ENVIRONNEMENT- INFORMATIONS
PRATIQUES- RISQUE SISMIQUE EN ALGERIE- CTC
Le CTC, Organisme National de Contrôle Technique de la
Construction, est créé en Décembre 1971. La mission principale de l’entreprise
est la normalisation des risques de la construction dans le cadre de la
prévention des aléas techniques susceptibles d’être rencontrés dans la
réalisation des bâtiments et des ouvrages de génie civil conformément à la
réglementation en vigueur. Les missions de contrôle technique se classent
en une mission de base incontournable qui est celle de la normalisation des
risques. Le contrôle technique s’incline en deux phases, le contrôle du dossier
et les plans, et le contrôle de l’exécution des travaux. Il est
nécessaire d'intervenir aussi bien au stade de la conception du projet qu'au
niveau de l'exécution du projet et du contrôle chantier, une fois les travaux
lancés. L'intervention du contrôleur technique doit s'exercer dès
la phase de conception, puis au cours de la phase exécution et, enfin, durant
la phase de parfait achèvement des travaux. La désignation du contrôleur, le
plus en amont possible du processus de construction, lui permet d'émettre des
observations dès le début du projet.
Durant l'exercice de sa mission, le contrôleur établit des actes techniques et
des actes d'informations qui matérialisent l'avis du contrôleur. Le maître de
l'ouvrage reçoit les avis du contrôleur technique et décide des suites à donner
à ces derniers.
Les conditions d’exercice, le contenu, les limites, les actes ainsi que les
modalités pratiques d’exercice de la mission de contrôle technique sont définis
par les dispositions des articles du Cahier des Clauses Générales
d’Intervention du CTC.
Au cas où les s experts constatent un
non-respect des normes parasismiques au niveau de la conception ou de
l’exécution de l’ouvrage, que peut faire le CTC ? Peut-il suspendre le projet,
l’annuler ? Qurelles sont les prérogatives
coercitives ?
Ce sont des prérogatives de faite, on peut faire deux types de réserves, des
réserves suspensives. dans ce cas, le bureau d’études
est dans l’obligation de revoir ses copies car il ne faut pas oublier que le
contrôle doit assurer deux choses; la sécurité et la stabilité de l’ouvrage. lorsque ces deux exigences ne sont pas respectées, le
chantier est suspendu jusqu’au moment où les réserves du CTC sont levées ; On
peut aussi émettre des réserves qui n’impactent pas la suite des travaux.
Le contrôle de l’application des règles
parasismiques par le CTC touche les constructions publiques et privées...
Aujourd’hui, le CTC est en quelque sorte le garant de l’application de la
réglementation parasismique dans la réalisation des ouvrages publics,
collectifs de type promotion immobilière, même si le promoteur est privé.
Pour les constructions individuelles, le CTC n’intervient pas. Pour
amener les auto-constructeurs à respecter les règles techniques, ces derniers
sont désormais tenus de présenter un plan élaboré par des ingénieurs et
architectes pour pouvoir obtenir un permis de construire. Après 2003, on a
obligé le constructeur à faire étudier son dossier conjointement par un
architecte et un ingénieur agréé pour respecter les normes. Or, dans les faits,
rares sont ceux qui se plient à cette réglementation. Les gens construisent n’importe
où, y compris sur les failles.
on sollicite un architecte, un maçon, quelques voisins
et on procède au coulage du béton des fondations ou des poteaux des dalles. Ce
sont donc les auto-constructions qui posent problème en la matière, car cela
échappe au contrôle des organismes spécialisés. c’est
pour cela qu’il est nécessaire d’opter pour l’implication du plus grand nombre
d’acteurs en matière de contrôle, d’application des règles parasismiques,
notamment par les bureaux d’études. Pour impliquer tous ces acteurs, il faut
que les textes changent. A cet effet, je vous informe que les directions
de l'urbanisme, notamment dans les grandes villes, les services de l'Organisme
national de contrôle technique de la construction (CTC), les services des collectivités
locales et d'autres organismes concernés par les aspects techniques de la
construction s'emploient actuellement à mettre en place une nouvelle
réglementation tenant compte des conditions techniques et juridiques dans le
domaine de la construction.