FINANCES - MONNAIE - CONJONCTURE
Un rapport du ministère des Finances (publié in Revue de la Bdl, mai 2005) indique que les ressources collectées par le système bancaire algérien ont atteint 2 440 milliards de dinars en 2003, contre 2 120 milliards de dinars en 2002, soit une croissance de 14,8% en un an.
Les ressources collectées représentent 42% du Pib et 63% de la masse monétaire.
L'activité bancaire est dominée par les banques publiques qui assurent 93% du financement de l'économie et 100% du financement des entreprises publiques. Le rapport relève une forte croissance des crédits bancaires alloués à l'économie et dont le premier bénéficiaire reste le secteur public économique avec 55% . Par ailleurs, 105 milliards de dinars ont servi, en 2003, au financement des programmes gouvernementaux de soutien aux entreprises et aux ménages.
- Début 2012,, le dinar a été "déprecié". ceci a été évoquée par beaucoup comme une dévaluation afin de freiner les importations de plus en pklus en augmentation. pour le ministre des Finances, Karim Djoudi (24 janvier 2012), "ce n'est pas vrai".
La gestion du taux de change "est une pure prérogative de la Banque d'Algérie" qui "est indépendante du ministèreet du gouvernement dans la prise de décision relevant de la politique monétaire menée par la Banque centrale".
Le constat sur l'appréciation ou la dépreciation d'une monnaie par rapport à une autre doit se faire sur une période allant de six mois à une année.
L'Algérie ne peut, selon le ministre, utliser ce moyen pour freiner ses importations. D'ailleurs, le FMI , dont elle est membre, effectue chaque année un "contrôle" pour s'assurer que les Etats membres n'ont pas utilisé cet instrument monétaire pour freiner leurs importations.
- Selon le président du FCE, mercredi 18 janvier 2012, la Banque centrale a procédé il y a une quinzaine de jours à un relèvement du taux de parité avec le devise européenne de telle sorte qu'aujourd'hui, 1 euro vaut 107 dinars, selon le taux de ghange officiel. Etant donné que cette mesure a été prise au moment où l'euro perdait 10 à 15% de sa valeur face au dollar, ceci a induit une dévaluation brurale et double du dinar face au dollar et à l'euro. La mesure, prénalise,selon lui, fiortement les opérateurs éconbomiques et alourdit leurs coûts de production vu les pertes des changes à accuser.
- La Banque d’Algérie explique (29 octobre 2013) que les cours de change du dinar vis-à-vis des principales devises sont déterminés de manière flexible sur le marché interbancaire des changes en fonction des conditions de l’offre et de la demande, tout en précisant qu’elle demeure la principale source de devises offertes sur ce marché.
“En dépit de la volatilité des cours de change des principales devises, le taux de change effectif réel du dinar est aujourd'hui encore apprécié par rapport à son niveau d'équilibre”, a indiqué la Banque d’Algérie (BA) dans une note d’information sur le marché interbancaire des changes, en réponse aux informations, concernant une forte dépréciation de l’ordre de 9% de la monnaie nationale par rapport à l’euro, parues dans la presse.
La Banque d’Algérie rappelle que la politique de change qu’elle poursuit depuis la seconde moitié des années 1990, “a pour objectif la stabilisation du taux de change effectif réel du dinar à son niveau d’équilibre de moyen terme déterminé par les fondamentaux de l’économie nationale où le différentiel d’inflation joue un rôle important”. La Banque d’Algérie explique que les cours de change du dinar vis-à-vis des principales devises sont déterminés de manière flexible sur le marché interbancaire des changes en fonction des conditions de l’offre et de la demande, tout en précisant qu’elle demeure la principale source de devises offertes sur ce marché.
La Banque d’Algérie indique que si l’économie nationale est à l’abri de la volatilité des flux de capitaux qui affecte durement certaines économies émergentes en 2013, la valeur externe de la monnaie nationale subit, dans une certaine mesure, l’effet de la volatilité des marchés de change liés aux risques pesant sur les perspectives à court terme de l’économie mondiale. Du coup, pour la Banque d’Algérie, l'évolution récente des cours du dinar face à l'euro et au dollar américain devrait être lue “à la lumière des effets de la volatilité financière externe en cours, mais aussi à travers l'observation des séries chronologiques des cours du dinar vis-à-vis de l'euro et du dollar américain pour les cinq dernières années”.
Selon la Banque d’Algérie, les cours de change du dinar ont évolué entre 19,1308 et 109,0478 dinars pour un euro au cours de l'année 2009. Pour les années 2010 et 2011, ils ont varié entre 91,0519 et 108,3513 puis entre 98,3373 et 106,5322 dinars pour un euro. En 2012, ces cours se sont situés entre 99,6138 et 107,0015 dinars pour un euro. Par rapport au dollar américain, pour l'année 2012, par exemple, les cours du dinar ont évolué entre 73,8092 et 82,0954 dinars pour un dollar. “À la lumière de ces tendances, l'évolution récente des cours du dinar face à l'euro et au dollar américain est corrélée, dans une large mesure, au taux euro/dollar en contexte de volatilité financière accrue”, indique la Banque d’Algérie, ajoutant que “les cours du dinar vis-à-vis du dollar observés les derniers mois sur le marché interbancaire des changes sont en deçà de taux formés antérieurement. Pour ce qui est de l’euro, les cours observés sur le marché interbancaire des changes sont légèrement dépréciés, en contexte de forte appréciation de l’euro par rapport au dollar”.
Dans ce contexte, la Banque d’Algérie affirme qu’elle affine son monitoring de l'évolution des marchés financiers et des changes pour mieux “calibrer” ses interventions sur le marché interbancaire des changes, en vue d'atténuer l'impact de la volatilité financière inhérente à la phase de transition de l'économie mondiale sur l'économie nationale.
La Banque d’Algérie rassure que “la très faible exposition financière extérieure, le niveau des réserves officielles de change et la flexibilité du taux de change déterminé sur le marché interbancaire des changes contribuent aujourd’hui à la résilience de l’économie nationale, face à d’éventuels chocs externes”.