SCIENCES – RECHERCHE SCIENTIFIQUE- CHERCHEURS
Sur un total de 45.000 enseignants universitaires, l’Algérie ne dispose (en 2013) que de 2.083 chercheurs permanents activant dans 25 centres et unités de recherche, et de 24.000 enseignants exerçant des activités de recherche. Soit un total de 27.000 chercheurs, dont 13.000 ont le grade de maître-assistant. 66% du potentiel algérien est impliqué dans la recherche scientifique et 87% du potentiel des chercheurs permanents ne sont pas titulaires du doctorat, soit seulement 270 chercheurs permanents qui sont titulaires d’un doctorat.
Le nombre de chercheurs confirmés en Algérie ne dépasse pas les 8.600. Seulement 2.100 d’entre eux ont le grade de professeur ou de directeur de recherche. Ceci représente 680 chercheurs permanents par million d’habitants, alors que la norme universelle est de 1.200 chercheurs par million d’habitants. La Tunisie avoisine les 2.200 chercheurs permanents par million d’habitants. À l’horizon 2016, l’Algérie comptera 1.000 chercheurs par million d’habitants, soit 35.000 chercheurs permanents. Selon le directeur de la recherche scientifique, Abdelhafid Aourag, ce n’est qu’à l’horizon 2020 que l’Algérie sera un pays émergent dans le domaine de la recherche scientifique. D’ici là, l’Algérie, dit-il, comptabilisera environ 80.000 chercheurs titulaires d’un doctorat.
S’agissant des efforts consentis par le gouvernement à inciter les chercheurs algériens à revenir dans leur pays, on compte plus de 250 chercheurs universitaires algériens partis à l’étranger qui sont revenus en 2013 dans leur pays natal. Ces derniers ont été tout de suite intégrés dans les centres de recherche et les universités..