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Borsali Lila
Date de création: 19-06-2018 12:34
Dernière mise à jour: 19-06-2018 12:34
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CULTURE-MUSIQUE – BORSALI LILA
Lila Benmansour-Borsali est née à Alger d’une famille de mélomanes d’origine tlemcénienne. Son père, Abdellah Benmansour, est un amoureux des arts. Sa mère Sabiha Benkelfat, enseignante de français à l'université, est présidente de l'association culturelle La Grande Maison, à l'origine de l'institution d'un prix littéraire national portant le nom de l’écrivain Mohamed Dib.
Lila, dès l'âge de onze ans, apprend à jouer de la mandoline dans la classe d’initiation dirigée par M. Bekkaï. Elle rejoint quelque temps plus tard l’orchestre senior de l’association Ahbab cheikh Larbi Bensari, dirigé par Fawzi Kalfat et en devient l’une des solistes. Elle participe à de nombreux concerts et festivals ainsi que l’enregistrement d’un CD à Radio France intitulé Nouba Zidane et dans lequel elle interpréte un «insiraf» intitulé Ya Ghazal dabyu el hima.
Sous la direction de Abdelkrim Bensid, elle opte pour l’instrument traditionnel à cordes, la kouitra. Elle enrichit également ses connaissances dans le domaine du patrimoine musical et dans les techniques du chant. Pendant les années passées à Paris, elle a l’occasion de côtoyer des maîtres de la musique andalouse tels que Amine Mesli et Yahia Ghoul. En 2009, Lila Borsali retourne en Algérie où elle enregistre son premier CD en tant que soliste. La même année, elle intègre l’association Les Beaux-Arts d’Alger sous la direction de Abdelhadi Boukoura. Avec cette association algéroise, elle participe à diverses manifestations et enregistre avec son orchestre une nouba Rasd.
Dans son nouvel album, sorti en 2015, et intitulé Noubat houssn esselim, Lila Borsali revient avec une nouba inédite, une création dont les textes ne sont pas puisés du patrimoine andalou, mais écrits sur mesure par l’auteur et compositeur Tewfik Benghabrit. La jeune interprète explique qu’elle a voulu s’exprimer à travers cet album sur ses propres sentiments. Elle revient en chanson sur ce qu’elle a vécu depuis deux ans, notamment aprés le décès de son regretté mari Selim Borsali. La nouba commence par un mceder, intitulé Nhebek ila el abed (Je t’aimerai à tout jamais) mélancolique, pour se terminer par une pointe d’optimisme avec un khlass El hayet moutawassila (La vie continue).
Lila Borsali souligne que la structure classique de la nouba a été respectée. Dans la nouba Hosn Es Selim, la chanteuse rend, donc, hommage à son époux Selim Borsali. Elle rend également hommage à ses parents, à ses filles, à sa meilleure amie et musicienne la violoniste Leïla El Kebir, ainsi qu’à son fidèle public. |
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