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Céréales 2017

Date de création: 14-08-2018 10:55
Dernière mise à jour: 14-08-2018 10:55
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AGRICULTURE- CEREALES- CEREALES 2017

 

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La filiale des céréales a enregistré en 2017 une production nationale de 34.702.520 quintaux, soit l'équivalent de 135,3 milliards de da (Ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, fin juillet 2018)

La production globale s'élève à 19.909.570 quintaux (qx) de blé dur, 4.455.460 qx de blé tendre, de 9.696.964 qx d'orge et de 640.175 qx d'avoine, a indiqué la même source. L'année dernière, la superficie emblavée était de 3.509.547 ha contre une superficie ensemencée de 2.370.982 hectares (ha).

La moyenne du rendement en céréales s'élève à 14,6 qx/ha, dont 16,9 qx/ha de blé dur, 12,3 qx/ha de blé tendre, 12,5 qx/ha d'orge et 10,6 qx/ha d'avoine. Les wilayas pionnières en matière de production des céréales en 2017 sont : la wilaya de Tiaret avec une production de 3.600.000 qx, suivie de Tlemcen (1.873.700 qx) et de Bouira (1.833.109 qx).

POPULATION- ETUDES ET ANALYSES- DEMOGRAPHIE- NATALITE- ETUDE MSPRH

Le taux brut de natalité en Algérie, soit l'effectif des naissances vivantes pour 1.000 habitants, est passé de 19,36 pour mille en 2000 à 25,40 pour 1.000 en 2017, soit un taux parmi les "plus élevés dans le monde", indique (mi-juillet 2018)  une étude de la direction de la population au Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Cette évolution "place l'Algérie, une fois de plus, parmi les pays ayant une natalité élevée dans le monde", souligne l'étude présentée à l'occasion de la Journée mondiale de la Population.

L'Algérie "est entrée, depuis plus d'une décennie, dans une dynamique démographique marquée par une augmentation soutenue de la natalité", souligne l'étude, qui rappelle que le volume annuel des naissances vivantes, après avoir baissé de près de la moitié entre 1985 et 2000, passant respectivement de 885.000 à 589.000, ne cesse d'augmenter, dépassant le cap de million en 2014 pour atteindre 1.067.000 naissances vivantes en 2016, suivi d'un léger recul en 2017 avec 1.060.000 naissances vivantes.

Le même document révèle aussi que la fécondité a également enregistré une augmentation entre 2000 et 2017, passant de 2,40 enfants à 3,1 enfants par femme.

A ce rythme, indique l'étude, et en supposant que ce niveau de fécondité augmenterait à 3,5 enfants par femme en 2050, la population algérienne serait de l'ordre de 72,4 millions d'habitants (contre 42 millions actuellement) avec une structure par âge "très contraignante" marquée par plus de personnes à charge (les moins de 20 ans et les 60 ans et plus).

Cette croissance démographique rapide s'inscrit dans un contexte  économique et social fortement impacté par la diminution drastique des ressources financières de l'Etat, induite par la chute des prix du pétrole sur le marché mondial.

 

Cependant, et en tendant vers un niveau de fécondité de 2,1 enfants par femme en 2050, soit le niveau de renouvellement des générations, la population augmenterait à près de 62 millions d'habitants et avec une structure très favorable au développement marquée par un ratio entre population à charge (-20 ans et 60 ans et plus) et population en âge d'activité (20-59 ans) faible, permettrait de tirer pleinement profit du dividende démographique au cours de années (2017-2050), lit-on dans le document,Car une réduction de la fécondité "permettrait un allégement des charges liées à la santé, à l'éducation..., ce qui devrait être mis à profit pour aller vers une avenir plus prospère où tous les citoyens sont autonomes, capables de réaliser pleinement leur potentiel et de vivre en toute  satisfaction et en bonne santé".

Face à l'augmentation de la natalité et de la population, le programme national de planification familiale "reste le principal instrument pour réduire la fécondité des couples en répondant notamment aux besoins non satisfaits estimés à 7% et promouvoir les méthodes modernes efficaces et adaptées à chaque femme en privilégiant les méthodes des longues durée d'action", explique-t-on.

La planification familiale, qui se trouve actuellement intégrée dans l'ensemble des structures de santé de proximité entre 337 centres de planifications familiale (dont 36% offrent au moins 3 méthodes de contraception), 1.528 polycliniques et 1.342 salles de soins, fait ressortir une prévalence totale de l'ordre de 57% dont 48% des méthodes modernes.

L'étude révèle que les écarts selon le milieu de résidence, qui se situaient à 11 points à la fin des années 80, et le niveau socioculturel "ne sont plus significatifs" et que la planification familiale concerne autant les couples habitant le milieu urbain que ceux vivant en milieu rural (57,7% contre 56,1 % en 2013).

Pour ce qui est du niveau d'instruction, l'écart entre les femmes n'ayant pas fréquenté l'école et celles jouissant d'un niveau secondaire et plus est passé de 11,9 points en 1992 à 6,5 points en 2013.

Autres données :

Espérance de vie à la naissance : 77,6 années en 2017 ( 72,5 en 2000)

Taux de mortalité infantile au cours de la premièrec année : 21% en 2017 ( 36,9% en 2000)

Nombre de morts-nés : 12,5% en 2017 (24,7% en 2000)

Taux de mortalité maternelle : 117,4 pour 100 000 naissances  vivants en 1999 ....et 57,7en 2016

Praticiens (Spécialistes, généralistes, dentistes et pharmaciens, secteurs public et privé) : 38 695 en 2000....82 396 en 2016......d’où couverture pour 40 836 000 hbts en 2016, de 1 spécialiste pour 1 620 hbts/ (contre 3 497 en 2000), de 1 généraliste pour 1 275 hbts (contre 1 770 en 2000)/ 1 dentiste pour 3 036 hbts (contre 3 797 en 2000), et 1 pharmacien pour 3 488 hbts (contre 6 333 en 2000)

Plus les Professeurs, docents , maîtres-assistants et résidents : 16 883 en 2016

Personnel paramédical : 127 183  en 2016 (contre 87 012 en 2000 )

Centres hospitalo-universitaires : Hausse de 12 à 15....établissements hospitaliers spécialisés, de 31 à 75.......Etablissements hospitaliers spécialisés mère et enfant : 1 en 2006 et 30 en 2016

Nombre de cliniques médico-chirurgicales privées : 127 en 2003 et 249 en 2016

Consultations spécialisées, généralisées et d’urgences : 103 740 785  en 2016 (contre 36 261 667 en 2000)

Actes opératoires : 345 139 en 2000 et 926 674 en 2016