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Communication Gendarmerie nationale- Radia Zekri

Date de création: 19-06-2018 10:33
Dernière mise à jour: 19-06-2018 10:33
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DEFENSE- ETUDES ET ANALYSES- COMMUNICATION GENDARMERIE NATIONALE- RADIA ZEKRI


© Radia Zekri/ www.eldjazaircom.dz (2015 ?)
Gendarmerie nationale
Une force humaine au service de l’information et du citoyen
Service de communication du commandement de la gendarmerie


I/ Une attention particulière est accordée par le département du général-major Ahmed Bousteila, comandant de la Gendarmerie nationale, à la communication interne et externe de l’institution. Son bon fonctionnement et son efficacité sont suivis de très près afin que cette « interface gendarmerie-citoyens » soit à la hauteur des efforts fournis en matière de service public. Officiers, sous-officiers et personnel civil assimilé veillent en permanence à ce que leur service soit adapté aux nouvelles exigences de la communication notamment avec l’importante ouverture du champ médiatique ces dernières années et les nouvelles exigences en information et en travail de proximité.
En effet, il ne s’agit plus de fournir des informations aux médias, d’organiser des conférences de presse et d’alimenter la revue de presse de l’institution. Les hommes et femmes exerçant au service central de la communication assurent des tâches beaucoup plus importantes. Tous spécialistes dans le domaine de la communication et autres domaines liés, les gendarmes et agents civiles affectés à ce service sont organisés dans différents bureaux dont chacun est consacré à des missions spécifiques mais en parfaite coordination avec les autres. Selon les explications du premier responsable de ce service central de la communication et des relations publiques, le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, la bonne organisation des différents services et le bon fonctionnement des missions fondamentales sont plus qu’une exigence pour être à la hauteur des objectifs tracés et celle des attentes de l’institution et de l’opinion publique. En effet, ce corps de la défense nationale s’humanise davantage et assure de plus en plus des services publics dont le droit à l’information dicté par la Constitution et les émergences sociales et politiques.
Pour ce qui est de l’organisation de ce service en modernisation constante, son chef indique, lors d’une entrevue avec El Djazaïr.com, qu’il se compose de plusieurs bureaux dont ceux en relation avec l’information et le public et ceux chargés de différentes tâches administratives, tous rattachés à un programme annuel de communication tracé à haut niveau. Il cite, entre autres, le bureau de l’information et des relations publiques, notant parmi ses différentes missions internes et externes la promotion de l’image de l’institution auprès des médias et de l’opinion publique, la couverture médiatique des évènements et activités de la gendarmerie nationale, assurer le bon fonctionnement des relations publiques, exécuter le plan de communication du commandement, la célébration des évènements nationaux et culturels, l’élaboration et l’organisation des programmes de conférences destinés à la presse nationale et au personnel de la gendarmerie et l’organisation des sorties sur le terrain au profit des journalistes.
Le bureau de l’information et de la publication est, quant à lui, chargé de l’élaboration et de l’édition des publications telles que la revue de la Gendarmerie nationale et la revue Edderki (le gendarme), assurer la couverture médiatique des évènements pour les besoins de ces éditions en presse écrite et en audiovisuel. Pour sa part, le bureau web est chargé de la collecte d’information, de l’alimentation du site électronique de la gendarmerie et de sa mise à jour. S’ajoutent à cela d’autres bureaux rattachés au même service ayant pour tâche tout ce qui est technique et administratif. Tous ces bureaux sont dotés de moyens matériels, logistiques et techniques modernes afin d’assurer de meilleurs services. Des moyens qui sont pour certains exposés au grand public lors des manifestations de grande envergure dont les portes ouvertes de la gendarmerie, également, organisées chaque année par le service de la communication dans toutes les régions du pays et ce, généralement à la fin de l’année scolaire et universitaire afin de permettre aux jeunes diplômés intéressés par une carrière professionnelle dans la gendarmerie de découvrir de près ce corps et les possibilités de recrutement mises à leur profit.

Information et formation au profit du monde universitaire Outre les missions de routine qu’accomplit le service central de la communication et des relations publique de la Gendarmerie nationale, plusieurs autres activités interviennent selon les besoins. Ce même service intervient pour la formation en module de communication dans les différentes écoles de la gendarmerie, et chargé de l’organisation et de la coordination des activités de sensibilisation dans les domaines de la sécurité publique et routière et sur les diverses phénomènes de sociétés et ce, en parfaite harmonie avec la société civile. Il est aussi sollicité par les universités du pays pour, d’une part, participer à des conférences de sensibilisation et, d’autre part, assurer les formations en stages pratiques au profit des professeurs et d’étudiants à plusieurs niveaux. Le service est sollicité, faut-il le noter, par plusieurs départements universitaires dont l’université d’Alger, de Tizi-Ouzou, de Blida, Médéa, Boumerdès, Mostaganem, Oran, Batna et Ouargla ainsi que l’université de Constantine. Les laboratoires de recherche dans ces universités sont enrichis par de la documentation nécessaire aux recherches notamment sociologiques, psychologiques et juridiques destinés aux professeurs-chercheurs notamment. Pour leur part, les étudiants en doctorat, master et licence sont aidés pour leurs mémoires de fin d’études, à savoir, que des dizaines d’étudiants dont la plupart des doctorants travaillent en collaboration avec le service de communication du commandement de la Gendarmerie nationale pour la réalisation de leurs thèses. Aussi une moyenne de 14 binômes universitaires préparant leurs licences est enregistrée depuis plusieurs années en plus des étudiants orientés par les instituts de formations pour des stages qui s’étalent sur des cycles de trois semaines à trois mois. « Nous sommes fiers de participer à la formation de nos universitaires », a commenté le lieutenant-colonel Keroud à ce sujet soulignant que les stagiaires sont suivis, évalués et notés comme dans leurs propres instituts. Notre interlocuteur a, également, fait savoir que les stages dispensés par le service de la communication du CGN concernent, au même titre, les stagiaires des centres de formation professionnelle en audiovisuel. D’ailleurs, lors de notre visite au service, nous avons rencontré deux stagiaires du Centre national de l’audiovisuel d’Alger. Ils étaient pris en charge par le personnel spécialisé en la matière. Par ailleurs, le service de communication et des relations publique du CGN reçoit des réalisateurs de films et patrons de boites de communication munis d’autorisation de tournage pour le concours de la gendarmerie afin de pouvoir réaliser des documentaires ou des séquences de films nécessitant la tenue et autres moyens de la gendarmerie.
Un musée national pour la gendarmerie nationale
Le travail réalisé par El Djazaïr.com sur le service de communication de la Gendarmerie nationale, a permis de découvrir la toute dernière nouveauté de l’institution. Il s’agit de la création d’un musée national pour la gendarmerie, installé au siège du commandement et doté de tous les moyens nécessaires. Les travaux d’exécution sont en cours et le projet est en phase de collecte des documents, objets et tout ce qui a un rapport avec ce corps de la défense nationale depuis sa naissance dans les rangs de l’Armée nationale populaire en 1959, soit bien avant l’indépendance. Le chef-d’œuvre attendu pour l’exercice de l’année 2015, a, selon l’officier supérieur, pour objectif de mettre en valeur l’histoire de la Gendarmerie nationale depuis sa création et de ses archives historiques. C’est une sorte de mémoire qui retrace cette histoire depuis son premier noyau fondé par l’ALN en 1959 où des moudjahidine ont été sélectionnés pour prendre en charge la sécurité des Algériens et faire justice entre eux tout en les incitant à rejeter l’appareil administratif et judiciaire colonial. Puis, la création officielle de la gendarmerie de l’Algérie indépendante le 23 août 1962 et toutes les étapes par lesquelles elle est passée seront mémorisées et exposées au musée qui sera ouvert au personnel de la gendarmerie, aux universitaires, aux élèves des trois paliers, au mouvement associatif, au grand public, selon un programme, et aussi aux délégations étrangères en visite dans le pays. Le lieutenant-colonel Kerroud nous précise, également, que le musée de la gendarmerie pourra aussi participer aux différentes expositions d’envergure nationale dont les portes ouvertes sur la gendarmerie nationale.

II/ De l’information à la communication Pour être au diapason de l’ouverture, ces dernières années, du champ médiatique et des nouvelles exigences en information et en travail de proximité, le haut commandement de la Gendarmerie nationale ne cesse d’innover en matière de communication institutionnelle publique. Devant le déploiement croissant de la société de l’information, la communication institutionnelle publique s’affirme aujourd’hui comme une nécessité incontournable des institutions et Etats démocratiques. De ce point de vue, elle s’apparente, non à un simple outil technique de mise en forme, mais à une démarche globale inscrite dans la proximité prônée par l’institution républicaine afin de valoriser l’image la Gendarmerie nationale et promouvoir sa mission de service public à même de renforcer sa vocation citoyenne et ses objectifs de service publique de sécurité.
Gendarmerie nationale
Un maillon fort du haut commandement
Services de communication et de presse
© Radia Zekri/ www.eldjazaircom.dz (2015 ?)


La Gendarmerie nationale est parmi les institutions de l’Etat qui ont franchi un grand pas en matière de communication, notamment durant la dernière décennie. Dès le retour de la sécurité après dix ans de tragédie nationale causée par le terrorisme, le département du général-major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a mis en œuvre une nouvelle politique de communication interne et externe. En effet, les bureaux de presse et de relations publiques ont été transformés dès l’année 2002 en cellules de communication dont la cellule centrale a été confiée à l’époque au colonel (actuellement promu général), Smaïl Hellab qui a œuvré à l’instauration d’une nouvelle définition des tâches de la communication et des relations avec la presse. Le colonel Abderrahmane Ayoub (actuellement général directeur des Ressources humaines) lui a succédé en 2003. Ce dernier a passé plusieurs années de travail professionnel à la tête de la direction de communication permettant à l’institution militaire de s’ouvrir davantage à l’opinion publique en établissant un partenariat solide avec la presse nationale permettant de faire valoir les missions nobles assurées au profit de la sécurité nationale. Des missions dévouées durant de longues années à la lutte anti-terroriste avant de retourner progressivement aux missions traditionnelles de lutte contre le crime ordinaire et organisé qui a profité de la tragédie nationale pour gagner du terrain. Réussir de telles missions ne pouvait être possible sans une communication confiée aux professionnels appelant les citoyens à s’impliquer dans l’instauration de la paix et de la sécurité par une coopération nécessaire avec leurs services de sécurité. Cette nouvelle stratégie de communication a, également, œuvré pour soigner l’image de la Gendarmerie nationale notamment après les incidents regrettables en Kabylie où les hommes en vert étaient mal jugés et n’étaient plus les bienvenus. Des évènements causés, faut-il le rappeler, par une manipulation atroce des ennemies de la paix et des mains étrangères qui ont tenté de diviser les Algériens et leurs services de sécurité. Or, la politique efficace de communication et de proximité initiée par le haut commandement a permis de mettre la lumière sur ces intentions malsaines et rétablir progressivement la confiance et la vraie image de la gendarmerie nationale. Réaliser une telle tâche ne pouvait se faire sans un partenariat avec la presse nationale qui, depuis la création des cellules de communication à plusieurs échelles, a commencé à avoir accès à l’information vérifiée et à tous les sujets qui préoccupaient la population. En effet, l’opinion publique a commencé à découvrir les vraies missions de ces corps de sécurité et tous les efforts que ces derniers fournissent pour le maintien de la paix, de la stabilité et de la quiétude. Pour ce faire, la presse nationale a été pleinement associée à toutes les activités de la Gendarmerie nationale et rapportait en toute transparence les différents évènements qui se passent dans toutes les régions du pays. Il faut reconnaitre que ce travail de transparence totale et de partenariat avec la presse a permis à l’institution de retrouver son image de marque et de se débarrasser de certaines étiquettes qui lui ont été collées volontairement après les évènements de la Kabylie notamment celle de la « hogra », alors qu’en réalité il s’agit d’enfants d’Algérie qui se sacrifient pour son bien-être.
Décentraliser la communication, un défi relevé Ouvrir la communication à tous les niveaux n’est pas une décision facile pour un corps militaire dans tous les pays du monde mais la Gendarmerie nationale a mis en œuvre tous les moyens nécessaires permettant un accès à l’information dans tous les coins du pays sans devoir passer par le commandement. En effets, des officiers et sous-officiers ont été formés pour assurer la communication aux groupements territoriaux et établir des relations avec la presse locale, ce qui a permis à chaque région d’avoir sa propre cellule de communication censée fournir à la presse les informations nécessaires, communiquer les différentes activités de lutte contre le crime et assurer un travail de proximité et de sensibilisation au profit de la population. Une politique qui a permis de voir des hommes et des femmes en tenue militaire mais qui mènent un tout autre combat que celui d’armes. Pour réussir cet aspect, le commandement de la Gendarmerie nationale a renforcé son domaine de formation et donné une grande importance à la formation spécialisée à tous les niveaux dont la communication. Quelques années de travail dans ce sens ont permis à l’institution de connaitre un élan en la matière et de passer même à d’autres aspects « plus prestigieux », à l’instar de la création de différentes publications dont la revue mensuelle de la gendarmerie, un site électronique et la communication via Intranet et Internet à l’exemple de la communication de l’activité quotidienne à la presse par voie électronique. Depuis quelques années, la presse nationale reçoit quotidiennement toutes les affaires importantes traitées par les différents services de la Gendarmerie nationale, des études et analyses sur la lutte contre les différents fléaux sociaux et des statistiques dans différents domaines notamment celui lié à la sécurité routière. En outre de cette communication à distance, des conférences de presse sont tenues régulièrement au niveau du commandement central, des commandements régionaux et des groupements territoriaux sur différents sujets liés à la sécurité. La direction de la communication au commandement de la Gendarmerie nationale est confiée depuis 2009 au lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud et les cellules de communication ont changé d’appellation en 2014 pour devenir des services de communication et de presse. Elles sont de plus en plus développées par des professionnels et adaptées aux nouvelles conjonctures nationales et internationales et elles participent davantage aux différentes manifestations nationales et internationales. En somme, la communication à la gendarmerie est devenue un maillon fort auquel le haut commandement accorde une grande importance et pour lequel des moyens humains et matériels considérables sont consacrés.