ADMINISTRATION- GOUVERNEMENT- MINISTRE- BELAIZ TAYEB
Alors qu’il vient de fêter ses 65 ans le 21 août dernier, Tayeb Belaiz se voit offri, mercredi 11 septembre 2013, dans le gouvernement remanié de A. Sellal, le portefeuille ministériel de ministre d’Etat – ministre de l’Intérieur (2è rang protocolaire après Sellal et avant Gaid Salah Ahmed) .
Le natif de Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen, est titulaire d’une licence en droit de l’Université d’Oran. Après ses études, il occupe des fonctions au sein des services extérieurs du ministère de l’Intérieur. Puis il quitte les services pour occuper le poste de magistrat pendant plus de vingt-cinq ans. Il est président de la cour d’Oran, puis président de la cour de Sidi Bel Abbès, et enfin de conseiller à la Cour Suprême.
C’est en 1999 qu’il entre de plein pied dans le monde politique avec sa nomination à la Commission nationale de la réforme de la justice, mise en place par le président Abdelaziz Bouteflika. Cette commission réunissait des experts, des cadres supérieurs de l’État, des magistrats et des universitaires.
En 2002, il est ministre pour la première fois, en charge de l’Emploi et de la Solidarité nationale. L’année suivante, un remaniement fait de lui le nouveau ministre de la Justice. Un poste qu’il occupe jusqu’en mars 2012 et qu’il aura marqué de cette phrase prononcée en mai 2011 à l’Ecole supérieure de magistrature d’El Harrach :
La démocratie, c’est une presse libre et une justice indépendante.
En mars 2012, Tayeb Belaiz est nommé président du Conseil Constitutionnel. Pour six ans et avec un mandat unique. A ce titre, il supervise les législatives qui ont lieu en mai de la même année.
Le 11 septembre 2013, il remplace Daho Ould Kablia au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales,