CULTURE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH-
LIVRES 2017- MON TOP 15 (reconstituée)
1/Mes Indépendances. Chroniques
2010-2016 . Recueil de chroniques de Kamel Daoud. Editions
Barzakhj, Alger 2017, 1000 dinars, 468
pages .
183 textes choisis parmi plus de 2 000
écrits entre 2010 et 2016, dont 21 à peine parus dans d’autres organes de presse que le Quotidien d’Oran
(13 dans des sites internet d’information, 7 dans l’hebdomadaire franaçais Le
Point et 1 dans le quotidien américain The New York Times) , le
premier et grand amour de l’écrivant.....devenu, peu à peu, au fil des
productions quotidiennes, d’abord un chroniqueur de génie, puis un essayiste de
talent, et , enfin, un écrivain reconnu....
Donc, 183 textes , écrits par «un
« diagnosticien du présent » (une formule empruntée à Michel
Foucault), qui, en plus de ses qualités de journaliste chercheur d’’infos’
(nationales et internationales, culturelles, cultuelles, historiques,
sportives, linguistiques, sociales , politiques ,économiques....) a un sens
aiguisé de la formule qui frappe juste, même lorsqu’elle paraît irrespectueuse
....et ne cesse d’ « inventer », grâce à sa maîtrise de la
langue, des phrases toujours chargées de
sens.
L’Auteur : Kamel Daoud , né en 1970 est un enfant de Mostaganem
, vivant à Oran. Journaliste au Quotidien d’Oran durant de très longues
années, il est auteur, déjà, d’un recueil de nouvelles, La préface du nègre
(2008), ayant reçu le fameux Prix
Mohammed Dib...et un roman éclatant, Meurseault, contre-enquête qui a reçu de nombreux prix (Escales
littéraires d’Alger en 2014, et en France , le Goncourt du premier roman, en
2015....), le consacrant internationalement en tant qu’écrivain et en tant que
journaliste –chroniqueur.
Avis : Encore d’autres Prix en perspective ! Des
chroniques de presse certes mais qui, mises bout à bout, sont un vrai essai
philosophique comme on en a raremnt vu
dans notre pays. A ne rater sous aucun prétexte. Mais, attention, à
déguster lentement ! Par ceux qui aiment ....comme par ceux détestent –ou
ne l’aiment pas trop -K . Daoud.
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2/ Hiziya, princesse d’amour
des Ziban. Roman de Lazhari Labter. El Ibriz Editions, Alger
2017, 290 pages, 1 000 dinars
Hiziya bint Ahmed Belbey? Une
princesse d’amour , née en 1855 , issue de la grande et riche famille des
Bouakkaz, établie dans la petite oasis de Sidi Khaled, pas loin de Biskra, de la tribu des Dhouaoudia,
descendants des Beni Hilal. Elle voit le jour en 1855, huit siècles après les
invasions des troupes hilaliennes......Elle allait vivre une des plus belles
histoires d’amour avec son cousin S’ayyad, une histoire d’amour, vécue depuis
l’enfance, qui s’acheva , hélas, top
tôt, avec sa mort inattendue en 1878 , à la fleur de l’âge
L’Auteur : Né à Laghouat en 1952. Il vit et travaille à Alger.
Poète, écrivain, journaliste indépendant, ancien directeur de l’édition à
l’Anep puis des Editions Alpha avant de créer sa propre maison d’édition (qui
porte son nom) . Il a publié un grand nombre d’ouvrages (poésie, essais,
témoignages) en français et en arabe . Hiziya est son premier roman. .
Avis : Un
roman docu-fiction......un nouveau genre (chez nous). Donc, un roman
docu-fiction-étude ! Quasi-complet.
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3/ Zabor ou les psaumes. Roman de Kamel Daoud. Editions Barzakh, Alger 2017,
329 pages, 1 000 dinars.
C’est l’histoire du parcours (très
perturbé) d’un jeune homme , fils mal-aimé d’un riche boucher d’un gros
village..... « futile et oisif, à la vanité absolue (le
village)», coincé entre le désert et la misère. Fils, aussi , d’une première épouse répudiée
(au profit d’une plus jeune et méchante nouvelle épouse) , abandonnée et
décédée....................... Enfant sur-doué mais très mal compris, tout
particulièrement par ses proches , il assimile rapidement les connaissances
imposées par les « récitateurs » de l’école coranique puis
celles fournies par l’école publique......qu’il quittera rapidement après
avoir, estime-t-il « fait le plein ». En lui, s’impose la question
-clé : « Pourquoi écrit-on et lit-on ?
L’ Auteur: Kamel
Daoud , né en 1970, est un enfant de Mostaganem.. Journaliste au Quotidien
d’Oran durant de très longues années (Chronique « Raina Raikoum ») ,
il est auteur, déjà, d’un recueil de nouvelles, « La préface du
nègre » (chez Barzakh en 2008 et en France en 2011 sous le titre « Le
Minautaure »), ayant reçu le fameux
Prix Mohammed Dib...et un roman éclatant, « Meurseault,
contre-enquête » qui a reçu de
nombreux prix (Escales littéraires d’Alger en 2014, et en France , en 2015, le
Goncourt du premier roman, en 2015....), le consacrant internationalement en
tant qu’écrivain et en tant que journaliste –chroniqueur.Son avant-dernier
ouvrage est un recueil de ses chroniques 2010-2016, « Mes
Indépendances », édité en Algérie (Barzakh) et en France (Actes Sud) en
2017. Vivant à Oran, ses chroniques sont publiés dans plusieurs titres de
presse internationaux.
Avis : Lecture
pas facile mais prenante et , surtout, utile pour mieux se comprendre et
comprendre notre société. De la « new-philo’ » de toute beauté .
4/ 1994. Roman de Adlène Meddi. Editions Barzakh . Alger
2017. 345 pages, 800 dinars
Les années 90. Le terrorisme et le
contre-terrorisme. Mais , aussi, une lutte antiterroriste clandestine (pas de
sigle, pas de nom) menée par quatre jeunes gens –des lycéens harrachis
L’Auteur : Né en 1975 à Alger. Etudes en journalisme (Alger) et
en sociologie (Marseille) . Journaliste au quotidien El Watan, collaborateur à
divers médias dont « Le Point » et « Middle East Eye ».
Déjà auteur de deux romans : « Le casse-tête turc » (2002), et
« La Prière du Maure » (2008).
A participé à un ouvrage collectif : « Jours tranquilles
à Alger : Chroniques » (2016). Anime actuellement la rédaction
d’ « El Watan week end ».
Avis : Livre
dense et puissant, c’est indéniable.
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5/ L’Udma et les Udmistes. Contribution
à l’histoire du nationalisme algérien. Etude historique de Malika Rahal. Editions Barzakh ,
Alger 2017, 1 200 dinars, 517 pages .
L’ouvrage est issu d’une thèse de doctorat
menée sous la direction de Benjamin Stora, soutenue en novembre 2008 à Paris
devant un jury composé, entre autres, de
Omar Carlier et de Mohamed Harbi.C’est tout dire quant à la richesse du
travail effectué !
L’Auteur :
Chercheuse à l’Institut d’histoire du temps présent (Cnrs/Paris) . Spécialiste
de l’histoire de la colonisation et elle travaille désormais sur la vie
politique de l’Algérie indépendante. Déjà auteure de « Ali Boumendjel, une
affaire française, une histoire algérienne » (Editions Barzakh, 2011)
Avis : De la rigueur dans la démarche, de la richesse dans les détails ,
de la « vérité » dans les informations recueillies, présentées et
commentées.....
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6/ Nos richesses. Roman de Kaouther Adimi.Editions Barzakh, Alger 2017,
215 pages, 500 dinars.
Edmond Charlot est un personnage de
légende dans le monde du livre, que ce
soit en France ou/et en Algérie.
Installé –en tant que libraire-éditeur -
au 2 bis rue Hamani (ex-Charras)
(juste derrière la Brasserie des Facultés ) dans un minuscule local ,
« Les Vraies Richesses », puis dans un seconde local 18, rue Didouche Mourad (ex- Michelet),
« Rivages » ..et, aussi, à Paris, un certain temps, il avait connu
(et édité, pour bien d’ entre-eux,
leurs premiers livres ) les (futurs) grands noms des Arts et des Lettres.
Personnage de légende donc que Kaouther Adimi fait revivre à travers le journal
(fictif) de Charlot
L’Auteure : Née à Alger en 1986, elle vit à Paris.
Diplômée en lettres modernes et en management des ressources humaines. Premier roman, « Des
ballerines de papicha » (Barzakh, Alger 2010 et Actes Sud en 2011 sous le
titre « L’envers des autres »)
. . Plusieurs prix ....et , nominée aussi, au Goncourt et au
Médicis.Elle décrochera le prix Renaudot des lycéens
. Avis : Gros
travail de recherche.....et très belle écriture.
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7/ Mes cousins des Amériques. Récit de
Arezki Metref. Koukou Editions. Alger
2017, 214 pages, 800 dinars.
Les textes avaient été présentés en
« morceaux » par « Le Soir d’Algérie » . .....L’histoire d’
un « road-trip »
L’Auteur : Né en mai 1952 à Sour El –Ghozlane. Sciences Po’
Alger. Journaliste (El Moudjahid, Algérie Actualité, Horizons, Nouvel Hebdo, Le
Soir d’Algérie...) , écrivain, poète, auteur
de plusieurs recueils de poésie (4), de nouvelles et de romans (5) , de pièces de théâtre (5),
d’essais (3) ......
Avis : Du grand, du très grand « grand reportage » !
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8/ La société algérienne. Choc de la
modernité, crise des valeurs et des croyances. Essai
de Soufiane Djilali, Jil Jadid Editions, Alger 2017, 850 dinars, 206 pages
Une approche iconoclaste et
audacieuse ? Très certainement. Sera –telle acceptée et comprise, pas
sûr ! Une approche de la société algérienne menée lentement, à petit pas,
par souci pédagogique, se démarquant
ainsi des essais habituels sur la question, mais une approche déroulée avec
méthode.
L’Auteur : Docteur
en Immunologie, président du parti politique Jil Jadid (Nouvelle génération),
créé en 2012 . Déjà auteur de deux ouvrages , des essais
(« L ’Algérie, une nation en chantier », Casbah édition 2002 et
« L’Algérie en question », à compte d’auteur, 2001)
Avis : Un
programme politique ? non. Seulement une contribution de grande facture
intellectuelle. Ecriture déchiffrée très facilement .
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9/ Boulevard de l’abîme. Roman de Nourredine Saadi. Editions Barzakh, Alger
2017. 700 dinars, 213 pages
Une belle femme d’origine algérienne –
musulmane- est retrouvée morte en son domicile parisien.Une
« bourgeoise » (quartier chic de Paris) ne manquant (en apparence) de
rien ! Meurtre ? Suicide ? Mort naturelle ? Un inspecteur
est chargé de l’enquête........
L’Auteur : Né à
Constantine, il a fait ses études à Alger où il est prof’ de droit. 1994 :
Il quitte Alger pour la France. S’installe à Douai où il enseigne à
l’Université d’Artois. Auteur de plusieurs livres ..Décédé (à Montpellier)
jeudi 14 décembre 2017.
Avis :
Un auteur aux œuvres toujours torturées et « possédé » par sa
ville natale et son passé.
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10/ Jean Sadek Massebœuf. Intinéraire
d’un médecin algérien (volume 1, 1908-1962). Essai (biographique) de Jean-Louis Massebœuf, Editions
Média Plus, Constantine 2017 (Editions Bouchène, Saint-Denis, 2017) , 1 080
dinars, 244 pages
Le 14 avril 1962, Jean Masseboeuf sort en
homme libre du pénitencier de Casabianca (Corse). Depuis le 7 juillet 1956,
date de son arrestation par la Dst de Ténès (où il exercait en tant que médecin
avec cabinet privé depuis 21 années ) , 2 107 jours se sont écoulés. Très peu
d’Algériens d’origine européenne auront payé un tel tribut à la guerre
d’indépendance. Libéré, il continuera à « militer » en
« travaillant ». Converti à l‘Islam, Sadek (le sincère) repose au cimetière musulman de Constantine.
L’auteur : Neveu de Jean Sadek .
Avis : Un homme (1908-1985) de diagnostic, d’action,
un tempérament fonceur et entier qu l’Algérie re-découvre à travers ce
rigoureux travail d’analyse et de recherche .
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11/ La guerre d’Algérie dans le cinéma
mondial. Mille et une fiches de films
traitant de la guerre d’Algérie à travers le monde.Ouvrage documentaire de Ahmed Bedjaoui. Chihab
Editions, Alger 2016, 397 pages, 1800 dinars
Il a déjà écrit un ouvrage sur le Cinéma
algérien....Une étude approfondie (déjà présenté in « Mediatic ») et
complète sur le 7è art.....durant et juste après la guerre de libération
nationale..
Ce second ouvrage, « né du précédent »
, une monographie relevant d’une recherche documentaire très poussée sur
(presque ,..car il y a , aussi, les archives 45-54 conservées , en France,
par le Service cinéma aux Armées : 157 700 clichés et 1 200
films ) toutes les productions cinématographiques
en liaison avec la guerre d’Algérie : avant, pendant et après !
L’Auteur : Ancien animateur d’une des plus fameuses émissions
sur le cinéma à la Télévision algérienne , diplômé de l’Idhec (Paris), docteur
es-littérature américaine, actuellement professeur d’Université et à l’Ecole
nationale supérieure de Journalisme et des Sciences de l’Inforamtion
d’Alger/Ben Aknoun, directeur artistique du Festival du Film Engagé d’Alger, auteur de deux ouvrages (Chihab Editions), médaillé Frederico Fellini
(Unesco, 2015).
Avis : Un
travail de recherche-inventaire colossal
qui gagnerait à être traduit
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12/Les hommes et toi. Roman de Selma Guettaf (préface de Catherine
Belkhodja). Apic Editions, Alger 2016, 124 pages, 500 dinars.
Une sœur, un frère. Nihed et Rayane. Deux
jeunes vies, deux existences...........qui se séparent.....qui se
« perdent ».......qui se retrouvent....... Des sortes d’enfants
terribles de la nouvelle Algérie.
L’Auteure : Elle
est née à Oran mais vit actuellement à
Paris. Etudes de Lettres modernes. Premier roman « J’aime le Malheur que
tu me causes » aux Editions L. Labter en 2014.
Avis : Très
beau et très bon roman. Ecriture vive, alerte et sincère mais assez tourmentée
comme les vies qui y sont décrites.
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13/ Vivement après-demain ! Essai
de Jacques Attali, Hibr Editions, Alger 2017 , 230 pages, 800 dinars
Dans un ou dix ou quinze ans , en tout cas
avant 2030, « si rien n’est fait », surviendra une catastrophe
.....un tsunami.....qui balaiera un monde obsolète....Nul n’y échappera :
ni les plus riches, ni les plus puissants....Avant qu’une autre société ne soit
reconstruite sur les décombres de la précédente, chacun pleurant un désastre
qu’on aurait pu éviter.
Telle est la bien sombre prévision de
l’auteur
L’Auteur : Prof’,
écrivain, conseiller d’Etat honoraire, conseiller spécial de F. Mitterand à la
Présidence de la République de 81 à 91, fondateur et premier président de la
Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (Bird) à Londres
de 91 à 93…Président d’une entreprise internationale de conseils en stratégies,
etc …etc….Docteur en sciences économiques, diplômé de l’Ecole
Polytechnique, de l’Ecole des Mines, de l’Iep, de l’Ena….Il est aussi
éditorialiste…..auteur de plus de 60 ouvrages traduits dans plus de 20 langues
(essais, biographies,romans, contes pour enfants, pièces de théâtre…...).
Classé comme l’un des cent intellectuels les plus importants du monde.
Avis : Un
« rapport » inquiétant mais aussi porteur d’espoirs pour que l’homme
accepte d’être moins égoïste, de devenir
plus « soi », les Etats moins autoritaristes, les démocrates moins
dogmatiques ,les peuples plus libres et les entreprises moins expansionnistes.
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14/ La débâcle. Roman de Mohamed Sadoun (Préface de Aïssa Kadri)
. Casbah Editions, Alger 2017. 800 dinars, 430 pages
Une vaste saga des tribus de l’Ouest
algérien. Surtout celle d’une tribu, les
Doui Aïssa, faible fraction de la confédération des Béni Amer. Une tribu
nomade , vivant de la terre ( qui, bien qu’ingrate était
nourricière ) et de l’élevage , se croyant forte à jamais à travers le nombre
de bras masculins engendrés, et une foi religieuse réduite à son expression la
plus simple.
L’Auteur :Famille
originaire de la wilaya de Sidi Bel Abbès(père migrant travailleur rural et
maman au foyer) , né dans le sud de la
France en 1973. Haut -fonctionnaire et magistrat après une première
carrière dans l’enseignement .
Avis :De
l’Histoire (d’Algérie pré et post--coloniale) romancée.
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ET, EXCEPTIONNELLEMENT.........car non lu lors de
sa sortie, mais seulement en 2017. Mea-culpa !
15/ Le dernier des livres. Roman
(historique) de Kamal A. Bouayed. Enag Editions, Alger 2014. 950 dinars, 463 pages .
Quelle histoire ! C’est celle qui
raconte en la forme romancée et en plusieurs histoires l’odyssée d’un manuscrit
de Mushaf Uthman, alors produit (en
quatre copies) du temps du troisième
calife, à travers l’Arabie, l’Espagne et le Maghreb.
Tout cela grâce à des vieux manuscrits avec cinq histoires ,
trouvés par hasard du côté de Dellys
L’auteur : Ingénieur
et Docteur en Economie...il a écrit un premier roman qui a fait l‘objet d’une
thèse à l’Université de Constatine
Avis : Da Vinci
Code enfoncé ? Dommage que notre production cinématographique soit
quasi-morte !
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PS : Pour
vos cadeaux de fin d’année,
quelques beaux livres :
-Les Phares d’Algérie. Vigies de la côte :
Photographies de Zinedine Zebar, texte de Mohamed Balhi. Casbah Editions,
Alger. 5 100 dinars. / -Imzad : de Farida Sellal. Casbah Editions,
Alger. 10 700 dinars./ - Racim. L’épopée des maîtres ornemanistes
en Algérie: Zaki Bouzid Editions. 12 550 dinars/ -Bejaia. Capitale des
Lumières : de Abderrahmane Khelifa. Editions Gaia, Alger. 9 000
dinars