CULTURE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH-
LIVRES 2018, « MON TOP 15 »(in Médiatic, « Le Quotidien d’Oran », jeudi
3/1/2019)
1/ Chroniques d’un monde introuvable.Recueil de textes de Rachid Boudjedra.
Editions Frantz Fanon, Tizi-Ouzou, 2018, 200 pages, 600 dinars.
Un recueil de 37 chroniques (classées en 5
thèmes : Société/ Philosophie/ Histoire/ Littérature/ Peinture) publiées
conjointement ou séparément , entre 1975 et 2015, dans
différents journaux et périodiques algériens et étrangers.
L’Auteur : Etudes
en mathématiques et en philosophie.1959, il rejoint le Fln. 1962 :
Licences....Enseignant au lycée de Blida et à l’ Université,
militant politique (Pca puis Pags) romancier, journaliste-chroniqueur, poète,
dramaturge,.....une œuvre considérable (en français et en arabe) , traduite
dans le monde entier.
Avis : Un
régal. Aussi bien au niveau de l’écriture et du style qu’à celui
des idées C’est tout Boudjedra, le vrai,
l’intellectuel philosophe à la précision
mathématique. Un livre de chevet qui aidera à mieux comprendre sa et n(v)otre vie.
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2/Témoin
sur l’assassinat de la Révolution. Récit historique de Lakhdar Bouregâa. Editions El Qobia,
Alger/Birkhadem
2018 (2ème édition revue et corrigée.) ,
800 dinars, 441 pages
Tout le
parcours d’un éternel combattant .Un homme qui n’ a
jamais « désarmé »....aujourd’hui
encore.
D’abord la
guerre et le maquis . ....Tout cela
, sans jamais se faire prendre par l’ennemi, dans une région, la wilaya
IV, pourtant parmi les plus ciblées par l’occupant car la plus enclavée
d’entre-toutes.....et région pullulant, au départ..et « jusqu’à la veille
de l’indépendance » de messalistes . Sans
jamais quitter le terrain national. On comprend d’ailleurs un peu (ou beaucoup)
son peu de considération pour l’ « extérieur ». Un homme qui en vu de
toutes les couleurs, et qui a rencontré et/ou côtoyé les plus grands de la
guerre.
L’Auteur : Né en mars 1933 à Ouled
Tourki, près d’El Omaria (ex-Champelain),
à l’ouest de Médéa, sur le flan sud des monts de Chréa.. Témoin des exactions militaires colonialistes en 1948
(après les « élections » de Nægelen). Service militaire
chez les chasseurs alpins.....1955 : première tentative de rejoindre l’Aln .Echec. 21 ans. Démobilisation en 1956. Retour au « douar ». Contacts
réussis.....
Avis : Un livre-thérapie car on y trouve
tout ou presque tout de la vie de l’auteur. .....Un livre-thérapie qui lui a ,
peut-être , permis de surmonter, le « traumatisme » des désillusions
post- indépendance
Une
grande aventure militaire et humaine, racontée avec force détails.
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3
/Algérie. La citoyenneté impossible ? Essai de Mohamed Mebtoul.
Koukou Editions, Alger/Cheraga,
2018, 800 dinars, 216 pages
Un fil conducteur central, en partant des
pratiques sociales des individus : la difficulté d’être citoyen en
Algérie.
Jusqu’ici, en Algérie, on croit, encore, en
haut lieu et ailleurs, que l’ on naît
citoyen...... alors qu’on le devient. La citoyenneté est une construction socio-politique. Elle est de l’ordre d’un
« contrat » reconnu et respecté par les différents pouvoirs à l’égard
de la population .
L’Auteur : Fondateur de l’anthropologie de la santé en Algérie. Professeur
de sociologie à l’Université Oran 2. Chercheur associé au G.r.a.s
(Unité de recherche en Sciences sociales et santé)
Avis : Une
analyse sans complaisance (assez
engagée ?) du système politique algérien et de la société.
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4/ Le projet Algérie. Brève histoire
politique d’un pays en chantier.
Essai (politique) de Ahmed Cheniki.
Editions Frantz Fanon, Alger 2018, 800 dinars, 290 pages.
L’auteur part du principe que « toute
analyse d’une pratique culturelle et politique est travaillée par l’Histoire et
les différentes ruptures caractérisant le discours colonial »...et , de ce
fait, ce n’est pas sans raison que les dirigeants algériens d’après 1962
(avec ceux d’aujourd’hui, en tant que
« dignes » héritiers) ne réussissent pas , malgré leurs efforts, à
rompre radicalement avec les formes de structuration coloniale , empruntant le
mode de fonctionnement jacobin ......et l’Etat est, donc, saisi dans sa fonction répressive,
autoritaire, dirigé par des équipes s’autoproclamant uniques sauveurs du pays
et n’admettant aucune parole différente......
L’Auteur : Ancien
journaliste s’occupant des questions culturelles ,chercheur , actuellement , et depuis longtemps, professeur à l’Université de
Annaba et professeur invité dans plusieurs universités étrangères, arabes et
européennes. Auteur de plusieurs ouvrages pour la plupart sur le
théâtre
Avis : Un
« essai » réussi. Assez (trop ?) sévère ,
il est vrai. Il est vrai que « trop, c’est trop » ! Des
vérités dures à avaler tant les réalités
sont amères.
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5/ Les derniers jours de Muhammad. Enquête
sur la mort mystérieuse du Prophète.
Essai de Hela Ouardi. Koukou éditions, Cheraga/Alger
2018, 1 200 dinars, 361 pages
Un ouvrage qui
« reconstitue » les derniers jours du Prophète Muhammad (Qssl) « en se fondant entièrement sur le Coran et sur
les sources de la Tradition musulmane, aussi bien sunnites que shiites, qui contiennent une masse prodigieuse de
relations et d’informations relatives à l’agonie du Prophète et à sa mort » .
L’Auteure : Universitaire
tunisienne.
Avis :C’est
une véritable recherche qui a réussi à réunir les morceaux d’un puzzle pour
donner une forme narrative suivie à des
récits « éclatés » et à des
versions « divergentes » relevées chez les traditionnistes. Se
lit facilement....comme un roman historique « osé et croustillant »
qui rend plus humains (donc plus proches) tous les protagonistes
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6/ La boîte noire de l’Islam. Le sacré et
la discorde contemporaine. Essai de Amin Zaoui. Tafat
Editions, Alger 2018, 500 dinars, 155 pages.
Pas si drôle que ça, le titre de l’essai.
Tragique même . Car un avion qui a perdu sa
« boîte noire » est un appareil qui , de
toute évidence, s’est écrasé, emportant avec lui, dans un « autre
monde » la quasi-totalité , sinon la totalité de ses passagers.
Mais que s’est-t-il donc passé ? Depuis
quelques siècles, en matière de religion en général et d’Islam en particulier
L’Auteur : Etudes primaires au Maroc, Lycée à Tlemcen,
Université d’Oran , Docteur d’Etat à Damas, Enseignant de littérature puis
Directeur du Palais des Arts et de la Culture d’Oran et de 2003 à 2008,
Directeur général de la Bibliothèque nationale d’Algérie (un « Âge
d’or » vite étouffé) ........
Ecrivain bilingue (arabe et français) , auteur de
plusieurs ouvrages (des romans, des essai, un
beau livre...) dont certains
traduits dans plus d’une dizaine de langues....chroniqueur de presse.....
Avis : Un
livre pamphlet écrit rageusement par un intellectuel vrai, bien ancré dans le
réel ......par un homme fidèle à son engagement
et un auteur fidèle à son style.
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7/ Le trauma colonial. Enquête sur les
effets psychiques et politiques de l’offense coloniale en Algérie. Essai de Karima Lazali. Koukou éditions, Cheraga/Alger
2018, 1 000 dinars, 278 pages
Le
« trauma » colonial ,aux effets
psychiques et politiques ,est encore bien présent et, depuis l’Indépendance du
pays, il a fait ,et fait encore, bien
des dégâts.....matériels.
L’auteure remonte le temps. La période
coloniale.... L’histoire interne du Mouvement national avant et durant la
guerre d’indépendance . Puis, l’autre
« guerre intérieure » dans les années 1990 avec ses terreurs
multiples.
Conclusion : « Plus d’un
demi-siècle après la « fin des colonies » ,
les descendants des ex-colonisés (et des ex-colons) restent toujours pris dans cette difficulté
de se séparer de l’esprit du colonial et de rendre à l’histoire son
indépendance de pensée afin de mettre fin à sa confiscation par le politique
L’Auteure :Psychanalyste (Paris/ Alger). Nombreux articles sur l’articulation du psychisme et
du politique
Avis : Un
livre difficile à lire et à comprendre...qui a « oublié » tous les
travaux, les efforts et les recherches nationales en psychiatrie et en
psychologie....mais utile pour mieux se
connaître (sera bientôt présenté dans « Médiatic »)
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8/ Khalil. Roman de Yasmina Khadra.
Casbah Editions, Alger 2018, 990 dinars, 260 pages
Vendredi 13 novembre 2015. A Paris, il y a
une grande rencontre internationale de football qui se prépare au Stade
de France. C’est la fête et ça trinque fort dans les terrasses parisiennes.
Vendredi 13 novembre 2015, venant de Belgique
en voiture, conduite par Ali, simple convoyeur, quatre jeunes gens : Deux frères
venus d’on ne sait où, des amis d’enfance de Molenbeek,
Driss et Khalil, (nés en 1992), du même
quartier, du même immeuble, de la même école, avec le même échec
scolaire.....Les quatre sont envoyés à Paris en kamikaze « pour
transformer la fête en un deuil planétaire ».
L’ Auteur: Moulesshoul Mohamed est né en 1955 à Kenadsa (Béchar).Un ancien de l’Anp.
Plus d’une vingtaine de romans. Plusieurs prix internationaux. Certains romans
adaptés au théâtre, au cinéma et en bandes dessinées...... candidat à
l’élection présidentielle de 2014.......
Avis : Un roman inspiré des attentats terroristes islamistes du
13 novembre 2015 en France . Un roman qui essaye d’aller à la recherche de la
vérité - non pour démonter certaines
théories insensées (émises à l’époque) ,mais pour
démontrer que la réalité peut être autre
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9/ BODY WRITING.VIE ET MORT DE KARIM
FATIMI, ECRIVAIN (1968-2014). Roman
de Mustapha Benfodil. Editions Barzakh , Alger 2018, 800
dinars,245 pages
Années 90. Décennie noire qui deviendra assez
rapidement rouge....de sang. 2014 : Un homme meurt dans un « accident
de voiture » , percuté de plein fouet par un
« chauffard », sur la route de
Bologhine......près de la « Maison hantée »
(une zone, dit-on, maudite et contaminée par les djinns). Un de plus, tant on s’était habitué, avec le
temps et les « accidents », les disparitions et les tueries, à ne plus compter les morts et encore moins à
chercher à savoir le pourquoi du comment.
......
Lui, c’est Karim Fatimi,
un astrophysicien, de renom...militant
progressiste (un activiste, disent-ils !) et écrivain ....Presque
un extraterrestre....
L’Auteur : Né
en 1968 à Relizane. Matheux de formation mais ayant
aussi un bac lettres. Journaliste- Grand reporter ,il
est l’auteur d’une œuvre protéiforme
Avis : Un
roman plastique ? Non, un livre é-(p)lastique. « Une
grande histoire ramenée à hauteur d’homme ». Il n’apporte pas uniquement des informations.
Il ne se suffit pas des descriptions de situations ou d’états d’âme. Il va au
fond des choses....une sorte de psychanalyse de ses personnages.
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10/ Le peintre dévorant la femme. Essai de Kamel Daoud. Editions Barzakh,
Alger 2018, 206 pages, 800 dinars.
Décidemment, Picasso aura marqué non
seulement la génération des années
50-60, années marquées par la Guerre de libération nationale et les luttes
anti- coloniales.....mais aussi, celle
des années 90-2000, années marquées par le terrorisme islamiste...et la montée des intolérances.
L’auteur a été invité, par son éditeur, à passer toute une nuit, enfermé à
l’intérieur du Musée national (français) Picasso-Paris .....Seul, face aux œuvres du « maître », œuvres datant de 1932, « l’année
érotique », un véritable journal. Surtout observer, ressentir,
analyser....pour « coucher »
ses impressions. Sur les œuvres du « maître » ....mais pas que !
L’Auteur : Né
à Mostaganem en 1970, journaliste au « Quotidien d’Oran », où il y
écrit toujours, auteur de plusieurs ouvrages à succès, ce qui lui a valu de
nombreux prix littéraires.
Avis : Difficile
pour un jeune écrivain, « arabe » de surcroît, un « chercheur de
sens » de ne pas être sous l’emprise des sens face à des œuvres à
l’érotisme sublimé. Ouvrage à lire en se mettant dans la peau du visiteur .......nocturne
et solitaire....et en un lieu clos. Ecriture tourmentée.....s’adaptant très bien à l’ « orgie de lignes »,
au « désossement spectaculaire », à l’œuvre d’un « Narcisse enfermé dans le corps
d’autrui »
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11/ L’autocrate. Roman de Djamel Eddine Merdaci.
Editions Frantz Fanon , Tizi
–Ouzou
2018, 600 dinars, 173 pages.
Cette fois-çi, le
cadet des Merdaci est allé encore plus loin. Il marie
le polar au politique. Avec une histoire qui nous emmène loin, très loin. En
Urss.......durant la fin de vie de Joseph Staline, le maître certes contesté
(en silence et dans la peur ) mais incontestable du pays , de ses
habitants, de leurs biens (ce qui leur en restait) et de leur vie. Le « Père des
peuples » ! Le « cadeau de la Providence» que nul
,dans toute l’Urss, n’aurait l’audace de trouver à redire.
Cadre de l’intrigue : le Kremlin.....et une grande chambre
désaffectée « qui sonnait creux », une chambre au mobilier rare.....une chambre aussi vaste que
tout un hangar.
Et, un homme qui broyait du noir, ayant perdu
de sa superbe en vieillissant et se refusant à l’admettre.....et voyant des
« ennemis » partout.
L’Auteur :
Journaliste,
critique de cinéma à la longue expérience, ,
scénariste et auteur de films.
Avis :
L’Urss est si
loin....et son histoire si étrangère!) ....et pourtant, tout le livre , un bien étrange livre, est plein
d’enseignements ! Surtout qu’il est bien écrit : Précision des infos
et clarté de l’écriture. Que demander de plus à un roman historique sur un
pan de l’histoire d’un pays ....qui nous a ,
politiquement, beaucoup influencé (jusqu’à l’imitation......en politique , en
économie, en défense....et en gouvernance)
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12/ Irhabistan. Roman de Azzedine Mihoubi . Casbah Editions,
Alger 2018, 800 dinars, 286 pages
Un thème, avec ses démonstrations
extérieures, que le monde actuel , et ceci depuis un peu plus d’un siècle, vit et
subit : les guerres, les violences, les révolutions, les dictatures, les
massacres, les grands trafics d’armes et de drogue, les mafias, le racisme, le
terrorisme et le contre-terrorisme, les intolérances........ L’auteur a, donc,
face à tous ces échecs, voulu certainement apporter sa pierre à l’édifice
réflexif en inventant une cité « idéale » (sic !) :Une île, « Irhabis », perdue
quelque part dans l’océan Atlantique du côté des Amériques , regroupant
quasiment tous les plus grands et les plus terribles « destructeurs de
l’humanité »
L’Auteur : Né en 1959 à Ain Khadra,
du côté de M‘sila. Diplômé de l’Ena........Journaliste
(amoureux de football) , écrivain, poète , dramaturge
...... actuellement ministre de la Culture (depuis 2015).
Avis : Etrange
sujet, étrange livre.....Beaucoup de patience pour le lire ........et,
surtout, comprendre sa philosophie. Mais n’oubliez pas que l’auteur est (aussi et peut-être, surtout) un poète...à la
vaste culture.
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13/ Raison garder. Recueil de nouvelles de Leila Aslaoui-Hemmadi. Editions Media-Plus, Constantine, 2018, 800
dinars, 171 pages
Onze nouvelles. Des vérités sur le
quotidien et, pour faire « passer la pilule »
(car la vie quotidienne est évidemment parsemée de difficultés ; les roses
étant rares sur le chemin), de l’humour......un humour discret
, presque imperceptible mais soulageant, ne serait-ce qu’un instant
assez court, les esprits des lecteurs ayant subi les dérives du phénomène
bureaucratique.
L’Auteure :
Née à Alger, licenciée en Droit et diplômée en Sciences Po’ (Université
d’Alger). Magistrat, ministre de la Jeunesse et des Sports, puis de la
Solidarité nationale, démissionnaire pour exprimer son désaccord avec les
pourparlers Pouvoir/ex-leaders du Fis en 1994.
Avis : De
la bonne littérature....au bonheur des dames. Se lit d’un seul trait, et parsemé
de piques humoristiques....mais avec
délicatesse.
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14/ Une révolution à hauteur d’homme. Récit de
Mohammed Bedjaoui. Chihab
Editions, Alger 2017, 1 400 dinars, 365 pages
Très tôt formé dans la discipline, il est,
encore jeune juriste tout frais émoulu de l’Université, plongé , comme beaucoup
d’autres, presque brutalement, dans la lutte de libération nationale,
d’abord militant de base en tant
qu’étudiant (au sein de l’Ugema) , tout
particulièrement en Europe mais, par la suite, mettant ses connaissances, sa
compétence et surtout son engagement au
service du Fln et du Gpra qui firent appel à lui,
pour défricher et baliser les terrains difficiles (et presque impossibles à déchiffrer pour les combattants du terrain) de la jungle
juridique internationale afin de mettre toutes les « ficelles » du
côté des Algériens. Durant la lutte, puis lors des négociations pour
l’indépendance du pays.
L’Auteure : Né
à Sidi Bel Abbès mais ayant grandi à Tlemcen, Docteur
en droit, diplômé en sciences politiques, militant actif du mouvement national
,expert lors de la plupart des négociations pour l’Indépendance, chef de cabinet de Ferhat Abbas , alors
président de l’Assemblée constituante de 62, ambassadeur (New York/Onu ,
Paris ) , juge puis président de la Cour internationale de Justice de la
Haye, président du Conseil constitutionnel algérien , ministre (Justice puis Ae)... Il a été et reste un de nos plus grands spécialistes de droit international,
sinon le plus expérimenté . « Monsieur
Droit » !
Avis :
Un récit historique.....et un mélange très heureux et plus qu’instructif des
genres.
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15/ Balak. Roman de Chawki Amari. . Editions Barzakh , Alger 2018, 1 000 dinars, 173 pages.
L’histoire est toute simple. Deux jeunes, un
garçon, Balak (rédacteur de modes d’emploi de
produits importés...et « voleur utile » )
, et une fille Lydia (diplômée en
Sciences politiques, mais au chômage) , se rencontrent......par hasard, dans un
bus de la ville d’Alger. Ils se quittent...et ils se re-
rencontrent ...., encore une fois , par hasard. Comme
par hasard ! Il faut saisir sa chance ! C’est alors le début d’un
long voyage à travers des discussions philosophiques sans fin........sur le hasard et la chance.
En fait, Balak fait
partie d’une ....secte.....
L’Auteur : Géologue
de formation, il est journaliste –chroniqueur (dans la presse quotidienne
nationale) mais il a été (est ?) ,
aussi, caricaturiste (il a même
connu, le premier je crois, la prison
en raison d’une caricature jugée « politiquement incorrecte »publiée
dans le quotidien « La Tribune », aujourd’hui disparu
. Il avait été emprisonné à Serkadji tout un
mois puis condamné à 3 ans de prison avec sursis en 1996). Auteur talentueux et impertinent
Avis :. De la philo de
qualité avec ses interrogations et ses tentatives de réponse. Malheureusement,
l’auteur a un défaut ( ?): il
adore jongler avec les mots et les phrases.