EDUCATION- UNIVERSITE- UNIVERSITES ALGERIENNES – CLASSEMENT
UNIRANK 2018
Vingt-quatre universités algériennes figurent dans le top 200 des
meilleures universités d’Afrique. Il s’agit, selon le classement de 2018
publié par «UniRank», de l’université des Frères Mentouri de Constantine, qui occupe la première place,
talonnée par l’université Kasdi-Merbah de Ouargla et de l’université
Abou-Bakr-Belkaïd de
Tlemcen.
Ces trois établissements sont les
universités algériennes les plus présentes et les mieux réputées sur le web. Le
classement en question est basé sur la réputation et la visibilité sur le web
des établissements. Les 24 centres universitaires algériens commencent à
paraître sur cette liste à partir de la 39e position, jusqu’à la 197e parmi les
deux cents établissements universitaires en Afrique. Pour établir ce
classement, ‘‘UniRank’’ se réfère aux données
numériques puisées dans des outils d’analyse de trafic sur le web et ne prend
pas en compte les performances académiques, comme le nombre d’articles
scientifiques publiés par l’université ou le nombre de références renvoyant à
l’université, trouvés dans des articles scientifiques.
Pour classer les universités, ‘‘UniRank’’ utilise un
algorithme «tenu secret» qui utilise les données puisées dans cinq sources
reconnues de statistiques web, à savoir Moz Domain Authority, Alexa, SimilarWeb et Majestic Referring Domains. En termes de présence sur le web, l’Algérie fait
toutefois mieux que ses voisins dans le classement africain des réputations web
des universités en plaçant 24 de ses établissements universitaires parmi les
200 universités africaines les mieux réputées sur le web, soit le double du
Maroc. La Tunisie, quant à elle, n’est représentée que par deux universités
dans ce top 200 africain d’‘‘UniRank’’.
L’employabilité des
universités en question
Dans l’autre classement, publié par Times Higher
Education (THE) jeudi dernier, et qui mesure l’employabilité des jeunes
diplômés sortant des établissements d’enseignement supérieur, réalisé dans 41
pays à travers le monde, l’université de Bejaia figure à la 801e place, suivie
par l’université de Tlemcen qui a occupé la 1001e position.
Ce classement mondial des universités préférées des recruteurs a été réalisé
sur la base de deux panels qui ont été interrogés, à savoir, d’un côté, des
recruteurs expérimentés, et de l’autre, des directeurs généraux de
multinationales. Au total, 7.000 répondants ont formulé 75.000 votes qui ont
permis de classer l’employabilité des universités. Les participants pouvaient
voter uniquement pour des établissements de leur propre pays. En 2018, le
classement prenait aussi en compte les résultats d’un questionnaire adressé à
30.000 étudiants dans le monde à qui l’on demandait de juger les supports des
cours de leurs professeurs ou encore la possibilité d’interaction avec l’équipe
éducative. Il ressort que les universités qui mettent l’accent sur
l’acquisition du savoir-être tirent leur épingle du jeu.
«Les pays progressant le plus au regard de l’employabilité sont ceux dont les
universités inculquent aux étudiants les compétences dites douces, de plus en
plus recherchées par les recruteurs», explique dans le communiqué de l’étude
Simon Baker, l’éditeur des données à Times Higher
Education. Ce site de classement est l’un des meilleurs à l’échelle
internationale. Il adopte 13 critères de qualité englobant tous les
domaines d’intervention de l’université, à travers la mise en place des moyens
de comparaison et mesures de performance des universités entre les mains des
étudiants, des chercheurs, des universitaires et des organisations
gouvernementales, précise la même source.
L’université d’Oxford,
comme une évidence…
L’Université d’Oxford se trouve en première position de ce classement mondial,
suivie de l’Université de Cambridge pour la deuxième année consécutive.
L’Université de Yale est le seul nouvel établissement dans le top 10. Le
classement analyse plus de 1.200 universités. Pour
classer l’employabilité des jeunes diplômés, cinq critères sont pris en
considération, à savoir, la réputation de l’employeur, comptant pour 30% du
score final, le prestige des postes occupés par la réputation des alumnis, pour 25%, les partenariats noués avec des
entreprises, pour 25%, la présence d’employeurs présents physiquement sur le
campus durant les 12 derniers mois, pour 10%, enfin, le taux d’emploi des
diplômés dans les 12 mois suivants la fin de leurs études, pour 10% seulement.
Au niveau mondial, l’Asie de l’Est continue sa percée, avec un niveau
d’employabilité en forte croissance. La Chine est la locomotive de la région.
La qualité des cours de ses établissements avaient été relevée dans un
précédent classement de THE. Sans surprise, les Etats-Unis continuent de
dominer le classement, mais un relatif déclin est amorcé. 21 universités
américaines ont quitté le top 150 depuis 2011. Depuis 2004, le Times Higher Education classe les universités du monde pour
former le palmarès.
Les critères des notes sont, entre autres, la qualité de l’enseignement, les
unités de recherche, les perspectives internationales, la réputation des
enseignants et de l’université elle-même, le confort du campus. Il existe un
palmarès pour chaque région du monde : Europe, Asie, Amérique du Nord, Amérique
latine.