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Popularité Facebook 2016

Date de création: 14-06-2018 09:54
Dernière mise à jour: 14-06-2018 10:01
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VIE POLITIQUE- PERSONNALITES- POPULARITE FACEBOOK 2016


Le chef de l’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, est le seul Africain qui figure dans le top 5 des dirigeants du monde les plus populaires sur Facebook. C’est le résultat d’une étude réalisée ce mois de janvier 2016 par l’agence internationale de communication et de relations publiques, Burson-Marsteller.
Le président Al-Sissi est la 5ème personnalité politique la plus populaire, mais sa page Facebook arrive en 6ème position dans un classement dominé par le président américain, Barack Obama, dont la page de campagne est aimée par plus de 46 millions d’internautes. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, arrive avec 2 pages Facebook qui classent en 2ème et 3ème position. Sa page personnelle dépasse les 31 millions de fans. Sa page institutionnelle enregistre quelque 10,1 millions de « like ». Les 3 autres chefs d’Etat ou de gouvernement sont le président turc, Recep Tayyip Erdogan (7,9 millions de fans), ainsi que ses homologues indonésien, Joko Widodo, (6 millions de fans) et égyptien Abdel Fattah al-sissi (5,9 millions de fans).
Le président de l’Egypte est naturellement le dirigeant africain le plus populaire sur le plus grand des réseaux sociaux. Il est aussi en tête dans l’ensemble du Proche-Orient, se réjouit son bureau de presse qui gère la page Facebook du chef de l'État. Il est loin devant ses homologues du sud du Sahara où le classement est dominé par le président kenyan, Uhuru Kenyatta (2 millions de fans). Puis arrivent le Ghanéen John Dramani Mahama, et le ministre des Affaires étrangères d’Éthiopie, Tedros Adhanom Ghebreyesus, totalisant chacun un peu plus de 600 000 « like ». Le top 5 subsaharien est compété par le président rwandais, Paul Kagamé (500.000 fans), et la présidence de Côte d’Ivoire (quelque 309 000 fans).
Sur un tout autre volet, le gouvernement du Botswana a la 2ème page Facebook la plus active au monde, avec une moyenne de 20 posts publiés par jour.
L’étude de l’agence américaine Burson-Marsteller est la première sur la présence digitale des dirigeants politique du monde, notamment sur tous les grands réseaux sociaux. Concernant l’utilisation de Facebook, on apprend que 169 des 193 pays membres des Nations unies possèdent une page officielle. Ce sont environ 90% des gouvernements, à quoi il faut ajouter 87 chefs d’Etat, 82 chefs de gouvernement et 51 ministres des Affaires étrangères. Parmi les gouvernements absents sur Facebook, il y a la Chine où le réseau social est interdit, ou encore la Suisse dont l’ex-président a lancé une page personnelle en 2013 puis l’a désactivée 4 mois plus tard.
Néanmoins, Facebook est la plateforme la plus utilisée par les hommes et femmes politiques du monde qui s’en servent essentiellement pour échanger avec leurs concitoyens. Au 4 janvier 2016, l’ensemble des leaders mondiaux cumulait un total de 230 489 257 « like » et avait publié plus de 302 000 posts.
Dans cette étude, une différence est établie entre la popularité, l’activité et l’interactivité d’une page Facebook. Ainsi, le premier ministre indien compte les fans les plus actifs avec plus de 200 millions d’interactions avec sa communauté Facebook, soit 5 fois plus qu’Obama. La page Facebook la plus active est celle du président de la République dominicaine, avec plus de 27 posts en moyenne par jour en 2015, suivi des gouvernements du Botswana et des Philippines qui se situent chacun à une moyenne de 20 posts.
« Cette première étude sur l’utilisation de Facebook par les gouvernements fournit des indications précieuses sur les pratiques de communication politiques des dirigeants aujourd’hui dans le monde », indique Jeremy Galbraith, Pdg de Burson-Marsteller pour la région Afrique, Europe et Moyen-Orient (EMEA), par ailleurs directeur de la stratégie mondiale de Burson-Marsteller. Pour lui, le secteur marchand devrait s’inspirer du monde politique : « Les entreprises et leurs dirigeants, comme les Ong, ont beaucoup d’apprendre des gouvernements et de leur usage de Facebook, notamment dans la relation plus personnelle qu’ils entretiennent avec les citoyens ».