HABITAT- VILLE- CONSTANTINE- CHEMIN DES TOURISTES
L’opération de réhabilitation du
Chemin des touristes, maintes fois ajournée (article El Moudjahid., dimanche 19
août 2018), est de nouveau à l’ordre du jour, les autorités
locales, ....., ayant décidé de relancer le chantier à l’arrêt depuis deux ans,
et ce en instruisant le directeur du Tourisme, d’avaliser l’étude du projet,
pierre d’achoppement dans la réalisation de celui-ci. Dans ce contexte, le
responsable a déclaré à la presse qu’un bureau d’études, issu de la wilaya
voisine de Sétif, avait été désigné afin d’accompagner l’entreprise en charge
de l’opération, à savoir la société algérienne des ponts et travaux d’art
(SAPTA), qui avait déjà procédé à quelques menus travaux. L’étude en question
devrait être présentée avant la fin du mois en cours, et le chantier
redémarrera une fois celle-ci approuvée. Fermé aux visiteurs depuis soixante
ans, à la suite des inondations qu’avait connues la ville, le Chemin des touristes
est un dispositif de génie civil conçu par l’ingénieur Frédéric Rémès et inauguré en 1895. Il s’agit d’un sentier d’une
longueur de 2,5 km lequel, accroché aux parois du ravin de Constantine,
permettait de passer d’une rive à l’autre de l’oued Rhumel.
Conscientes de l’énorme potentiel touristique qu’il recèle, les autorités
avaient, dès le début de la décennie, commencé à réfléchir sur l’opportunité de
réhabiliter l’ouvrage, unique en son genre, mais ce n’est qu’à l’occasion des
préparatifs de la manifestation « Constantine capitale de la culture
arabe » que l’idée a pris forme. Cependant, au vu des difficultés d’ordre
technique inhérentes à une telle entreprise, le délai de livraison a été à
plusieurs fois décalé, avant que les travaux ne connaissent un arrêt quasi
total en 2016. Pour rappel, le coût global du projet a été estimé par le
directeur du Tourisme à 60 milliards de centimes.