INFORMATIQUE- INFORMATIONS PRATIQUES- HASTAG
De nos
jours, avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication
(NTIC), il n’est pas rare de voir une publication sur les médias sociaux avec
le hastag (#). Au cœur des stratégies numériques, il
est un levier indispensable du marketing viral. Cet article vous propose de
mieux appréhender cet outil.
La genèse du hashtag prend sa source à l’origine même du web (autour des
années 90), à l’époque où les bases de données relationnelles commençaient à
s’imposer comme technologie majeure. Le « tag », ou
« mot-clé », avait alors une simple valeur taxonomique, c’est-à-dire
de classement de l’information.
Le hashtag, autrement appelé « mot-clé »,
« chemin de fer », « croisillon », plus élégamment
« mot-clic » au Québec, a connu un véritable apogée avec l’avènement
des médias sociaux.
Utilisé dès
2007 par Twitter, c’est à partir de juin 2009 qu’il
permet (par lien hypertexte) d’accéder à l’ensemble des tweets
qui contiennent ce hashtag. En septembre 2012, c’est
au tour de Google+ d’intégrer le mot-dièse, puis c’est aux tours de Flickr et Vine ; il lui faudra par contre attendre
juin 2013 pour conquérir Facebook.
Les deux
principaux usages du hastag sont la visibilité
(identification des centres d’intérêt) et le développement de la portée
d’audience (par la propagation du hashtag auprès de
ceux dont le sujet intéresse).
Exemple d’une publication d’un internaute sur Facebook
Sens et pratique
Le hashtag n’est pas qu’un simple outil d’indexation de
l’information, il fait sens et peut servir de vecteur affectif. Certes il
oriente la thématique du post, mais un de ses usages majeurs est la tendance à
manifester une émotion, un sentiment.
Pour ce qui est
de la pratique, et il est toujours bon de le rappeler, un hashtag
commence toujours par le signe # et est composé d’un ensemble de caractères
(lettres, chiffres, certains caractères spéciaux) concaténés les uns aux autres
sans espace. Il est de coutume, lorsque l’on regroupe des mots ensemble pour
former un hashtag, d’ajouter des majuscules pour plus
de lisibilité. Exemple : #Algérie, #Facebook,
#Sécurité, #Agriculture, #SAFEX 2018, #APN.
L’avantage du hastag, c’est qu’il est plus facile de retrouver toutes les
publications contenant le mot clé qu’on cherche. De manière pratique, il suffit
de saisir, dans le moteur de recherche, le mot-clé suivi d’un hastag. Exemple : #Mouloudiaoran.
Les publications faisant mention du club Mouloudiaoran
vont s’afficher.
Usage du hastag sur Twitter
Son usage sur
les réseaux sociaux
Selon Twitter, les tweets avec les hashtags génèrent 2 fois plus d’engagement (que ceux qui
n’en n’ont aucun), mais il s’agit de ne pas en abuser ! Il faut donc bien
garder à l’esprit qu’un hashtag est un lien
hypertexte qui ajoute une couche informationnelle supplémentaire, et son usage
ne doit en aucun cas prévaloir à la clarté et l’intelligibilité de votre
message.
Twitter recommande l’utilisation de 2 hashtags afin de permettre un engagement optimal de votre
communauté. En revanche, ne mettre aucun hashtag
revient à perdre votre auditoire : les tweets
comprenant au moins un hashtag sont partagés (« retweetés ») 55% fois plus, et seulement 1/4 des tweets n’ayant aucun hashtag sont
partagés…
Quant à Facebook, la mécanique virale semble prendre. Là encore,
même si aucune limite ne vous est véritablement posée, il est recommandé 1 à 2 hashtags par publication. Au-delà, pour 3 à 5 hashtags dans le post par exemple, vous constaterez une
chute de 30% des interactions (somme des J’aime + Commentaire + Partage) sur
celui-ci. Quand bien même le mode privé de certaines publications peut
contrarier la portée naturelle de vos hashtags sur Facebook, il peut ici encore s’avérer fort utile.
Il est
recommandé d’utiliser au maximum des hashtags qui ont
du sens, qui signifient quelque-chose pour votre cible, à la fois simple et
facile à retenir. N’hésitez surtout pas à utiliser le même hashtag
sur l’ensemble de vos plateformes sociales (Facebook,
Twitter, Instagram, etc.),
ce qui augmentera d’autant sa pertinence et sa force de propagation auprès de
votre communauté.
Pour Instagram, c’est un peu différent de Twitter
ou Facebook. Les interactions sont bien supérieures
si vous dépassez allègrement le nombre de 10 hashtags
pour votre post : 80% des interactions sur Instagram
se passent sur des posts intégrant 11 hashtags et plus ! Cela est dû au fait qu’Instagram valorise au maximum l’identification des photos,
beaucoup plus en mode indexation que ne peuvent l’être Twitter
ou Facebook.
En effet, les
recherches portent surtout sur des thématiques (matérialisées par les hastags), lesquelles doivent remonter dans les résultats de
recherche… Cependant, l’abus de hashtags peut être
assimilé à du spam, aussi d’autres études montrent qu’intégrer 7 hashtags par post vous permettra à la fois de toucher une
large audience sans passer pour un spammeur.