ENVIRONNEMENT – ETUDES ET ANALYSES- RISQUE
CLIMATIQUE- ETUDE GLOBAL CLIMATE RISK INDEX 2017
Selon l’indice mondial des risques climatiques, dévoilé ce mardi 4 décembre par la
fondation allemande Germanwatch en marge du sommet du
climat COP24, l’Algérie occupe le 123e rang des pays les plus vulnérables
aux intempéries extrêmes.
Selon cette étude qui couvre la période
1998-2017, la moyenne des pertes économiques en Algérie liées à ces
risques, est estimée à 101.133 millions de dollars et occupe la 101e
place.
Ainsi, suivant la même source, l’Algérie est
mieux classée que de nombreux États, généralement affectés par l’intensité
accrue des tempêtes à l’instar de l’Inde ou de Madagascar. L’Algérie qui a
souffert des inondations et des séismes gère mieux les catastrophes.
L’Algérie est mieux classée que ses voisins le Maroc 124e mais moins positionnée
que la Tunisie 96e.
Selon cet indice, les impacts liés aux
intempéries en 2017 ont été les plus importants jamais enregistrés au cours des
vingt dernières années.
Au total, près de 11.500 personnes sont mortes en 2017 des suites à des
phénomènes météorologiques extrêmes, révèle l’étude en précisant que les
dommages économiques engendrés par ces catastrophes naturelles ont frôlé les
375 milliards de dollars durant l’année écoulée.
Sur les dix pays les plus touchés en 2017,
quatre étaient frappés par les cyclones tropicaux, note l’étude. Porto Rico, le Sri Lanka et la République Dominicaine ont été les
plus durement touchés l’année dernière par des cyclones tropicaux dévastateurs.
Sur la période 1998 à 2017, Porto Rico, le Honduras
et la Birmanie ont été les plus touchés.