyage touristique ou d'affaires. Et, dérogation pour l'acquisition en dinars auprès d'une compagnie aérienne du transport pour le rapatriement de la dépouille.
5) Paiement de soins ou interventions médicales à l'étranger qui peuvent être payés en monnaie nationale (limité et facture pro-forma).
6) Financement des études à l'étranger(limité).
7) Allocation , une fois par an, lors d'un voyage à l'étranger (15 000 dinars, présentation du passeport et du titre de voyage) ...... Et, on peut ,désormais (en 2011) , exporter jusqu'à 7 000 euros par personne , pourvu que les voyageurs disposent d'un compte devises.

Notes: - Commercialement, le dinar est convertible depuis 1995. Toute entreprise détenant des dinars dans un compte courant peut les utiliser pour payer une facture d'importation de biens et services préalablement domicilié à sa banque.
-  Les bureaux de change officiels sont autorisés depuis la promulgation de l'instruction 8-96 du 18 décembre 1996 qui en a même fixé le fonctionnement: les guichets ont le droit d'être ouverts 24/24 et 7 jours sur 7. Mais, en dehors des banques, sur le terrain, ils n'existent pas encore.

 

-Taux de change(officiel)  dollar US/dinar en décembre 2010: 74 dinars pour 1 dollar (71,2 en décembre 2008)

-Taux de change (officiel) Euro/dinar en décembre 2010 : 104 dinars pour 1 euro  (108 en novembre 2009)

-Taux de change Euro/dinar au 3 juin 2012 : 75,35 dinars à l'achat et 79,95 dinars à la vente . l'Euro est à 99,72 dinars à l'achat et à 99,75 à la vente

-  PAR BUREAUX DE CHANGE,  il faut entendre, toute "institution ou agent de change". Les bureaux de change sont autorisés à n'effectuer que des opérations d'achat et de vente, contre monnaie nationale, des billets de banque et des chèques de voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles. La création d'un bureau de change est subordonnée à l'obtention, auprès de la Banque d'Algérie, de l'agrément. Toute banque ou tout établissement financier est autorisé, en qualité d'intermédiaire agréé, à créer des bureaux de change. La banque ou l'établissement financier intermédiaire agréé peut accorder sous sa responsabilité des sous-délégations aux hôtels. Les bureaux de change peuvent ouvrir leurs guichets 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les bureaux de change sont tenus d'afficher régulièrement les derniers cours d'achat et de vente de toutes les devises qu'ils traitent. Les cours d'achat et de vente de billets de banque et de chèques de voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles appliqués par les bureaux de change peuvent s'écarter de un pour cent (1%) maximum par rapport aux cours pratiqués par la Banque d'Algérie. Les bureaux de change sont autorisés à percevoir, sur le montant de toute transaction d'achat ou de vente de devises, une commission en dinars dont le taux est affiché. Les bureaux de change ne sont autorisés à acheter et à vendre les billets de banque et les chèques de voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles qu'auprès de non-résidents. Les bureaux de change peuvent toutefois acheter tout montant en devises auprès des personnes physiques résidentes en Algérie.
Les bureaux de change sont tenus de céder au non-résident les devises achetées sur le marché dans la limite du montant qu'il a importé et cédé. 


- Pour le ministre de l’Intérieur (La presse , 3 février 2013),  Daho Ould Kablia, le marché noir de la devise est un mal nécessaire qui ne dérange pas, d’autant plus que pour le ministre, “le citoyen y trouve son compte tant qu’il n’existe pas de bureaux de change”. De son côté, le ministre des Finances,  Karim Djoudi, estime qu’“en fin de compte, ce circuit est là, car la demande sur le marché dépasse l’offre”. Certes, une réalité qui ne doit pas, selon le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, occulter le caractère “illégal et interdit” du marché parallèle de devises en Algérie. “Il ne faut pas confondre entre le marché interbancaire de change et le marché parallèle des changes : le premier étant réglementé et soumis au contrôle de la Banque d’Algérie et au contrôle a posteriori des banques commerciales, le deuxième étant illégal et interdit par la réglementation en vigueur”. Des éclaircissements fournis aux députés à l’Assemblée populaire nationale lors de l’examen du  rapport de conjoncture de 2011. “Seules les banques commerciales et les bureaux de change sont autorisés par la loi à vendre et à acheter la monnaie nationale”. On parle de l’octroi par la Banque d’Algérie de 48 agréments pour l’ouverture de bureaux de change.

- Le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci, a indiqué jeudi 19 décembre 2013, que la gestion des réserves nationales de change à l’étranger obéissait à des standards et règles mondiaux qui les protègent.

M. Laksaci, qui répondait aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) concernant la présentation du rapport annuel du premier établissement financier du pays, a affirmé que la gestion de ces réserves obéissait à trois principes à savoir la sécurité, la rentabilité et la fluidité.

.

Selon  M. Laksaci  le nouveau cadre juridique "permet l’octroi d’autorisations d’ouverture de bureaux de change", ajoutant que la Banque centrale avait octroyé 46 autorisations pour l’ouverture de bureaux de change dont 6 sont encore actifs, les 40 autres ayant cessé toute activité dont 18 à la demande des propriétaires. Neuf (9) nouvelles demandes sont parvenues à la BA en 2013, a-t-il ajouté.auprès de la Banque)

- Marché parallèle de la devise au 17 décembre 2014 : Euro,  155 dinars à l'achat et 157 dinars à la vente (107 dinars)