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Livres 2018, "Mon top 15" (in Médiatic, "Le Quotidien d'Oran", jeudi 3 janvier 2019

Date de création: 30-12-2018 17:41
Dernière mise à jour: 30-12-2018 17:41
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CULTURE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- LIVRES 2018, « MON TOP 15 »(in Médiatic, « Le Quotidien d’Oran », jeudi 3/1/2019)

 

1/ Chroniques d’un monde introuvable.Recueil de textes de Rachid Boudjedra. Editions Frantz Fanon, Tizi-Ouzou, 2018, 200 pages, 600 dinars.

Un recueil de 37 chroniques (classées en 5 thèmes : Société/ Philosophie/ Histoire/ Littérature/ Peinture) publiées conjointement ou séparément , entre 1975 et 2015, dans différents journaux et périodiques algériens et étrangers.

L’Auteur : Etudes en mathématiques et en philosophie.1959, il rejoint le Fln. 1962 : Licences....Enseignant au lycée de Blida et à l’ Université, militant politique (Pca puis Pags)  romancier, journaliste-chroniqueur, poète, dramaturge,.....une œuvre considérable (en français et en arabe) , traduite dans le monde entier.

Avis : Un régal. Aussi bien au niveau de l’écriture et du style  qu’à celui  des idées C’est tout Boudjedra, le vrai, l’intellectuel  philosophe à la précision mathématique. Un livre de chevet qui aidera à mieux comprendre sa et n(v)otre vie.

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2/Témoin sur l’assassinat de la Révolution. Récit historique de Lakhdar Bouregâa. Editions El Qobia, Alger/Birkhadem  2018 (2ème édition revue et corrigée.) , 800 dinars, 441 pages

 

Tout le parcours d’un éternel combattant .Un homme qui n’ a jamais  « désarmé »....aujourd’hui encore.

D’abord la guerre et le maquis . ....Tout cela , sans jamais se faire prendre par l’ennemi, dans une région, la wilaya IV, pourtant parmi les plus ciblées par l’occupant car la plus enclavée d’entre-toutes.....et région pullulant, au départ..et « jusqu’à la veille de l’indépendance »  de messalistes  . Sans jamais quitter le terrain national. On comprend d’ailleurs un peu (ou beaucoup) son peu de considération pour l’ « extérieur ». Un homme qui en vu de toutes les couleurs, et qui a rencontré et/ou côtoyé les plus grands de la guerre.

 

L’Auteur : Né en mars 1933 à Ouled Tourki, près d’El Omaria (ex-Champelain), à l’ouest de Médéa, sur le flan sud des monts de Chréa.. Témoin des exactions militaires colonialistes en 1948 (après les « élections » de Nægelen). Service militaire chez les chasseurs alpins.....1955 : première tentative de rejoindre l’Aln .Echec. 21 ans. Démobilisation en 1956.   Retour au « douar ». Contacts réussis.....

Avis : Un livre-thérapie car on y trouve tout ou presque tout de la vie de l’auteur. .....Un livre-thérapie qui lui a , peut-être , permis de surmonter, le « traumatisme » des désillusions post- indépendance

Une grande aventure militaire et humaine, racontée avec force détails.

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3 /Algérie. La citoyenneté impossible ? Essai de Mohamed Mebtoul. Koukou Editions, Alger/Cheraga, 2018, 800 dinars, 216 pages

Un fil conducteur central, en partant des pratiques sociales des individus : la difficulté d’être citoyen en Algérie.

Jusqu’ici, en Algérie, on croit, encore, en haut lieu et ailleurs, que l’ on naît citoyen...... alors qu’on le devient. La citoyenneté est une construction socio-politique. Elle est de l’ordre d’un « contrat » reconnu et respecté par les différents pouvoirs à l’égard de la population .

L’Auteur :  Fondateur de l’anthropologie de la santé en Algérie. Professeur de sociologie à l’Université Oran 2. Chercheur associé au G.r.a.s (Unité de recherche en Sciences sociales et santé)

Avis : Une analyse  sans complaisance (assez engagée ?) du système politique algérien et de la société.

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4/ Le projet Algérie. Brève histoire politique d’un pays en chantier. Essai (politique) de Ahmed Cheniki. Editions Frantz Fanon, Alger 2018, 800 dinars, 290 pages.

L’auteur part du principe que « toute analyse d’une pratique culturelle et politique est travaillée par l’Histoire et les différentes ruptures caractérisant le discours colonial »...et , de ce fait, ce n’est pas sans raison que les dirigeants algériens d’après 1962 (avec  ceux d’aujourd’hui, en tant que « dignes » héritiers) ne réussissent pas , malgré leurs efforts, à rompre radicalement avec les formes de structuration coloniale , empruntant le mode de fonctionnement jacobin ......et l’Etat est, donc,  saisi dans sa fonction répressive, autoritaire, dirigé par des équipes s’autoproclamant uniques sauveurs du pays et n’admettant aucune parole différente......

L’Auteur : Ancien journaliste s’occupant des questions culturelles  ,chercheur ,  actuellement , et depuis  longtemps, professeur à l’Université de Annaba et professeur invité dans plusieurs universités étrangères, arabes et européennes. Auteur de plusieurs ouvrages pour la plupart sur le théâtre 

Avis : Un « essai » réussi. Assez (trop ?) sévère , il est vrai. Il est vrai que « trop, c’est trop » ! Des vérités dures  à avaler tant les réalités sont amères.

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5/ Les derniers jours de Muhammad. Enquête sur la mort mystérieuse du Prophète. Essai de Hela Ouardi. Koukou éditions, Cheraga/Alger 2018, 1 200 dinars, 361 pages

Un ouvrage qui « reconstitue »  les derniers jours du Prophète Muhammad (Qssl) « en se fondant entièrement sur le Coran et sur les sources de la Tradition musulmane, aussi bien sunnites que shiites,   qui contiennent une masse prodigieuse de relations et d’informations relatives à l’agonie du Prophète et à sa mort » .

L’Auteure : Universitaire tunisienne.

Avis :C’est une véritable recherche qui a réussi à réunir les morceaux d’un puzzle pour donner une forme narrative suivie à des  récits « éclatés » et à des  versions « divergentes » relevées chez les traditionnistes. Se lit facilement....comme un roman historique « osé et croustillant » qui rend plus humains (donc plus proches) tous les protagonistes

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6/ La boîte noire de l’Islam. Le sacré et la discorde contemporaine. Essai de Amin Zaoui. Tafat Editions, Alger 2018, 500 dinars, 155 pages.

Pas si drôle que ça, le titre de l’essai. Tragique même . Car un avion qui a perdu sa « boîte noire » est un appareil qui , de toute évidence, s’est écrasé, emportant avec lui, dans un « autre monde » la quasi-totalité , sinon la totalité  de ses passagers.

Mais que s’est-t-il donc passé ? Depuis quelques siècles, en matière de religion en général et d’Islam en particulier

L’Auteur :  Etudes primaires au Maroc, Lycée à Tlemcen, Université d’Oran , Docteur d’Etat à Damas, Enseignant de littérature puis Directeur du Palais des Arts et de la Culture d’Oran et de 2003 à 2008, Directeur général de la Bibliothèque nationale d’Algérie (un « Âge d’or »  vite étouffé) ........ Ecrivain bilingue (arabe et français) , auteur de plusieurs ouvrages (des romans, des essai, un  beau livre...)  dont certains traduits dans plus d’une dizaine de langues....chroniqueur de presse.....

Avis : Un livre pamphlet écrit rageusement par un intellectuel vrai, bien ancré dans le réel ......par un homme fidèle à son engagement  et un auteur fidèle à son style.

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7/ Le trauma colonial. Enquête sur les effets psychiques et politiques de l’offense coloniale en Algérie. Essai de Karima Lazali. Koukou éditions, Cheraga/Alger 2018, 1 000 dinars, 278 pages

Le  « trauma » colonial ,aux effets psychiques et politiques ,est encore bien présent et, depuis l’Indépendance du pays, il a fait ,et fait encore,  bien des dégâts.....matériels.

L’auteure remonte le temps. La période coloniale.... L’histoire interne du Mouvement national avant et durant la guerre d’indépendance . Puis,  l’autre  « guerre intérieure » dans les années 1990 avec ses terreurs multiples.

Conclusion : « Plus d’un demi-siècle après la « fin des colonies » , les descendants des ex-colonisés (et des ex-colons)  restent toujours pris dans cette difficulté de se séparer de l’esprit du colonial et de rendre à l’histoire son indépendance de pensée afin de mettre fin à sa confiscation par le politique 

L’Auteure :Psychanalyste (Paris/ Alger). Nombreux articles sur l’articulation du psychisme et du politique

Avis : Un livre difficile à lire et à comprendre...qui a « oublié » tous les travaux, les efforts et les recherches nationales en psychiatrie et en psychologie....mais utile  pour mieux se connaître (sera bientôt présenté dans « Médiatic »)

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8/ Khalil. Roman de Yasmina Khadra. Casbah Editions, Alger 2018, 990 dinars, 260 pages

Vendredi 13 novembre 2015. A Paris, il y a une grande rencontre internationale de football  qui se prépare au Stade de France. C’est la fête et ça trinque fort dans les terrasses parisiennes.

Vendredi 13 novembre 2015, venant de Belgique en voiture, conduite par Ali, simple convoyeur, quatre jeunes gens : Deux frères venus d’on ne sait où, des amis d’enfance de Molenbeek, Driss et Khalil,  (nés en 1992), du même quartier, du même immeuble, de la même école, avec le même échec scolaire.....Les quatre sont envoyés à Paris en kamikaze « pour transformer la fête en un deuil planétaire ».

L’ Auteur:   Moulesshoul Mohamed est né en 1955 à Kenadsa (Béchar).Un ancien de l’Anp. Plus d’une vingtaine de romans. Plusieurs prix internationaux. Certains romans adaptés au théâtre, au cinéma et en bandes dessinées...... candidat à l’élection présidentielle de 2014.......

 Avis :  Un roman inspiré des attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 en France . Un roman qui essaye d’aller à la recherche de la vérité  - non pour démonter certaines théories insensées (émises à l’époque) ,mais pour démontrer que la réalité peut être  autre

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9/ BODY WRITING.VIE ET MORT DE KARIM FATIMI, ECRIVAIN (1968-2014). Roman de Mustapha Benfodil. Editions Barzakh , Alger 2018, 800 dinars,245 pages

Années 90. Décennie noire qui deviendra assez rapidement rouge....de sang. 2014 : Un homme meurt dans un « accident de voiture » , percuté de plein fouet par un « chauffard »,  sur la route de Bologhine......près de la « Maison hantée » (une zone, dit-on, maudite et contaminée par les djinns).  Un de plus, tant on s’était habitué, avec le temps et les « accidents », les disparitions et les tueries,  à ne plus compter les morts et encore moins à chercher à savoir le pourquoi du comment.  ......

Lui, c’est Karim Fatimi, un astrophysicien, de renom...militant  progressiste (un activiste, disent-ils !)  et écrivain ....Presque un extraterrestre.... 

L’Auteur : Né en 1968 à Relizane. Matheux de formation mais ayant aussi un bac lettres. Journaliste- Grand reporter ,il est l’auteur d’une œuvre protéiforme 

Avis : Un roman plastique ? Non, un livre é-(p)lastique. « Une grande histoire ramenée à hauteur d’homme ».  Il n’apporte pas uniquement des informations. Il ne se suffit pas des descriptions de situations ou d’états d’âme. Il va au fond des choses....une sorte de psychanalyse de ses personnages.

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10/ Le peintre dévorant la femme. Essai de Kamel Daoud. Editions Barzakh, Alger 2018, 206 pages, 800 dinars.

Décidemment, Picasso aura marqué non seulement la génération  des années 50-60, années marquées par la Guerre de libération nationale et les luttes anti- coloniales.....mais aussi,  celle des années 90-2000, années marquées par le terrorisme islamiste...et la montée des   intolérances.

L’auteur a été invité, par son éditeur,  à passer toute une nuit, enfermé à l’intérieur du Musée national (français) Picasso-Paris .....Seul, face  aux œuvres du « maître »,  œuvres datant de 1932, « l’année érotique », un véritable journal.   Surtout observer, ressentir, analyser....pour  « coucher » ses impressions. Sur les œuvres du « maître » ....mais pas que !

L’Auteur : Né à Mostaganem en 1970, journaliste au « Quotidien d’Oran », où il y écrit toujours, auteur de plusieurs ouvrages à succès, ce qui lui a valu de nombreux prix littéraires.

Avis : Difficile pour un jeune écrivain, « arabe » de surcroît, un « chercheur de sens » de ne pas être sous l’emprise des sens face à des œuvres à l’érotisme sublimé.  Ouvrage à  lire en se mettant dans la peau du visiteur .......nocturne et solitaire....et en un lieu clos. Ecriture tourmentée.....s’adaptant  très bien à l’  « orgie de lignes », au «  désossement spectaculaire »,  à l’œuvre d’un  « Narcisse enfermé dans le corps d’autrui »

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11/ L’autocrate. Roman de Djamel Eddine Merdaci. Editions Frantz Fanon , TiziOuzou  2018, 600 dinars, 173 pages.

Cette fois-çi, le cadet des Merdaci est allé encore plus loin. Il marie le polar au politique. Avec une histoire qui nous emmène loin, très loin. En Urss.......durant la fin de vie de Joseph Staline, le maître certes contesté (en silence et dans la peur )  mais incontestable du pays , de ses habitants, de leurs biens (ce qui leur en restait) et  de leur vie. Le « Père des peuples » ! Le « cadeau de la Providence» que nul ,dans toute l’Urss, n’aurait l’audace de trouver à redire. 

Cadre de l’intrigue :  le Kremlin.....et une grande chambre désaffectée « qui sonnait creux », une chambre au  mobilier rare.....une chambre aussi vaste que tout un hangar.

Et, un homme qui broyait du noir, ayant perdu de sa superbe en vieillissant et se refusant à l’admettre.....et voyant des « ennemis » partout.

L’Auteur : Journaliste, critique de cinéma à la longue expérience, , scénariste et auteur de films.

Avis : L’Urss est si loin....et son histoire si étrangère!) ....et pourtant, tout le livre , un bien étrange livre, est plein d’enseignements ! Surtout qu’il est bien écrit : Précision des infos et clarté de l’écriture. Que demander de plus à un roman historique sur un pan de l’histoire d’un pays ....qui nous a , politiquement, beaucoup influencé (jusqu’à l’imitation......en politique , en économie, en défense....et en gouvernance)

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12/ Irhabistan. Roman de Azzedine Mihoubi . Casbah Editions, Alger 2018, 800 dinars, 286 pages

 

Un thème, avec ses démonstrations extérieures,  que le monde actuel , et ceci depuis un peu plus d’un siècle, vit et subit : les guerres, les violences, les révolutions, les dictatures, les massacres, les grands trafics d’armes et de drogue, les mafias, le racisme, le terrorisme et le contre-terrorisme, les intolérances........ L’auteur a, donc, face à tous ces échecs, voulu certainement apporter sa pierre à l’édifice réflexif en inventant une cité « idéale » (sic !) :Une île, « Irhabis », perdue quelque part dans l’océan Atlantique du côté des Amériques , regroupant quasiment tous les plus grands et les plus terribles « destructeurs de l’humanité » 

L’Auteur : Né en 1959 à Ain Khadra, du côté de M‘sila. Diplômé de l’Ena........Journaliste (amoureux de football) , écrivain, poète , dramaturge ...... actuellement ministre de la Culture (depuis 2015).

Avis : Etrange sujet, étrange livre.....Beaucoup de patience pour le lire ........et, surtout, comprendre sa philosophie. Mais n’oubliez pas que l’auteur est  (aussi et peut-être, surtout) un poète...à la vaste culture.

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13/ Raison garder. Recueil de nouvelles de Leila Aslaoui-Hemmadi. Editions Media-Plus, Constantine, 2018, 800 dinars, 171 pages

Onze nouvelles. Des vérités sur le quotidien  et,  pour faire « passer la pilule » (car la vie quotidienne est évidemment parsemée de difficultés ; les roses étant rares sur le chemin), de l’humour......un humour discret , presque imperceptible mais soulageant, ne serait-ce qu’un instant assez court, les esprits des lecteurs ayant subi les dérives du phénomène bureaucratique.

L’Auteure : Née à Alger, licenciée en Droit et diplômée en Sciences Po’ (Université d’Alger). Magistrat, ministre de la Jeunesse et des Sports, puis de la Solidarité nationale, démissionnaire pour exprimer son désaccord avec les pourparlers Pouvoir/ex-leaders du Fis en 1994.

Avis : De la bonne littérature....au bonheur des dames. Se lit d’un seul trait, et parsemé de piques humoristiques....mais avec   délicatesse.

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14/ Une révolution à hauteur d’homme. Récit  de Mohammed Bedjaoui. Chihab Editions, Alger 2017, 1 400 dinars, 365 pages

Très tôt formé dans la discipline, il est, encore jeune juriste tout frais émoulu de l’Université, plongé , comme beaucoup d’autres, presque brutalement, dans la lutte de libération nationale, d’abord  militant de base en tant qu’étudiant (au sein de l’Ugema) , tout particulièrement en Europe mais, par la suite, mettant ses connaissances, sa compétence  et surtout son engagement au service du Fln et du Gpra qui firent appel à lui, pour défricher et baliser les terrains difficiles (et presque impossibles à déchiffrer  pour les combattants du terrain) de la jungle juridique internationale afin de mettre toutes les « ficelles » du côté des Algériens. Durant la lutte, puis lors des négociations pour l’indépendance du pays.

L’Auteure : Né à Sidi Bel Abbès mais ayant grandi à Tlemcen, Docteur en droit, diplômé en sciences politiques, militant actif du mouvement national ,expert lors de la plupart des négociations pour l’Indépendance,  chef de cabinet de Ferhat Abbas , alors président de l’Assemblée constituante de 62, ambassadeur (New York/Onu , Paris ) , juge puis président de la Cour internationale de Justice de la Haye, président du Conseil constitutionnel algérien , ministre (Justice puis Ae)... Il a été et reste un de nos  plus grands spécialistes de droit international, sinon le plus expérimenté . « Monsieur Droit » !

Avis : Un récit historique.....et un mélange très heureux et plus qu’instructif des genres.

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15/ Balak. Roman de Chawki Amari. . Editions Barzakh , Alger 2018, 1 000 dinars, 173 pages.

L’histoire est toute simple. Deux jeunes, un garçon, Balak (rédacteur de modes d’emploi de produits importés...et « voleur utile » ) ,  et une fille Lydia (diplômée en Sciences politiques, mais au chômage) , se rencontrent......par hasard, dans un bus de la ville d’Alger. Ils se quittent...et ils se re- rencontrent ...., encore une fois , par hasard. Comme par hasard ! Il faut saisir sa chance ! C’est alors le début d’un long voyage à travers des discussions philosophiques  sans fin........sur le hasard et la chance.

En fait, Balak fait partie d’une ....secte.....

 

 

L’Auteur : Géologue de formation, il est journaliste –chroniqueur (dans la presse quotidienne nationale) mais il a été (est ?)  , aussi, caricaturiste (il a même connu, le premier je crois,   la prison en raison d’une caricature jugée « politiquement incorrecte »publiée dans le quotidien « La Tribune », aujourd’hui disparu . Il avait été emprisonné à Serkadji tout un mois puis condamné à 3 ans de prison avec sursis en 1996).  Auteur talentueux et impertinent

Avis :.  De la philo de qualité avec ses interrogations et ses tentatives de réponse. Malheureusement, l’auteur a un  défaut ( ?): il adore jongler avec les mots et les phrases.