POPULATION- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ACTES
ASSOCIATION AMIS DE A.BENZINE- « DEMOGRAPHIE
ET/OU DEVELOPPEMENT »
Démographie et/ou développement .Actes du séminaire (Alger, 4 mars 2017) en hommage à
Abdelhamid Benzine sous la direction scientifique de Fatma Oussedik.
Editions Association Les Amis de Abdelhamid Benzine, Alger 2018, 93 pages, 400
dinars
Un sujet de débat qui n’est qu’apparemment
nouveau.....puisqu’il était posé , dans les mêmes
termes, affirme Fatma Oussedik , la directrice scientique du séminaire........dans les années 1970,
associant démographie et développement. C’est dire qu’il n’est pas encore
résolu, se retrouvant posé , peut-être même avec bien plus d’accuité.On parle aujourd’hui (article de presse en
janvier 2015) de « bombe à
retardement »....avec , bientôt, une progeression
de la natalité dépassant le cap du million de naissances par an, l’Algérie
occupant , ainsi, le « haut du pavé » mondial en la matière .A vrai dire
, une démographie « déraisonnable » étant donné un développement
économique « insuffisant » (en raison, la plupart du temps, sion toujours, de
mauvaises politiques, de mauvaise lois et de mauvaises institutions)
Un débat (le 7è du genre....le premier ayant
eu lieu en 2005....tous ayant fait l’objet de publications sous forme d’
« Actes ») donc, s’articulant autour de cinq interventions introduites par Fatma Oussedik, chercheurs associée au Cread
qui n’est plus à présenter et qui avait tenu à replacer les enjeux
auxquels est confronté notre pays dans un cadre plus large, celui du continet africain auquel il appartient :
Celle de Ahmed Mokaddem qui a livré une histoire des politiques
démographiques en Algérie et des réflexions qui aident à répondre à la
question : y a-t-il eu une doctrine algérienne de la démographie ?
Youssef Courbage, lui, replace les variables
de la démographie au cœur des enjeux culturels et sociaux des populations et
présente les contre-transitions démographiques dans les pays arabes
Felwine Sarr, pour sa part, plaide
pour une nouvelle approche de ce qui ne s’appellearit
pas forcément le « développement » ,
mais plutôt le « bien-être » ou le « bien –vivre »
Nacer-eddione Hammouda,
de soon côté présente une « analyse de la féciondité »
Quant à Mustapha Omrane,
il se penche sur le dividende démographique en Algérie ......et la précision
des concepts qui nourissent le débat
Les Auteurs :
Fatma Oussedik (Professeur de sociologie, chercheure
au Cread), Ahmed Mokkadem
(ancien Dg de l’Ons et ancien chef de cabinet du
ministère de la Planification), Youssef Courbage (Démographe, directeur de
recherches à l’Ined/Paris), Felwine
Sarr (Economiste, professeur à l’université de
Saint-Louis/Sénégal) , Nacer-Eddine
Hammouda (Statisticien, économiste, chercheur au Cread), Mustapha Omrane
(Socio-démographe, chercheur au Cread)
Extraits : « Ce
n’est pas les chiffres de la population qui causent la pauvreté, mais les
mauvaises politiques économiques, les mauvaises lois et les mauvaises institutions
(Nicolas Eberstadt, 2009, p 7) ,
« La révoultion démographique a entraîné des
bouleversements des hiérarchies familiales traditionnelles et a eu une forte
portée dans la sphère sociale et politique . D’où le cycle des « printemps
arabes » avec leurs hauts et leurs bas et les déboires actuels »
(Youssef Courbage, p 46)
Avis : Haute
teneur scientifique pouvant intéresser aussi bien les chercheurs
, les universitaires enseignants
et/ou étudiants en démographie.........que les simples citoyens car........
tous concernés
Citations :
« Le développement est un mot-valise dans lequel on met toutes les
aspirations vertueuses de l’humanité. Ce concept tel qu’il est né est devenu
idéologique et on peut le critiquer pour
bien des raisons : il implique un retard des pays en développement par
rapport aux pays développés , ainsi qu’un mimétisme , une voie toute tracée qui
n’est pas la panacée » (Felwine Sarr, p 11), « Si la démographie est une psychanalyse,
les comportements des sujets s’inscrivent toujours dans une histoire des
personnes et de la société » (p 12), « Ce sont les décideurs
qui décident, ils ont le pouvoir. Ils doivent prendre conscience de
l’importance de la population parce que c’est elle qui est l’objet du
développement. Un pays se développe pour sa population.Il
faut avoir un regard continu sur elle, il faut la considétrer
dans la problématique du développement » (Mustapha Omrane, pp 92-93)