TELECOMMUNICATIONS- INTERNET- DEBIT- CLASSEMENT SPEEDTEST
2018
Les
États-Unis restent en tête dans ce marché nourri par la demande interne
américaine. Quant à la Chine, aucune donnée n’est disponible sur un marché qui
enregistre sa 3e année consécutive d’augmentation du Top 100.
La Russie a grimpé à la deuxième
place dans le podium des plus grands producteurs d’armes, avec 9,5% des parts
de marché, surclassant le Royaume-Uni qui occupait cette place depuis 2002, a
révélé hier le Sipri (Stockholm International Peace Research Institute) dans un
communiqué rendu public sur son site. Ce classement concerne le Top 100 des
plus grands producteurs d’armes pour l’année 2017, toujours dominé par les
États-Unis avec 57% des parts de marché, avec une hausse de 2%, pour atteindre
226,6 milliards de dollars. “Pris dans leur ensemble, les ventes d'armes des 10
entreprises russes figurant dans le Top 100 ont augmenté de 8,5% en 2017, pour
atteindre 37,7 milliards de dollars”, a souligné Sipri
dans son communiqué. “Les entreprises russes ont enregistré une augmentation
significative de leurs ventes d'armes depuis 2011”, explique Simon Wezeman, chercheur principal au programme Armes et Dépenses
militaires du Sipri. “Cela correspond à
l'augmentation des dépenses en achat d’armes par la Russie pour la
modernisation de ses forces armées”, lit-on encore dans le communiqué qui
précise qu’en 2017, l’entreprise russe Almaz-Antey (déjà la plus grande entreprise de production d'armes
de Russie) a fait son entrée dans le Top 10 pour la première fois dans ce
classement, en augmentant ses ventes de “17%, pour atteindre 8,6 milliards de
dollars”, précise Alexandra Kuimova, assistante
chercheuse au programme Armes et Dépenses militaires du Sipri.
En plus d’Almaz-Antey,
“trois autres entreprises russes du Top 100 ont augmenté leurs ventes d'armes
de plus de 15% : United Engine Corporation (+25%),
High Precision Systems (+22%), et Tactical
Missiles Corporation (+19%)”, a ajouté Sipri. Par
ailleurs et à l’échelle mondiale, sans la Chine, “les ventes d'armes et de
services à caractère militaire – le Top 100 du Sipri
– s'élèvent à 398,2 milliards de dollars en 2017”, soit une augmentation de
2,5% par rapport à celui de 2016, ce qui “représente une augmentation de 44%
depuis 2002 (première année où des données pouvant être comparées ont été
rendues disponibles)”, selon le rapport de cet organisme suédois. “Les ventes
d'armes combinées des 24 entreprises d'Europe occidentale figurant dans le Top
100 ont augmenté de 3,8% en 2017, pour atteindre 94,9 milliards de dollars,
soit 23,8% du total du Top 100”, explique encore le Sipri,
soulignant que “le Royaume-Uni demeure le plus grand producteur dans la région,
avec un total de ventes d'armes s'élevant à 35,7 milliards de dollars ; et sept
entreprises figurent dans le Top 100”. Selon Aude Fleurant, directrice du
programme Armes et Dépenses militaires du Sipri, “les
ventes d'armes combinées des entreprises britanniques sont de 2,3% supérieures
à celles de 2016”. Sipri insiste aussi sur
l’augmentation des parts de marché de la Turquie et de l’Inde qui renforcent
leurs positions dans le secteur. Les ventes d'armes des entreprises turques ont
augmenté de 24% en 2017. “Cette augmentation importante reflète les ambitions
de la Turquie de développer son industrie d'armement afin de répondre à sa
demande croissante en armes et devenir moins dépendante des fournisseurs
étrangers”, précise M. Wezeman. “Pris dans leur
ensemble, les ventes d'armes des quatre entreprises indiennes figurant dans le
Top 100 totalisent 7,5 milliards de dollars en 2017, soit 1,9% des ventes
d'armes du Top 100”, affirme encore le Sipri.