CULTURE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH-
LIVRES 2016- MON TOP 15 (reconstituée)
1/ Chroniques de Tanger. Janvier
1994-Janvier 1995. Recueil de textes
journalistiques de Rachid Mimouni . Editions Sedia , Alger 2016 (Stock,
1995) , 213 pages, 700 dinars.
Le monde et la vie du monde en une
cinquantaine de chroniques, certes destinées à la radio (chronique hebdomadaire
à Medi 1), mais dignes de figurer dans la liste d’une des meilleurs
productions d’un de nos meilleurs écrivains
.
Une cinquantaine de chroniques sur le monde
.....et sur l’Algérie.
L’Auteur : Grand écrivain
de la littérature algérienne contemporaine, né en novembre 1945 à
Boudouaou et décédé en février 1995 à Paris des suites d’un hépatite aiguë .
Avis : Une plume talentueuse et lucide, une voix sûre, indignée et ironique , un ton
serein, un style « va-et-vient » katébien . Formidable !
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2/ La morsure du coquelicot.
Roman de Sarah Haidar (Préface de Yannis Youlountas). Apic Editions, Alger
2016. 135 pages, 500 dinars.
Un recueil de confessions de plusieurs
personnages, tous révoltés, rebelles,
libres, emprisonnés, parfois torturés, souvent soumis à d’infâmes chantages,
mais toujours éternels manifestants, , ne voulant « ni Dieu , ni maître » et
n’acceptant aucun « ordre » qui ne peut être qu’oppressif
L’Auteure : Née en 1987 à Alger, Sarah Haidar est écrivaine et
journaliste. Son premier roman, Zanadeka (Apostats), a reçu le Prix
Apulée (2005) décerné par la Bibliothèque Nationale d'Algérie. Virgules en
trombe est son premier livre écrit en français ( Apic , 2013). Il a obtenu,
en 2013, le Prix de l’Escale littéraire
d’Alger
Avis : Le préfacier nous dit qu’à Alger, il a rencontré
« la liberté incarnée », une femme qui « regarde sans poser, qui
regarde sans retenue, qui écrit sans crainte ».
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3/ Histoire politique de l’Algérie,
1954-1984. Etude de Abdelkader Yefsah
(Préface de Salem Chaker) . Enag Editions, Alger 2016 ( Première édition Enap,
Alger 1990) . 479 pages , 950 dinars.
Un grand coup de pied
(d’universitaire rigoureux) dans la fourmilière politique d’un pays enfoncé
dans un système politique inadapté – en
fait depuis 1954, car il y eut simple transposition du pouvoir
« rebelle » , celui du temps de guerre - autour d’un pouvoir en
crise permanente , lieu de luttes , ouvertes ou larvées, occultées du temps de
guerre, mais toujours acharnées , entre
factions et clans.
L’ Auteur : Universitaire, politologue, né en 1952 à Tala
Amara (Tizi Rached), maître de conférences à l’Institut des sciences politiques
d’Alger depuis 1983....avant de partir en France au début des années 90. A disparu de la circulation universitaire
nationale et c’est bien dommage.
Avis : Peut être considéré, à mon avis, comme un des premiers ouvrages universitaires politiques
de niveau scientifique et critique, pratiquant une véritable « pédagogie
de la vérité
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4/Les
printemps du désert. Essai de
Ammar Belhimer. Editions Anep , Alger 2016 , 258 pages, 650 dinars
Un recueil de cinquante –huit ( 58) chroniques parues dans Le Soir d’Algérie
mais ordonnées sous huit (8) grands
sujets , tous sous le thème du « Printemps arabe » ou
« Révolution » .... « le plus grand tsunami qui ait frappé
le monde arabo-musulman » .
L’Auteur : Docteur en droit , professeur de l’enseignement supérieur à
l’Université d’Alger I, ancien journaliste (il a été un des grands animateurs
du Mja) , actuellement chroniqueur au quotidien Le Soir d’Algérie.
Avis : Ecrits et commentaires basés sur une documentation toujours sourcée
et des travaux de recherche solides.....même s’ ils ne sont pas tous
crédibles. U
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5/ L’Aigle et la Plume. Textes choisis 1975-1999.
Recueil d’écrits de Kheireddine
Ameyar (présenté par Taous Ameyar,l’épouse ,
les enfants Nadim et Maya ainsi que par Nordine Azzouz et préfacé par ce
dernier) , Anep Editions, Alger 2016,
565 pages, 1 200 dinars
Un voyage dans un espace- temps incontrôlé et
, de toutes façons , devenu incontrôlable.
Il y a ,aussi et surtout, la vie d’un pays, avec des va et vient , dans
un désordre au départ déroutant mais en définitive éclairant. Une Algérie se fissurant, produisant (ou
ressuscitant) mille et une failles
sociétales, récentes ou lointaines
Et, au milieu, un homme écartelé dans un monde (médiatique et politique)
de plus en plus incompréhensible….qui, après un « long séjour parmi les
hommes, refusa de demeurer avec l’infamie ».
L’Auteur :Journaliste depuis 1966,
fondateur , le 5 octobre1994, avec Bachir Chérif et Baya Gacemi, entre
autres, en pleine « effervescence » islamo-terroriste, le
quotidien de langue française La Tribune. Connu pour sa verve et son
style à nuls autres pareils.
Avis :
A lire absolument , en contextualisant à
chaque fois. Bien saisir la date de parution, le titre de presse et se
souvenir. Car si le personnage Ameyarien
n’avait pas changé , ce sont les autres
qui changeaient constamment .....trop vite ou trop mal à son goût. Quant au
style, il a fait école.
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6/ Un incendie au Paradis. Femmes, religions et
cultures. Recueil de chroniques de
Amin Zaoui. Tafat Editions, Alger 2016,
215 pages, 500 dinars
L’Islam politique d’aujourd’hui , tel qu’il est vécu,
pratiqué et défendu n’est pas, n’est plus compatible avec la société
moderne .
Un livre de protestations et de dénonciations !
Des chroniques ! Des réflexions et des idées sur des faits de société! Il
s’est « attaqué » à tout ce qui ne tourne pas rond , parfois
avec rage
L’Auteur :. Romancier bilingue (arabe et français) ,
auteur prolifique ; et, plusieurs de ses œuvres sont traduites dans
plusieurs autres langues.
Avis : De la philo, de la
littérature, de la politique, de la poésie, de la défense des libertés, du
droit au rêve , du droit à la citoyenneté,
.....mais beaucoup d’amertume et de colère.
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7/L’expérience démocratique en Algérie (1988-1992).
Essai de Myriam Ait-Aoudia,
Koukou Editions, Alger 2016, 346 pages, 1 000 dinars
Le cas algérien, au départ, en tout cas ses toutes
premières années, si prometteur et si porteur de valeurs démocratiques,
bien trop vite analysé à partir de l’
« échec », a permis, ici et là, de repenser les processus de
changement de régime...en Algérie et dans d’autres zones géographiques.
C’est ce que à quoi s’est attelé à montrer et à
démontrer Myriam Ait-Aoudia, dans le cadre d’une recherche rigoureuse et
scientifique, bref universitaire comme
on en souhaiterait tant voir dans notre
pays, en remontant le temps, afin de découvrir les erreurs et les failles...sans
tomber dans les condamnations sans appel.
L’Auteure : Auteure de nombreux articles scientifiques sur les partis
politiques, l’islamisme et les transitions démocratiques
Avis : Trop académique et destiné surtout aux universitaires et aux
étudiants, mais passionnant....pour
tous !
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8/ Pluies d’or. Roman de Mohamed Sari. Chihab Editions, Lieu d’édition non indiqué
(décidemment !) 2015, 156 pages,900 dinars.
Une ville, Ain Karma,.... hier, aujourd’hui.
Donc, tout baigne dans l’huile.....alors que les choses sont en train de
changer : la vision du monde extérieur à travers le prisme des combattants
partant lutter contre le communisme en Afghanistan, le chômage et la misère
rampantes, l’ennui et le désœuvrement des jeunes et , surtout, une
religiosité versant peu à peu dans un fanatisme borné voulant s’imposer par la
force. L’histoire récente du pays avec tous ses faux miracles, ses violences
souvent meurtières, ses phantasmes, ses révoltes.....et ses désillusions
L’Auteur : Ecrivain bilingue (il dit être « un polygame qui
aime deux femmes » , les deux langues, française et arabe) , romancier,
traducteur, critique littéraire, journaliste .
Avis : Roman à l’écriture « réaliste ». Roman dur, cru. Un
roman qui décrit assez bien le bruit et
la fureur annonciateurs de la tragédie des années 90.
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9/ Le jour du séisme. Récit de Nina Bouraoui. Editions Barzakh, Alger 2016 (Editions Stock, Paris,
1999) , 99 pages, 500 dinars
On savait que Nina Bouraoui (Yasmina) a
découvert le pouvoir de l’écriture très jeune......A 9 ans, elle a écrit sa première nouvelle. Une révélation.
L’écriture va devenir son référent , un
exutoire, un échappatoire, un moyen de s’exprimer, d’être elle-même.
Elle vit en France depuis l’âge de 14
ans......sa maman étant d’origine Bretonne . Premier livre en 1991. Premier
succès. Premier Prix
Un (beau) livre qui transcrit le mieux le
déracinement , l’ amour pour la vie telle qu’elle l’auteure conçoit...dans la liberté la plus totale.
Elle va jusqu’au bout de son écriture comme
elle va jusqu’au bout de son choix de vie. Pas peur des mots. Pas peur des
phrases. Un petit livre ....dont chaque page est un séisme
L’Auteure : Née en France (Rennes, 1967) , elle a vécu à Alger jusqu’au
début des années quatre-vingt.
Avis :Un exercice de style original….et réussi. Livre conseillé à ceux qui
veulent écrire et transcrire leurs états d’âme.
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10/ La quatrième épouse. Roman de Kaddour M’hamsadji. Casbah Editions, Alger
2016, 380 pages, 950 dinars
Un roman, paraît-il, commencé il y a
plusieurs années, abandonné , puis repris. De nouveau abandonné, de nouveau
repris ; écrit puis réécrit. Puis oublié. Enfin publié. Complétant ainsi,
pour l’auteur, un thème général favori, celui des aspects de la vie quotidienne
de la société algérienne durant (et juste après) la guerre de libération
nationale . Avec, pour fond de scène, la femme algérienne, dépossédée, luttant,
s’émancipant.....comme l’Algérie. En compagnie d’un homme , lui aussi,
cherchant sa « libération ».
L’Auteur : Auteur de plusieurs ouvrages dans tous les genres
(romans, essais,théâtre, nouvelles , contes, poésie ..) , il a , aussi, écrit
des scenarios et des dialogues de films...et , journaliste (El Moudjahid et
L’Expression en particulier ), il reste encore un des plus grands critiques
littéraires
Avis : Belle(s) histoire(s) de vie, de combat, d’ espoir et d’amour.
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11/ En mission extraordinaire. Carnets
d’un ambassadeur en France 1970-1979.
Mémoires de Mohammed Bedjaoui, Cabah Editions, Alger 2016, 415 pages, 1200
dinars
L’auteur a su maîtriser le piège de
« l’infidélité mémorielle » et éviter le côté « futile et
inutile » des autobiographies.
Il raconte donc tout ou presque tout , en
tout cas, l’essentiel, avec , au passage, comme si de rien n’était (c’est un
art qu’il cultive avec élégance )
L’Auteur : Durant la
guerre d’indépendance, il a été conseiller juridique du Gouvernement provisoire
de la République algériennne(Gpra) et chef de cabinet du Président Ferhat
Abbas. Il figurait aussi parmi la délégation algérienne lors des négociations
d’Evian. Avant de présider le Conseil constitutionnel à partir de 2002[], Mohamed Bejaoui a été président de la
Commission de Surveillance de l’élection présidentielle du 15 avril 1999.Il est
nommé ministre des Affaires étrangères du 1er mai 2005 au 4 juin 2007. Avant
cela, il a occupé un poste ministériel durant la période 1964-1971. Il était
ministre de la Justice, garde des Sceaux. Après avoir quitté le gouvernement,
il a été désigné ambassadeur en France ( où il a été fait Commandeur de
la Légion d’honneur, puis Grand officier ...et il fut , même , membre
d’un éphémère Haut Comité de la langue française), et auprès de l’Unesco (1971-1979).
Il fut promu ambassadeur,
représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York jusqu’à
1982. Titulaire de plusieurs diplômes, M. Bejaoui a été juge à la Cour
internationale de justice de La Haye pendant près de vingt ans (1982-2001),
puis président de Chambre (1984-1986) et président de la Cour (1994-1997).
Bedjaoui est l’auteur d’une dizaine
d’ouvrages et de dizaines d’articles et d’études qui font autorité en droit
international
Avis : Manuel du métier (difficile et délicat ) de diplomate.
Se lit comme un long roman.......d’amour, continuellement contrarié (entre les
deux pays que sont l’Algérie et la France) ...l’ambassadeur étant le
« médiateur ».
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12/ Le sanglot du chardonneret. Nouvelles de Farid Benyoucef. Casbah Editions, ,
Alger 2015, 158 pages, 500 dinars
Sept nouvelles toutes aussi belles les unes
que les autres, avec des titres recherchés ne laissant rien deviner de ce que
sera l’histoire (assez concentrée comme toute bonne nouvelle ) et surtout sa
« chute », qualité indéniable , presque inattendue. Une fin qui
surprend bien plus que l’histoire elle-même.
La
plus émouvante est bien celle dont le titre orne la page de couverture.
« Le sanglot du chardonneret » ou l’affection d’un petit oiseau
(originaire de Kabylie) qui, apprivoisé
par une famille palestinienne, l’aide par son gazouillis à surmonter les épreuves et les peines, et arrive à jouer le rôle de lien épistolaire
(et bien plus) entre un mari, à partir de sa prison israélienne et l’ épouse (à
Ghaza)
L’Auteur : Enseignant à l’Université d’ Alger (Economie
financière)….et consultant….et poète, peintre…et collaborateur occasionnel de
la presse . La nouvelle qui a donné son
titre à cet ouvrage a reçu le premier prix au concours littéraire de la Ville
d’Alger (2014)
Avis : Du très bon,
du bon et du moyennement bon.
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13/ Des pierres dans ma poche. Roman
de Kaouther Adimi. Editions Barzakh ,
Alger 2015, 176 pages, 600 dinars
L’héroine va , très bientôt, avoir 30 ans.
Elle est d’un niveau d’instruction supérieur. Certes, elle pense qu’elle est
pas belle , alors qu’elle n’est pas
laide du tout (« Je suis une barre médiane », dit-elle….. « Bien
au milieu, pas devant , pas derrière, pas laide, pas magnifique »). Elle a
un travail bien rémunéré ; un travail qu’elle aime bien. Elle a son propre
logement (loué). Elle s’est « libérée » de la famille et de leurs
questions d’un autre temps, d’un autre monde….Mais, elle vit loin de son pays
natal, l’Algérie . Et, elle s’aperçoit alors qu’aussi bien à Paris qu à Alger,
le célibat (d’une femme qui vogue vers la trentaine) n’est pas chose aisée à
vivre.
L’Auteure : Née en 1986
à Alger, elle vit et travaille , aujourd’hui, à Paris.Par le passé, elle
avait même été, , un instant assez court,
journaliste à El Watan . Plusieurs prix :Prix du Festival
international de la littérature et du livre de jeunesse d’Alger 2008, Prix du jeune écrivain de langue françasie
en 2006, Prix de la Vocation en 2011, Prix du roman de la Fondation
France-Algérie 2015…
Avis : Un véritable dessert, léger et délicieux. Avec , cependant, une fin
(le dernier chapitre) assez tristounette
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14/L’effacement. Roman de Samir Toumi. Editions Barzakh , Alger 2016, 214 pages, 700
dinars
Un livre presque de fiction mais, en
réalité, décrivant, des situations bien
réelles
C’est l’histoire d’une famille de
« bourgeois » dont le père , glorieux (et tyrannique, mais il ne le
savait pas) moudjahid, diplomate puis
ministre brillantissime, devenu assez riche. Deux garçons, plus ou moins
« ratés » ayant grandi dans
l’ambiance des années « conviviales » et d’un Club des Pins « réservé » à la
« nomenklarua » du moment (Ah ! la Crique et ses boums...).
Une éducation « libre » et en
apparence heureuse, rattrapé rapidement par la réalité.
Décès du père, un frère (l’aîné, sociable et
impétueux ,un « rebelle ») qui
, après avoir fait la fête en Algérie, part à l’étranger se noyer dans les
mauvaises affaires , l’alcool et la
drogue...certainement pour fuir le père.
Cadre très moyen et déjà transparent (un
« planqué », un « autiste », un « lâche » selon
le frère, réservé et discret comme sa
mère) dans une entreprise nationale où il avait été « casé » grâce au
piston et le passé et le nom du père, le cadet qui a toujours vécu dans l’ombre
de son frère et surtout dans l’admiration d’un père
« héroïsé »....sombre , la quarantaine pointant, dans une étrange
maladie. Le « syndrome de l’effacement »...
L’Auteur : Né en 1968, vit et
travaille à Alger où il dirige une entreprise de consiel. Premier livre :
« Le Cri » (Barzakh Editions, 2013)
Avis : Si « Le cri » abordait la relation (compliquée) jeune
individu-ville, celui –ci concerne la relation (encore plus compliquée) jeune
indivudu-pays . Ecriture linéaire et droit au but. Se lit d’un seul
trait.Déconseillé aux enfants de moudjahidine sacralisant (trop) des papas
ayant bien réussi leur vie
« d’après »...ainsi qu’aux enfants « tchi-tchi » élevés
« à la dure ». Non ! en définitive conseillé comme moyen
thérapeutique pour se découvrir et peut-être guérir en cas.....
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15/ Dédales. La nuit de la grande
discorde. Roman de H’mida
Ayachi(traduit de l’arabe par Lotfi Nia. Editions en arabe en 2000) . Editions Barzakh, Alger 2016, 270 pages,
950 dinars.
Une livre qui commence fort, très fort avec
la description –plus que réaliste , l’horreur dégoulinant des pages, chaque
ligne étant une arme de destruction individuelle - d’un
massacre de plusieurs dizaines de villageois par une horde de terroristes
islamistes sanguinaires .C’est donc dans les dédales de la mort brutale que
nous entraîne l’auteur. Plusieurs dédales : Le dédale du malheur (les
massacres « à la chaîne »/ Le dédale de la blessure (Vies et
mort de journalistes) /Le dédale de la poussière (Discours démocratique et
réalités du « pouvoir »/ Le dédale du dédale (Vie et masacres
maquisards) / Le dédale des cauchemars (Le cauchemar continue) .....chacun
d’entre-eux partant d’une hiane des « autres » et finissant dans des
carnages inexplicables.
L’Auteur : Journaliste, auteur et acteur de théâtre, admirateur de Kateb
Yacine, né en 1958 à Sidi Bel Abbès,
diplômé en sciences politiques. A fondé et dirigé le quotidien (en arabe puis aussi en francças, Djazair
News, qui ne paraît plus) , actuellement, entre autres,
éditorialiste-chroniqueur dans El Hayate, un quotidien arabophone
Avis : Prose, poésie, écriture de théâtre, références
littéraires, références religieuses, références historiques, analyses
politiques....un mélange prenant , poignant, qui fait voyager dans le temps et
l’espace , et.......cultive..Sang et violence garantie !
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PS : Pour vos cadeaux de fin d’année, 4
merveilleux ouvrages.
- Universelle Algérie. Les sites
inscrits au Patrimoine mondial. Zaki Bouzid Editions, 8 600 Da
-Tlemcen. Cité des sources. Promenade littéraire et artistique. Zaki
Bouzid Editions, 8 200 Da
-Les Phares d’Algérie. Vigies de la côte
. De Mohamed Balhi et Zinedine Zebar (pour les photographies). Casbah Editions,
5 000 Da
- Imzad . De Farida Sellal.
Casbah Editions, 10 500 DA