EDUCATION – FORMATION PROFESSIONNELLE - RENTREE 2013
La rentrée professionnelle de septembre 2013 est marquée par une offre de 391.000 nouveaux postes de formation, répartis comme suit ;
245.000 postes en formations diplômantes
128.000 postes en formations qualifiantes de courte durée
18.000 postes dans les établissements privés de formation professionnelle
L’effectif global des postes de formation tous types confondus (résidentiel, par apprentissage et formation à distance, s’élève à plus de 600.000 postes.
Le nombre de spécialités s’élève à 399 :
- 330 spécialités de formation diplômantes sur les 422 prévues par la nomenclature
- 69 spécialités initiales qualifiantes sur les 126 prévues
Ces spécialités couvrent 22 branches professionnelles.
Sur les 399 spécialités ouvertes, 43 nouvelles spécialités sont induites cette année, au niveau national
Concernant les formations qualifiantes de courte durée, pas moins de 69 spécialités sont prévues pour ce mode de formation.
Pour ce qui est du partenariat, ce dernier vise à l’adéquation entre les formations dispensées et les besoins socio-économique au niveau national et local.
Trois conventions cadres ont été signées jusque là avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le ministère de l’Industrie et la PME et le ministère du Tourisme et de l’Artisanat.
Est prévue dans le cadre de ce partenariat, une formation pour cette rentrée au profit de 25.000 personnes.
En perspective, des conventions de partenariat sont prévues avec le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, la Sonatrach et l’ENTV.
Concernant les moyens humains mis en œuvre, pas moins de 1.190 formateurs ont été recrutés.
L’effectif global réservé à la pédagogie est de 27.379 postes, sur un total de 62.632 postes budgétaires, soit un taux d’environ 44%.
Pour ce qui est des équipements, sur les 289 sections pédagogiques nouvelles, prévues pour cette année, 92 ont été livrées fin juin 2013. Les 197 autres sections seront livrées, avant la fin de l’année.
Ces équipements concernent 22 spécialités, touchant l’ensemble des wilayas.
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Les établissements publics et privés de formation
L’appareil du secteur comprend 555 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) et 223 annexes répartis sur tout le territoire, ainsi que 74 instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP) et 20 annexes assurant les formations de techniciens et de techniciens supérieurs, à cet appareil s’ajoute à un réseau d’ingénierie pédagogique constitué de l’Institut national de la formation professionnelle (INFP), dont le siège est à Alger, et de 6 instituts de formation professionnelle (IFP) ayant pour missions la formation et le perfectionnement des cadres administratifs, techniques et pédagogiques en charge du secteur.
A cela s’ajoutent 5 organismes nationaux de soutien : le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (FNAC), le Centre national d’enseignement professionnel à distance (CNEPD), l’Institut national de développement et de promotion de la formation continue (INDEFOC), le Centre d’études et de recherches sur les professions et les qualifications (CERPEQ) et l’Établissement national des équipements techniques et pédagogiques de la formation professionnelle (ENEFP). Sur un autre plan le secteur privé compte à lui seul, 528 établissements de formation professionnelle.
Outre les agréments qu’il délivre aux établissements privés sur la base d’un cahier des charges, le ministère de tutelle leur apporte son appui.
Il veille notamment à l’aspect qualitatif des enseignements, à leur orientation vers les métiers porteurs d’emploi, à l’amélioration du contrôle et de l’évaluation de leurs activités. Il veille aussi au renforcement de la concertation avec ces établissements afin d’améliorer les capacités pédagogiques, diversifier l’offre de formation et préserver les droits des apprenants.
Le partenariat entre secteur public, secteur privé et associations est concrétisé par l’existence d’une centaine de conventions cadre et 3.000 conventions spécifiques au niveau local.
Ce partenariat vise à intégrer des filières nouvelles dans la nomenclature des spécialités comme par exemple les métiers de l’eau, de l’environnement ou de la pêche, dont la demande est estimée à près de 30.000 emplois, le développement des métiers du bâtiment et la formation continue des travailleurs, des handicapés et de la population carcérale. A l’issue de la formation, les établissements publics et privés agréés délivrent des diplômes et/ou des attestations reconnus à l’échelle nationale et locale.