-Plus de
57% des organismes et entreprises nationaux hébergent leurs sites Internet à
l’étranger, selon une étude sur la cyber-sécurité présentée à Oran début avril 2018. Ce travail, intitulé
« Baromètre 2018 Cyber Sécurité des entreprises et institutions
algériennes », présenté à l’ouverture du 6ème Sommet africain sur la
cyber-sécurité (3 au 5 avril) , souligne que seulement
29% des organismes nationaux hébergent leurs sites Internet en Algérie, contre
57% qui optent pour des opérateurs étrangers. Les 14% restants ignorent le lieu
d’implantation du data-center de l’hébergeur.
L’enquête
qui a touché quelque 1.000 institutions et entreprises a montré que 17% de cet
échantillon ont reconnu avoir fait l’objet d’une attaque de type virus ou
intrusion au cours des douze derniers mois.
Parmi les
entreprises et institution ayant participé à cette enquête, 36% seulement ont
affirmé disposer d’une politique de sécurité du système de l’information,
contre 19 % qui ont des projets de sécurisation en cours de réalisation alors
que 17% ont reconnu ne pas disposer de politique de sécurité.
« Même
si à l’heure actuelle, seuls 36% disposent d’une politique de cyber sécurité,
53% des participants à l’étude ont répondu oui à la question
-Au premier trimestre 2018, environ 3,3 milliards de personnes
ont utilisé les réseaux sociaux. La statistique a été fournie par Hootsuite et We Are Social, deux
entreprises spécialisées dans les métiers relatifs aux réseaux sociaux, dans le
rapport 2018 Q2 Digital Statshot. D’après les
résultats de l’étude, il y a eu 100 millions de nouveaux utilisateurs de
réseaux sociaux par rapport au dernier trimestre 2017.
Le rapport met particulièrement l’accent sur l’augmentation du
nombre d’utilisateurs au niveau d’Instagram. Le
réseau social a affiché 813 millions d’utilisateurs mensuels actifs à la fin de
mars, soit une augmentation de plus de 35% par rapport à la même période en
2017. Contrairement à Facebook et Twitter,
le profil des utilisateurs de la plateforme est plutôt féminin et jeune, avec
un âge médian se situant entre 27 et 28 ans.
En effet, comme le mentionne le rapport, depuis le début de
2018, il y a 10 millions d’utilisateurs de 13 à 17 ans en moins sur Facebook. L’étude fait également remarquer que plus de la
moitié des utilisateurs de Twitter sont âgés de plus
de 30 ans.
Sachant que,
depuis quelques mois, a été lancée une véritable course aux milléniaux, principaux
consommateurs de contenus multimédia, nouveau marché visé par les réseaux
sociaux, ce type de statistiques a acquis une importance capitale.
- D’où vient le
nom Google? Le 4 septembre 1998, l’histoire de la société Google Inc. débutait
dans un garage à Palo Alto. Deux étudiants
américains de 20 ans, Larry Page et Sergey Brin,
lancent leur premier moteur de recherche alors hébergé par les serveurs de
l’université de Stanford. A l’époque le nom, non
officiel, de ce serveur s’appelait Backrub, car le
programme analysait les "backlinks" des
sites pour entrevoir l’importance d’un site internet, et quels sites y étaient
reliés. Mais en 1997, le nom Backrub ne semblait plus
convenir aux deux étudiants qui se sont mis à réfléchir à une nouvelle
appellation.
Vingt ans plus tard, Google est
connu de tous. Il est même devenu un verbe: googler
quelque chose fait partie de notre langage courant et ne choque plus personne.
Mais d’où vient le nom Google?
En réalité, Google est la mauvaise orthographe de «Googol», un terme mathématique signifiant 10100, soit
le chiffre 1 suivi de 100 zéros. Une référence à l’infinie quantité
d’informations que le duo entendait ordonner et monétiser.
Le nom «googolplex» a d’abord
été proposé par Larry Page, puis vite transformé en «googol »
sur suggestion d’une connaissance. Un de leurs amis, un certain Sean Anderson,
fut chargé de vérifier la disponibilité du domaine à ce nom. Mais lorsque Sean
Anderson entra le nom de domaine, il se trompa sur l’orthographe et entra le
nom de Google. Séduits par ce hasard, les deux étudiants Page et Brin ont
finalement décidé de conserver l’appellation. Google Inc. était né.
-Les
services de la police et de la gendarmerie ont recensé, en 2017, près de 2.400
délits électroniques, allant de la menace et de la diffamation jusqu'aux
tentatives d'extorsion et de harcèlement. Près de 80% de ces crimes ont été
enregistrés sur les réseaux sociaux, essentiellement Facebook.
La Sûreté nationale, à elle seule, a traité 1.500 affaires du 1er janvier au 30
septembre 2017, impliquant 54 mineurs. En 2013, la DGSN enregistrait 107
affaires.
Parmi les délits les plus répandus, la diffamation, l'usurpation de fonction,
l'incursion et la pénétration de systèmes électroniques, chantage et atteinte
aux institutions de l'Etat. A la fin de l'année dernière, l'Algérie comptait 29
millions d'internautes dont 19 millions de facebookers.
En 2016, il y a eu près de 1.800 affaires liées à la cybercriminalité dont
1.055 traitées par la police.