ECONOMIE – ETUDES ET ANALYSES – AFRIQUE – RAPPORT ONU 2013
«La reprise économique en Afrique s’est consolidée en 2012 pour atteindre 5%, malgré un ralentissement de l’économie mondiale. Les perspectives de croissance à moyen terme demeurent favorables, les taux étant estimés à 4,8% en 2013 et à 5,1% en 2014 ». C’est ce qu’a souligné le rapport économique sur l’Afrique de 2013, par la commission économique de l’ONU pour l’Afrique. Dans une copie diffusée mi-juillet 2013, , la même source a fait savoir que « cette performance remarquable, quoique portée en grande partie de base a été favorisée par une série de facteurs, notamment la consolidation de la demande intérieure liée à l’augmentation des revenus et à l’urbanisation croissante. »
Il dira dans ce sens que « cette croissance remarquable ne s’est pas traduite par la diversification économique, ni la création d’emplois en nombre conséquent, ni a un développement social rapide, la plupart des économies africaine restent encore largement tributaires de la production et de l’exportation des produits de bases, avec très peu de création de valeur ajoutée. » Selon ce rapport « le mode de développement sociale en Afrique a produit des résultats contrastés ces dernières années ». « Des changements positifs continuent d’être enregistrés dans la majorité des domaines, notamment l’éducation » a-t-il encore ajouté Le rapport a souligné par ailleurs que « les pays africains ont besoin d’une croissance économique plus robuste, large est inclusive pendant une longue période.
Ils ont une occasion réelle d’agir, individuellement et collectivement, pour promouvoir la transformation économique par un processus d’industrialisation reposant sur les matières première et s’attaquer au chômage des jeunes, à la pauvreté. » S’agissant des perspectives de croissance à moyens terme du continent le rapport relevé que « sont positives, bien que des risque demeure tels que la dépendance à l’égard de l’agriculture pluviale traditionnelle, l’instabilité politique et les troubles sociaux dans certain pays et l’incertitude créés par les perspectives économique mondiale ».
Il soulignera qu’« il se trouve que les économies africaines sont toujours, pour la plupart, largement tributaires de la production et des exportations des produits de base, malgré une certaine diversification vers des secteurs autres que celui des produits primaires, tels que le secteur de manufacturier et les services ayant une valeur ajoutée limitée et très peu de liens en amont et en aval avec d’autres secteurs de l’économie ».
Concernant les défis majeurs qui se posent aux pays africains la même source a souligné entre autres « de savoir comment concevoir et mettre en application des politiques efficaces pour promouvoir l’industrialisation et la transformation économique, etc. », il dira dans ce sens qu’ « en dépit de quelques progrès accomplis dans le secteur manufacturier au cours de la décennie écoulée, le continent n’est pas encore parvenu à inverser la tendance à la désindustrialisation. »