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Classement mondial 2013

Date de création: 12-04-2013 14:37
Dernière mise à jour: 14-04-2013 16:21
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TELECOMMUNICATIONS - TIC - CLASSEMENT MONDIAL 2013

L'Algérie a reculé à la 131ème place dans le classement mondial 2013 des technologies de l'information et de la communication (TIC), après avoir occupé le 118ème rang en 2012, a indiqué le nouveau rapport  du World Economic Forum publié mercredi 10 avril 2013

Sous le thème "croissance et emploi dans un monde hyper-connecté", ce rapport de plus de 400 pages a élaboré son classement en fonction de l'indice  "Networked Readiness Index" (NRI) qui évalue la disponibilité de 144 pays à exploiter les TIC en termes notamment de croissance, de compétitivité ainsi que de la prospérité de leurs citoyens. 

Pour le mesurer, l'indice NRI calcule l'aptitude d'un pays à exploiter pleinement les TIC en termes respectivement d'infrastructures des TIC, du coût  d'accès et de disponibilité des compétences requises pour un usage optimal, de l'utilisation des TIC par les gouvernements et le milieu des affaires, du  contexte économique et du climat pour l'innovation, du cadre politique et réglementaire  et de l'impact économique et social des TIC.

Pour chacun de ces paramètres, le rapport a également élaboré un classement  pour l'ensemble des pays. Selon les auteurs de cette étude, le rapport démontre qu'un pays "qui  tarde à mettre en place une vaste stratégie nationale pour le service à grand  débit risque d'accuser un déficit de compétitivité mondiale et ne pourra pas récolter les avantages sociaux des TIC". 

De surcroît, ils relèvent que "les avantages des TIC sont, aujourd'hui, largement reconnus et représentent une méthode permettant aux entreprises et  au secteur économique d'optimaliser la productivité, de libérer des ressources  et d'encourager l'innovation et la création d'emploi". 

Dans son commentaire pour chacun des pays évalués, le rapport souligne  que pour ce qui concerne l'Algérie, "sa chute de 13 places, en une année, pour occuper le 131ème rang, montre qu'elle continue à afficher un faible effet de  levier des TIC, avec l'un des impacts les plus faibles mondialement sur le plan  économique (143ème place mondiale pour ce critère) et social (141ème). 

Il souligne également qu"'une mauvaise infrastructure des TIC (119ème) combinée avec une faible base de compétences (101ème) se traduisent par des niveaux très faibles d'utilisation des TIC (140ème)". 

A ce propos, le rapport précise que l'Algérie se classe respectivement  à la 100ème place sur la base du critère de l'usage individuel des TIC, à la  144ème place dans leur usage dans le domaine des affaires, et à la 139ème place dans leur utilisation dans la sphère institutionnelle et gouvernementale. 

En outre, il considère que "les graves déficiences dans le cadre réglementaire  (141ème) et les insuffisances dans l'environnement des affaires et de l'innovation (143ème) entravent les capacités positives qui découlent des TIC". Par ailleurs, il est constaté qu'à l'échelle arabe, l'Algérie se classe à l'avant-dernière place suivie de la Libye.

Les pays arabes les mieux classés et qui se trouvent au Top 30 à l'échelle mondiale sont le Qatar (23ème), les Emirats arabes unis (25ème) et le Bahreïn (29ème).

Mondialement, les 10 premiers pays sont la Finlande, Singapour, Suède, Pays-Bas, Norvège, Suisse, Royaume-Uni, Danemark, Etats-Unis et Taiwan. 

 

A l'échelle africaine et sur les 38 pays qui en sont évalués dont l'île  Maurice, l'Afrique du sud et les Seychelles sont les trois meilleurs classés,  l'Algérie occupe le 27ème rang en se trouvant parmi les 11 derniers pays au niveau africain, et les 14 derniers pays au plan mondial aux côtés notamment  de la Mauritanie, du Tchad et du Lesotho. 

 

Note : Le rapport du World Economic Forum (WEF), dans lequel il a dévoilé la position de l’Algérie dans le classement mondial 2013 des technologies de l’information et de la communication (TIC), a été effectué à partir d’élément et de données «en décalage avec la réalité et le temps»,  indique (communiqué),  samedi 13 avril 2013 , le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. «Ce rapport a été effectué à partir d’éléments et de données en décalage avec la réalité et le temps. Il est indiqué sur ce document que le classement  tient compte d’un seul indice, celui du +Networked Readiness+, relatif à l’état du réseau», a relevé le ministère. «En procédant par le recours à un seul paramètre, le système d’évaluation manque de fiabilité», a souligné la même source, qui a fait remarquer que cette «carence étant importante à relever en ce sens que le WEF a, ainsi, fait fi des nombreuses réalisations enregistrées par le secteur des TIC en matière d’appropriation et de démocratisation des TIC en Algérie».