POPULATION- DEMOGRAPHIE- POPULATION JANVIER 2018- ONS
La population
résidente totale en Algérie a atteint 42,2 millions d`habitants au 1er janvier
2018 (contre 41,3
millions d’habitants au 1er janvier 2017 et 40,4 millions au 1er janvier 2016),
selon l’ `Office national des statistiques (ONS, 28 juin 2018).
L’année 2017
a connu un volume de naissances vivantes dépassant pour la quatrième année
consécutive le seuil d’un (1) million de naissances.
Il a ainsi été
enregistré 1,06 million de naissances vivantes auprès des services de l’état
civil en 2017, en recul de 0,7% par rapport à 2016, composées de 541.189
garçons et de 518.325 filles. Ce qui donne
une répartition des naissances par sexe de 104 garçons pour 100 filles.
Les 5 premières wilayas qui ont enregistré
le plus grand nombre de naissances vivantes sont Alger (102.025 naissances),
Sétif (53.328), Oran (41.285), Constantine (38.112) et Batna (36.808).
Par ailleurs,
on assiste à une stagnation de la fécondité par rapport au niveau observé en
2016, avec un niveau de 3,1 enfants par femme.
Selon l’ONS,
l’accroissement naturel enregistré durant l’année 2017 a atteint 870.000
personnes, soit un taux d’accroissement de 2,09%.
Depuis 1990,
la population algérienne est passée de 25 millions d’habitants à 34,1 millions
en 2007 et à 42,2 millions au 1er janvier 2018.
Entre 2000 et
2009, le taux d’accroissement naturel était inférieur à 2% avant de franchir ce
taux depuis 2010, observe l’ONS.
Quant à la répartition de la population algérienne par sexe, le nombre
d’hommes dépasse légèrement celui des femmes: Sur une population de 41,72
millions enregistrée au 1er juillet 2017, 21,1 millions sont de sexe mâle et
20,59 millions sont de sexe féminin.
Pour ce qui
concerne les tranches d’âge de la population, il est constaté que les moins de
25 ans ont été de 18,76 millions d’individus, soit 45% de la population
globale.
La population
des moins de 30 ans a été de 22,48 millions, soit 54% de la population globale.
Augmentation des décès, stagnation de l’espérance de vie
Concernant la
mortalité générale, l’année 2017 a enregistré 190.000 décès, soit 10.000 décès
de plus par rapport à 2016.
Quant à l’espérance de
vie, elle a été de 77,6 ans avec 76,9 ans pour les hommes et 78,2 ans pour les
femmes.
Pour ce qui
est la mortalité infantile, le volume des décès des enfants de moins d’un (1)
an a atteint 22.240 en 2017, correspondant à une diminution pratiquement
négligeable (31 décès en moins).
Quant au
nombre de mort-nés, il a connu une diminution de 7% par rapport à 2016, avec un
nombre de 13.412 cas en 2017.
Par ailleurs, l’ONS indique que le volume des mariages enregistrés
continue son recul enclenché depuis 2014, alors qu’il y a eu une hausse
significative de l’effectif des divorces.
Dans ce sens,
l’Office relève que l’année 2017 a connu une baisse substantielle dans le
volume des mariages, soit 340.000 unions, en baisse de 5% par rapport à 2016.
L’effectif
des divorces enregistrés par les services du ministère de la Justice fait ressortir
un volume de 65.637 ruptures d’unions prononcées au cours de l’année 2017, soit
une augmentation relative de 5,3% par rapport à l’année 2016.
Sous l’hypothèse que le rythme de croissance
de l’année 2017 se maintiendrait pour l’année 2018, l’ONS prévoit une
population résidente totale de 43,4 millions au 1er janvier 2019.
Dans ses perspectives de l’évolution de la population algérienne
jusqu’à 2040, l’ONS avance que sous l’hypothèse d’atteindre un indice
conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants/femme et d’une espérance de vie de 82
ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes, la population résidente en
Algérie atteindra un nombre de 44,253 millions en 2020, de 51,352 millions en
2030 et de 57,65 millions en 2040.
Ces mêmes
projections montrent que la population des plus de 70 ans passera de 1,6
million de personnes en 2018 à 5 millions en 2040.
Quant à la population des moins de 30 ans,
elle passera de 22,73 millions en 2018 à 27,1 millions en 2040