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Ogm - Enquête Fao

Date de création: 25-03-2014 13:52
Dernière mise à jour: 25-03-2014 13:52
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AGRICULTURE – ETRANGER - OGM – ENQUETE FAO


Une enquête « récente » de la FAO, effectuée auprès de 193 pays membres de l’organisation, publiée le 13 mars 2014, indique que pas moins de 25 pays ont «bloqué les importations» après avoir détecté des «traces d’OGM», définis comme étant des «micro-organismes, végétal ou animal, dont le génome a été modifié artificiellement». Le rapport en question précise que l’intensification de la production de cultures génétiquement modifiées à travers le monde «a conduit à un plus grand nombre d’incidents de faibles niveaux d’OGM qui sont détectés dans les aliments et les aliments échangés». Des incidents qui n’ont pas été sans conséquences puisqu’ils ont «conduit à des perturbations du commerce entre les pays, les expéditions de céréales, et autres cultures étant bloqués par les pays importateurs et détruits ou retournés au pays d’origine». Le document note qu’«il n’existe aucun accord international définissant ou quantifiant le bas niveau», d’où la diversité des conceptions et, donc, d’acceptation ou pas des seuils des modifications génétiques, d’un pays à l’autre. L’enquête a ressorti «98 incidents de faibles niveaux de cultures génétiquement modifiées mélangés à des cultures non-GM entre 2002 et 2012», un chiffre qui augmentera entre 2009 et 2012, 138 étant signalés, des expéditions de marchandises avec de faibles niveaux de cultures génétiquement modifiées provenant essentiellement des États-Unis, du Canada et de la Chine. Dans la plupart des pays, souligne l’enquête, il n’existe pas de politiques précisant le bas niveau OGM ni une législation relative à cet aspect. Aussi, 37 pays sur 75 ont affirmé ne pas être dotés de moyens adaptés pour la détection des OGM, sachant que de nombreux pays ont sollicité l’aide de la FAO. Les sondages effectués ont révélé que «30 pays produisent des cultures génétiquement modifiées, soit pour la recherche ou la production commerciale ou les deux, et que plus de cultures génétiquement modifiées sont en cours», que 17 pays n’ont pas de sécurité alimentaire, «ou la réglementation environnementale sur les cultures génétiquement modifiées, alors que 55 pays font preuve de «tolérance zéro pour les cultures génétiquement modifiées non autorisées». L’enquête confirme également que «38 pays considèrent que les différentes politiques sur les OGM» liant les partenaires commerciaux constituent un facteur «contribuant au risque commercial» du fait de la «présence de faibles niveaux de cultures génétiquement modifiées dans certains aliments échangés». Un débat d’actualité qui reste ouvert tant les scientifiques n’ont pas encore statué clairement sur les risques des OGM qui semblent plutôt relever d’une question de volonté politique.