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La saison 2013-2014 de football Ligue 1 professionnelle est terminée -juin 2014) avec son lot de surprises.
D’énormes sommes d’argent ont été dépensées par la majorité des clubs. Et au final, le classement de beaucoup d’entre eux dans le championnat ne reflète pas forcément la «robustesse» de leurs comptes bancaires. Ainsi, parmi le trio de tête en matière des plus grosses masses salariales, celles qui dépassent les 35 millions de dinars mensuellement, à savoir l’USMA (48,6 millions de dinars), le MCA (36,8 millions de dinars) et le CSC (36,4 millions de dinars), seul le club algérois a réalisé un résultat à la hauteur de ses investissements en terminant champion d’Algérie. L’USMA a dépensé, en termes de salaires, pas moins de 486,5 millions de dinars (près de 49 milliards de centimes) durant la saison (10 mois). Le MCA et le CSC avec des dépenses en masse salariale de la saison de respectivement 36,8 et 36,4 milliards de centimes n’ont pas réalisés de bonnes saisons.
Le Mouloudia a terminé 6e et le Chabab de Constantine carrément 10e. Le MCA peut, néanmoins, se consoler d’avoir décrocher la Coupe d’Algérie. L’ESS, 4e plus grosse masse salariale (28,8 milliards de centimes durant la saison), a, quant à elle, réalisé une bonne saison en terminant 3e. Mais c’est surtout la JSK, avec un faible budget comparativement avec les autres, qui est de 13,5 milliards de centimes de dépenses en salaires durant la saison, qui réalise un très bon exercice en terminant vice-champion. Comme pour dire que dépenser plus ne veut pas forcément dire avoir les meilleurs résultats.
D’ailleurs, les plus faibles masses salariales, en l’occurrence l’ASO et le RCA, n’ont pas joué la relégation puisqu’ils ont terminé respectivement 8e et 7e au classement final du championnat. Ce qui n’est pas du tout le cas du CABBA, 5e plus gros budget, avec une masse salariale de la saison de 21,5 milliards de centimes, mais qui, finalement, a terminé relégué en Ligue 2. Il y a aussi le MOB, 6e plus grosse masse, mais qui a réussi à se maintenir en Ligue 1 in extremis.
En somme, parmi les 5 plus grosses dépenses, seules deux d’entre elles (USMA et ESS) ont réalisé des résultats probants. Le classement des trois autres (MCA, CSC et CABBA), par contre, n’est pas en adéquation avec les investissements consentis. Tous ceci pour dire que dépenser plus n’est pas toujours synonyme de réussite. Certains clubs, ayant englouti des sommes colossales sans résultats probants, devraient faire leurs bilans.