ECONOMIE- ETUDES ET ANALYSES- CONNAISSANCE ET
INNOVATION- CLASSEMENT MONDIAL 2018 GKI/PNUD
En matière
d’économie de la connaissance et de l’innovation technologique, l’Algérie a
assurément du chemin à faire. En effet, selon l’édition 2018 du Global Knowledge Index, élaboré par le Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) et la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, notre pays pointe à la peu glorieuse 104ème
position sur 134 pays étudiés dans le cadre de cette deuxième édition du GKI,
rendue publique le 5 de ce mois de décembre 2018.
Le Global Knowledge Index, qui mesure le concept multidimensionnel de
la connaissance s’appuie sur sept indices sectoriels. Il s’agit de
l’enseignement préuniversitaire ; de l’enseignement
et la formation professionnels et techniques ; de l’enseignement supérieur et
la recherche ; du développement et l’innovation ; des technologies de
l’information et de la communication ; de l’économie ; et de l’environnement
général favorable. Il en ressort que l’Algérie est loin des standards
internationaux dans ces domaines et arrive nettement à la queue dans les classements
au niveau maghrébin, arabe et même africain.
Au plan
arabe l’Algérie est très loin derrière les Émirats arabes (19e), le Qatar
(43e), le Bahreïn (44e), le Koweït (50e), Oman (62e), l’Arabie Saoudite (66e),
le Liban (74e), la Jordanie (76e) et même derrière la Syrie (103e). Au niveau
nord-africain notre pays est relégué à la 4ème position derrière la Tunisie
(82e), le Maroc (94e) l’Egypte (99e), et fait juste légèrement mieux que la
Mauritanie (131e).
Ce
classement est comme souvent dominé au niveau mondial par des pays comme la
Suisse, la Finlande, la Suède, les Etats-Unis et le Luxembourg.
Le résultat
obtenu par l’Algérie est un peu logique quand on sait que le budget de l’Etat
consacré à la recherche ne dépasse pas le 1% du PIB et que l’économie de
la connaissance reste encore un barbarisme dans les discours de nos
gouvernants.