CULTURE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH-
LIVRES 2015- MON TOP 10 (reconstituée)
I/ Fils du Shéol. Roman de Anouar Benmalek. Casbah Editions Alger 2015 ,
409 pages, 950 dinars
C’est l’histoire du jeune Karl, allemand , embarqué dans un fourgon à
bestiaux à destination des usines de mort nazies, installées en Pologne . Parce
que Juif ! Il est gazé comme des millions d’autres.
Il est « condamné » , depuis l’
« étrange séjour des morts », le « Shéol », à regarder
vivre, souffrir et mourir les
siens
L’Auteur :Il est né à Casablanca en 1956. Ecrivain, poète,
journaliste, enseignant universitaire, un des fondateurs du Comité algérien
contre la torture, plusieurs fois récompensé, auteur d’un grand nombre
d’ouvrages : des romans (dont « Ô Maria » en 2006,
« L’Amour Loup » en 2014, « Chroniques de l’Algérie
amère » en 2011…..), de la poésie (en 1984 et 2005), des
nouvelles… Aujourd’hui, à peine 58 ans, poète, romancier ,essayiste, enseignant
universitaire (mathématicien) , journaliste (Algérie Actualités) … L’auteur est
un grand amoureux des voyages, ayant vécu cinq ans en Ukraine du temps de
l’Urss. Il a publié de grands reportages au Liban et en Syrie.Il a pris le chemin de l’exil avec le début de la
décennie rouge.Grand dénonciateur de la torture, il a été Sg du Comité national
contre la torture après les événements d’Octobre 88.
Avis :Ça ne se lit pas, ça s’ingurgite. Pour moi, le livre de
l’année.Une histoire lointaine, qui remonte à bien longtemps, mais une histoire
qui concerne toute l’humanité…..Une humanité qui bascule , toujours, si
facilement , dans l’inhumanité et l’horreur.L’histoire bégaie : Avant-hier
, les Héreros de Namibie, hier les Juifs, aujourd’hui les Palestiniens !A
qui le tour ?
Interdit de lire aux moins de dix-huit ans,
tant l’horreur de l’inhumanité prussienne puis nazie, est décrite avec force
détails et vous noue les tripes, avec une envie monstre de vomir .On aurait
aimé tellement voir l’auteur, ou un autre, écrire un livre de même qualité sur
les méfaits du colonialisme français en Algérie.
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II/ La dernière nuit du Rais. Roman de Yasmina Khadra.Casbah Editions, Alger 2015 , 207 pages, 850 dinars
Il méprisait Saddam Hussein pris, caché dans
un puits. Il s’est fait prendre, lui,
Mouammar Kadhafi, du clan des Ghous, maîtres du Fezzan, terré au fond
d’une canalisation agricole, lors de sa fuite. Hussein a fini pendu. Lui s’est
fait lapidé par son peuple.
Vie et mort d’un dictateur sanguinaire et
mégalomane….
Mais l’auteur ne raconte pas que ça ! Il
va plus loin et, à travers le personnage du Guide, du Raïs, à travers sa
« résistance » pathétique et sa fuite éperdue , il décortique les
ressorts du « Pouvoir »
L’Auteur : Yasmina Khadra, vous connaissez ? Pour ceux qui ne
l’aiment pas, on signalera seulement que la plupart de ses romans sont traduits
dans près de cinquante pays, qu’il a obtenu plusieurs prix en Algérie et à
l’étranger et que certaines de ses œuvres ( L’Attentat, Ce que le jour doit à
la nuit….) ont été portées à l’écran.
Avis : Un livre plus que réussi !Tous les détails, ou presque
tous,mais aussi de l’histoire et de la psycho-sociologie, sur la fin peu glorieuse, d’un dictateur
arabo-islamo-« marxiste » -internationaliste-« révolutionnaire »
…qui se prenait pour , sinon un prophète, du moins un Guide invincible
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III / J’ai vécu le pire et le meilleur. Mémoires de Mohamed Said Mazouzi , recueillis par
Lahcène Moussaoui. Casbah
Editions, Alger, 2015, 431 pages, 1 250 dinars
C’est le grand livre d’une grande vie d’un
grand bonhomme . Un personnage fabuleux qui relate ,simplement, tout un immense
pan de l’histoire de l’Algérie. Avec des
mots simples, avec des descriptions franches et claires .
L’Auteur : Il est né en 1924 à Alger , au cœur de la Casbah (chez ses
grands parents). Fils de caïd et petit-fils de caïd et petit-fils d’un mufti
malékite de la Mosquée d’Alger, il a grandi en Kabylie, à Thassedart (Makouda).
Enfance dans une famille relativement aisée, des études à l’école coranique et
à l’école publique….Dellys…Lycée Bugeaud d’Alger (futur Abdelkader) , Lycée de
Ben Aknoun (futur El Mokrani). Un matheux obligé à faire la section classique
avec du latin . Mais aussi, déjà, un bagarreur et un révolté. Septembre 39,
l’envol académique est brisé par les
« préparatifs » de la guerre et retour au bercail dans
une famille dont il était séparé depuis 7 annnées.Des mois terribles . Dès
l’âge de douze ans, il sait déjà manier le fusil. Suite à un attentat perpétré
contre un bachagha, il est arrêté le 15 septembre 1945….
Avis : Il était temps.On en avait tellement besoin de ces
exemples d’engagement sans faille , de convictions
inébranlables, d’humilité , de bonté et de calme à toute épreuve , de hauteur de vues, de
modernisme et de progressisme. Au passage, bravo à Lahcène Moussaoui, qui
sollicité par notre héros, a su recueillir, avec fidélité, l’aventure fabuleuse
de Si Moh Saa et la « retranscrire » avec clarté.
Pages les plus prenantes , les plus
émouvantes , de la 99ème à la
204ème , celles décrivant les premières journées de liberté dans une
Algérie enfin indépendante. On (je pense tout particulièrement à ceux qui ont
vécu ces moments, moi y compris) en a les larmes aux yeux.
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IV/ Maloula. Roman ( inachevé) de Kheiredine Ameyar. Préface
de Maya et Taous Ameyar et présentation de
Nadim Ameyar. Editions Anep,
Alger 2015, 141 pages, 500 dinars
Un livre inachevé ? peut-être !
mais complet, certainement. C‘est un livre si « intense » qu’il a
tout dit, à travers des lieux et des portraits qui, en apparence, n’ont rien à
voir les uns avec les autres , mais qui sont, en fait, liés par l’Histoire des
hommes.
Un voyage dans un espace- temps incontrôlé et
, de toutes façons , devenu incontrôlable.
Il y a ,aussi et surtout, la vie d’un pays, avec des va et vient , dans
un désordre au départ déroutant mais en définitive éclairant. Une Algérie se fissurant, produisant (ou
ressuscitant) mille et une failles
sociétales, récentes ou lointaines
Et, au milieu, un homme écartelé dans un monde (politique) de plus en
plus incompréhensible….qui, après un « long séjour parmi les hommes,
refusa de demeurer avec l’infamie »
L’Auteur : Né en 1946, diplômé des premières promotions (la
seconde francophone, je crois, en compagnie de Abdou B et de Talmat Amor-Ali et
d’autres grands noms de la presse nationale : Hamdi, Sobhi, Ayache… ) de
la première Ecole nationale supérieure de journalisme, alors sise Rue Jacques
Cartier (Alger-centre) à la fin des
années 60 , svp ! en pleine effervescence intellectuelle . Il travaille
dans plusieurs journaux et revues nationales : Chaîne 3, El Moudjahid-quotidien, Algérie Actualités
(dont il fut le Directeur de rédaction,
du temps de Hamrouche….avant de
subir le « licenciement
ghozalien » ) , Révolution africaine où il créa Afric 1 sports, El
Moudjahid de nouveau, La Nation (journal de satut privé) ….puis , la loi
d’avril 90 aidant , il fonde, le 5 octobre1994, avec Bachir Chérif et Baya
Gacemi, entre autres, en pleine « effervescence »
islamo-terroriste, le quotidien de langue française La Tribune. Connu pour sa
verve et son style à nuls autres pareils.
Avis : Un livre à grande portée philosophique…à lire et à méditer.
Mais qui, dans notre pays, se soucie de
philosophie, aujourd’hui ?
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V/
Hizya . Roman de Maïssa Bey. Editions Barzakh, Alger 2015,
297 pages, 900 dinars
En somme, l’histoire est assez banale…….et
c’est ce qui fait son importance. En ce sens qu’elle concerne toute une
population de jeunes ….filles en fleurs……vivant dans une société entourée de
modernité mais encore bloquée dans des archaïsmes sociétaux . Un monde en voie
de disparition mais qui résiste, qui résiste, brimant ou brisant les espoirs et
, parfois, des vies.
Dur, dur, de se sortir d’une réalité et d’une
société qui interdit le rêve.
18 pages de très, très beau
cadeau ; le poème intégral, en
arabe et en français – une traduction de Constantin Louis Sonneck datant
de 1902 - « Hizya » de Mohamed Ben Guittoun,
avec ses notes explicatives
L’Auteure : Née en 1950 à Ksar El Boukhari, études
universitaires,enseignante de français, militante active de l’action
associative (en faveur du livre et de la lecture) , auteure d’un grand nombre
de romans (des poèmes , des nouvelles et des pièces de théâtre aussi) et
lauréate de plusieurs prix (Grand prix des libraires algériens pour l’ensemble
de son œuvre en 2005, Grand prix du roman francophone du Sila 2008…..) , vivant
en Algérie …….
Avis : Un véritable manuel d’émancipation féminine (avortée !)!
Ecriture à deux voix assez originale: l’une qui raconte la vraie vie ,
quotidienne, à la première personne du
singulier (le « je ») ,
l’autre (la voix du subconscient) qui revient sur les contradictions de la
société et sur la vie intime.
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VI/
La Maquisarde. Roman-essai de
Nora Hamdi. Editions Sedia, Alger
2015 ,141 pages, 600 dinars
La phrase de la fin de l’ouvrage :
« Je suis fière de ma mère, mon héroïne », résume à elle toute seule
l’histoire .
Une petite fille (encore que ,pour l’époque,
seize ans, c’est déjà l’antichambre de la vie de femme-femme ) qui se retrouve
plongée brutalement , sans trop bien en comprendre les tenants et aboutissants,
dans son hameau perdu dans la montagne kabyle (le village le plus proche, à
trois heures de marche, est Mirabeau) , dans la lutte de libération nationale.
L’Auteure : Artiste , romancière et réalisatrice (cinéma). Née
en 68 en France (à Argenteuil) de parents algériens d’origine kabyle. Auteure
de plusieurs romans dont le premier a été adapté au cinéma en 2008. Elle a même
co-écrit une bande dessinée. Prépare
un film sur le combat des femmes durant la guerre d’Algérie, sur la base
de ce livre sur sa mère…et sur son oncle, lui aussi maquisard
Avis :
Un grand et immense chant d’admiration et d’amour d’une fille pour une (sa)
mère Algérienne qui s’est construite , encore bien jeune , dans la guerre….et
qui a élévé par la suite, douze enfants sans jamais trop revenir sur un passé
douloureux.
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VII/ La traversée du somnambule.
Chroniques du mentir/vrai. Ouvrage de
Arezki Metref (Préface de Boualem Sansal) . Koukou Editions, Alger 2015, 193
pages, 500 dinars
On est bien loin des chroniques au sens
classique du terme. C’est plutôt le roman d’une longue ballade en
« littérature »…..à la rencontre de pays, de villes, d’hommes et de
femmes, rencontrés parfois par hasard, ou dans le cadre d’une
mission ; d’idées parfois
révolutionnaires , en tout cas toutes voulant « changer le monde ».
On a donc un mélange heureux d’écriture , et
le préfacier, Boualem Sansal, ne s’y est pas trompé en évoquant , au-delà de l’expérience,
une « magie » et la « touche innocente du maître » dans les
« vingt-sept leçons d’écriture »
L’Auteur : Né à Sour el Ghozlane en 1952, famille originaire d’Ait Yenni,
Sciences Po’ Alger, Journaliste ( l’Unité, Révolution africaine, El Moudjahid,
Algérie Actualités, …et, avec T. Djaout, Ruptures dont il est le Rédacteur en
chef ) , écrivain (nouvelles, pièces de théâtre, essais, romans,
anthologies, …) , poète…..et, aussi ,
peintre . Parti en France en 1993. Collabore régulièrement avec la presse
nationale , dont l’Hebdo libéré et, maintenant régulièrement , depuis 2004, Le
Soir d’Algérie (Chroniques) .
Avis :Du grand reportage , du portrait, de l’ambiance, de l’âme :
une formidable « traversée du monde de la culture universelle ».En
somnanbule éveillé, il prouve que pour faire pendant aux
« orientalistes », nous pouvons avoir aussi nos
« occidentalistes ». « Un recueil de textes sans doute le plus
littéraire de sa production » selon Ahmed Halli…..qui dit toujours vrai.
Comme son ami. Il faut les croire !
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VIII/ L’Etoile d’Alger. Roman de Aziz Chouaki. Chihab Editions, Alger
2015 , 233 pages, 650 dinars
Voilà donc un ouvrage publié ,aussi, en Allemagne, aux Usa et en
Italie (avec un Prix à la clé, en 2004) , porté à l’écran et sur scène en
chorégraphie hip-hop.Un livre qui nous replonge dans l’univers algérois du tout
début des années 90. Avec une société,
surtout celle des quartiers populaires et populeux, de plus en plus à l’étroit
dans des logements plus proches des dortoirs et des taudis , qui se prépare à
exploser face aux inégalités socio-économiques, au chômage, à la vie chère, à
la misère rampante et à la crasse des idées ….avec ,en face, des couches de
nouveaux riches de plus en plus arrogants. Tout un système qui ne voulait pas
changer mais qu’il fallait faire péter.
L’Auteur : Musicien, romancier, dramaturge (son théâtre est
fréquemment monté….à l’étranger), né en 51 à Tizi Rached.Il a été, aussi ,
journaliste (Nouvel Hebdo) et il avait été obligé de s’exiler pour échapper au
terrorisme islamiste.
Avis : Publié pour la première fois en 1997. Une écriture rapide,
comme des rafales de mitraillette (à la mode dans le milieu journalistique
francophone, à la fin des années 70 et durant les années 80). Une forme romanesque
ultra-moderne et si originale non encore
retrouvée chez ceux qui ont suivi et, parfois « perçé ».
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IX/
Traverses d’Alger. Nouvelles de
Ameziane Ferhani. Chihab Editions, Alger 2015, 236 pages, 880 dinars
Treize nouvelles. Certainement, un chiffre
porte-bonheur pour l’auteur qui sait contourner les situations les plus noires
ou les plus difficiles. Les rendre compréhensibles , acceptables et parfois
admirables grâce à son sens poétique et ,aussi, à de l’humour. Tout en douceur.De la prose
finement ciselé
Treize nouvelles, assez courtes certes mais
assez suffisantes pour décrire des situations - parfois dramatiques durant les
années 90- des gens , des comportements….tous tirés de
la vie quotidienne, ceux que l’on côtoie, mais que l’on ne voit pas ou, alors,
rapidement oubliés
L’Auteur : Né en 1954 à Alger, sociologue…..il a été (et reste
encore) journaliste avec une préférence , la « Culturelle » :
Parcours Maghrébins, Algérie Actualités, El Watan….
Avis : Des écrits simples sur des vies simples dans un pays (en
apparence )simple. De plus, on en apprend des choses : sur la qualité
de la peinture (en bâtiment), sur la confection d’un rapport de police, sur les
hirondelles…. dont celle « des mosquées »….Dans un paysage littéraire
« misérabiliste », dramatisant tout et n’importe quoi, enfin une bulle d’air frais. Dans un pays
extrêmement pollué, une
« mi-temps » (le temps de lire) pour retrouver son souffle. Malgré
tout, le passé a du bon et la vie reste belle !
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X/
Chuchotements. Roman de Leila
Aslaoui-Hemmadi. Editions Dalimen, Alger 2015 , 381 pages, 850
dinars
Hourria……(avec 2 r) pour bien affirmer le
principe de Liberté. C’est le prénom de l’héroïne . Une femme , citadine pur
jus, fière de sa « bourgeoisité », attachée aux valeurs familiales de
base mais se voulant moderne et universelle….qui se retrouve (presque) seule à
gérer une famille décimée par la
répression (durant la période coloniale) , par les dérives
« révolutionnaires » (du temps de la guerre de libération nationale)
, par la « hogra » ( du temps du parti unique) et par les assassinats
(durant la décennie rouge). Ne reste plus que les femmes !
L’Auteur : Née à Alger, licenciée en droit et diplômée de l’Iep de
l’Université d’Alger (les années 60 ! Il n’y en avait qu’une ) . Longue
carrière dans la magistrature, ministre de la Jeunesse et des Sports
(gouvernement de Sid Ahmed Ghozali), secrétaire d’Etat à la Solidarité
nationale (gouvernement de Mokdad Sifi) . Démissionnaire en septembre 1994 pour
marquer son désaccord aux pouparlers entre le pouvoir en place et l’ex-Fis
(dissous) . Epoux asssassiné par des
terroristes dans son cabinet de chirurgien-dentiste. Auteure de plusieurs
ouvrages, combat incessant pour la démocratie et la République et contre le
radicalisme religieux et le terrorisme,
détentrice de plusieurs prix …..
Avis : Un livre doux –amer, nostalgique , à lire en silence, loin de
tout bruit. Contient une rage (contenue
mais décidée) de convaincre.Très beau dessin de couverture
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*Ouvrages tous édités en Algérie et diffusés
en 2015
PS : Quelques idées de très, très beaux cadeaux de fin d ’année (textes et
photos sublimissimes) :
Assouf N’Ténéré…..de Farida Sellal. Casbah Editions, Alger 2015, 269
pages, 5 500 dinars
Algeria-Palaces and Splendid Residences….par plusieurs auteurs (Soufi, Bouchenaki….).Zaki
Bouzid Editions, Alger 2014, 431 pages, 9 800 dinars (3 éditions : arabe,
français, anglais)
Villas et Palais d’Alger, du XVIIIè siècle
à nos jours…..de Marion Vidal-Bue.
Edif 2000, Alger 2015 ( ?) ,307 pages, 4 600 dinars
Encyclopédie illustrée de l’Islam…..de Raana Bokhari et Dr Mohammed Seddon. Berti
Editions, Alger 2015 ( ?), 256 pages, 2 500 dinars (2 éditions :
arabe, français)