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Bourses à l’étranger

Date de création: 11-05-2008 13:17
Dernière mise à jour: 11-05-2008 13:17
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Selon les statistiques du Conseil d'orientation pour la formation à l’étranger, diffusées en août 2005 par la presse, le ministère de l'Enseignement supérieur est présent pour 49,6%, soit 64,6% de la post-graduation et 60% de la spécialisation.
La répartition des boursiers, par niveau de formation et par zone géographique sur une période de dix ans, montre que le nombre de boursiers en graduation est passé de 1 728 soit un taux de 27% en 1986/87 à 377 soit un taux de 25% entre 1996/97. Pour le même période, le nombre de boursiers en post-graduation résidentielle est passé de 4 582 soit un taux de 73% à 985 soit un taux de 60%, par contre celui de spécialisation est passé de 0% à 15% soit 22 boursiers. Le nombre total des boursiers a diminué de 76,29%. Il est passé de 6 310 boursiers à 1 486 seulement.
Pour ce qui concerne la répartiion géographique des boursiers en 10 ans, il y a retrécissement des zones : la coopération avec les pays socialistes , qui représentait environ le tiers des boursiers (21,1% en Urss et 28,1% dans les autres pays de l'Europe de l'Est) sur un effectif de 5 522 boursiers en 1986/87, a complètement disparu en 1996/97. Par contre, on distingue la domination de deux pôles principaux : Il s'agit de l'Europe occidentale (de 56% à 80%) avec la France (de 33,7% à 91%) et celui des pays arabes avec la Tunisie (de 5,8% à 64,5%).
Dans les points négatifs, il y a surtout un taux de déperdition important : 62% en 1990, 89% en 1994 et 47% en 1995.

Pour l'année 96/97, la demande était de 2 026 bourses mais le nombre réellement mobilisé ne dépasse pas 706, ce qui représente 35% de cette demande. Mais, pour l'année 1997/98, on remarquera que les demandes sectorielles ont augmenté de 1183, c'est-à-dire 3 209 bourses, tandis que les effectifs en formation mobilisés ne permettent d'en satisfaire que près de 19% seulement.

Parmi les effectifs en cours de formation durant l'année 2000/01, on constatera que la formation résidentielle représentait, à elle seule, 90% du total, soit 680 étudiants et 77 enseignants inscrits en post-graduation à distance. L'ensemble des étudiants boursiers se répartit entre la post-graduation pour 60% et la graduation pour 40%.

Des informations font état d'une augmentation flagrante du nombre de boursiers en graduation durant cette année dans les disciplines assurées par les universités nationales, en l'occurrence les sciences médicales .Il s'ensuit une baisse relative du nombre de boursiers en post-graduation.
C'est, pour toutes ces raisons et bien d'autres que le président de la République a pris la décision, en 2002, de suspendre définitivement l'octroi de bourses à l'étranger pour les lauréats du Bac. On rappelle qu'en moyenne 50% des lauréats étaient envoyés chaque année à l'étranger dans différentes disciplines en signe d'encouragement, mais la majorité d'entre-eux, sinon la totalité, partent sans retour.

Note : - La France a mis en place, depuis 2005, un dispositif Campus France Algérie…dispositif installé dans cinq centres cultutrels français (Alger, Annaba, Oran, Constantine et Tlemcen) et qui offre, à travers ses servives, un accès simplifié pour les étudiants algériens désirant poursuivre leurs études dans les universités françaises. Le campus a enregistré, à mars 2008, 12 878 adhésions d’étudiants algériens pour la constitution de dossiers de candidature. Et, sur 5 592 entretiens, 3 207 visas d’études en France ont été octroyés en 2006

EDIUCATION/FORMATION PROFESSIONNELLE/Rentrée 2005
(Conseil des ministres du lundi 3 octobre 2005.Communication. Extraits)
Trois volets : accélération du processus permettant de privilégier les métiers manuels, recherche d'une plus grande ouverture du secteur sur son environnement économique, réhabilitation de la fonction pédagogique.
Nouvelles mesures : Lancement de l'enseignement professionnel (dans 13 instituts nationaux spécialisés à titre transitoire en attendant la création d'instituts d'enseignement professionnel) , mise en place d'une nouvelle procédure d'orientation, acquisition de documents techniques et pédagogiques, offre de formations nouvelles, infrastructures nouvelles (réception ,d'ici février 2006, de 55 établissements totalisant 24 750 postes pédagogiques ,de 42 internats totalisant 2 600 lits et mise en place de demi-pension dans 18 établissements totalisant une capacité de 3 400 repas/jour), réception de nouveaux équipements (650 équipements technico-pédagogiques, mobilier scolaire, 21 camions-citernes, 1804 climatiseurs, ceux-ci pour les wilayas du Sud)
Resources humaines : Mobilisation de 1200 postes budgétaires nouveaux pour l'encadrement (9 562 déjà en place sur un total de 37 006 travailleurs). Programme de perfectionnement et de recyclage au profit de 10 000 formateurs.
Lors d'une conférence de presse (Forum d'El Moudjahid, 4 octobre), le ministre a précisé que l'offre de formation s'élève à 200 000 postes pédagogiques dont 120 000 postes en formation résidentielle et 80 000 postes en formation par apprentissage. Ces effectifs viennent s'ajouter aux anciens, ce qui donne un effectif global de 496 102 stagiaires pour l'année 2005/2006, accueillis par 860 établissements et instituts.
Le budget alloué au secteur est de plus de 19 milliards de dinars pour le fonctionnement et plus de 14 milliards de dinars pour le fonctionnement.
La deuxième session de la formation professionnelle a eu lieu le 18 février 2006. Cette session s'est caractérisée par la réinsertion des épreuves écrites aux examens d'entrée à une formation professionnelle et ce, conformément à l'arrêté n°2 du 16 janvier 2006.
131 000 nouveaux postes de formation étaient prévus dont près de 80 000 pour la formation résidentielle et plus de 51 000 pour la formation à travers l'apprentissage.
Désormais, le secteur compte 20 branches professionnelles et 358 spécialités.