Selon l’économiste en chef du groupe pétrolier britannique Bp,Christof Ruehl (11 septembre 2007 , lors d’une conférence sur les perspectives mondiales énergétiques en 2007) , l’Algérie est assurée de produire du pétrole encore pendant 17 années ,avec un volume de réserves estimées à 12,5 milliards de barils.
En ce qui concerne le gaz, le pays est assuré d’un demi-siècle (53 ans) de production, avec un niveau de réserves prouvées de 4,5 trillons de m3.
De son côté, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khellil, indique (15 septembre 2007), lors d’une intervention radiophonique), que les réserves formulées recensées sont, pour le pétrole, aux alentours de 38 milliards de barils, soit le même volume qu’en 1971…..en rappelant qu’en 1971, « on disait que l’Algérie n’en aurait plus que pour 20 ans de production de pétrole. Pour lui, les réserves actuelles représentent l’équivalent de 72 ans de production et « personne ne peut dire, aujourd’hui, combien il reste car nous n’avons pas encore découvert toutes nos réserves ».
Le 16 janvier 2008, le ministre, invité à une conférence –débat organisé par le MDI (Alger) revenait sur le sujet, en indiquant que les réserves algériennes de brut peuvent durer 30 à 40 ans. « On disait qu’il n’y aurait pas de pétrole en Algérie en 2000. Or, les réserves de pétrole à cette échéance étaient équivalentes à celles de 1971. Plus d’un (1) milliard de tonnes de réserves prouvées récupérables. Une étude de la SN Repal disait, dans les années 60, qu’il n’y aurait plus de pétrole dans les années 70. On prédisait, dans les années 70, qu’il n’y aurait plus de pétrole dans quelques années. Le plan de valorisation des hydrocarbures (VALHYD), étudié à l’époque de Houari Boumédiène, avait établi des prévisions sur 30 ans, de 1970 à 2003. Il prévoyait des raffineries alors que l’Algérie n’allait plus produire de pétrole. Le président Chadli Bendjedid avait alors gelé le plan…qui fut réactivé dans les années 90, et développé dans les années 2000. Ce qui explique le retard de la pétrochimie et une capacité de raffinage en stagnation…..
Ceux qui disaient que l’Algérie n’allait plus avoir de pétrole n’avaient, en fait, pas prévu le développement de nouvelles technologies permettant de mettre au jour des réserves inacccessibles auparavant (ex : la sismique 3D). On n’avait pas, aussi, les forages horizontaux qui permettent d’aller vers des zones compactes…. »
Note: - Mercredi 6 août 2008, SONATRACH annonçait 4 nouvelles découvertes d'hydrocarbures en effort propre. Elles portent donc, durant l'année 2008, à treize (13) le nombre de découvertes rélisées par SONATRACH, dont sept en effort propre et six en association.