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Automobiles - Contrôle technique - Enacta

Date de création: 17-03-2013 20:45
Dernière mise à jour: 17-03-2013 20:48
Lu: 1810 fois


TRANSPORTS - ROUTE - AUTOMOBILES - CONTROLE TECHNIQUE - ENACTA

Depuis l’année 2003, date de l’institution du contrôle technique des véhicules en Algérie, 18.530.342 véhicules ont été contrôlés. Sur ces véhicules quelque 517.465 ont fait l’objet de contre-visites et 213.653 ont carrément été immobilisés. Ces chiffres ont étéfournis mercredi 21 février 2013, , par le directeur général de l’ENACTA ,Abdallah Leghreib (Chaîne III de la Radio nationale).
Pour la seule année 2012, plus de 5.417 véhicules ont été immobilisés et 37.740 ont été soumis à des contre-visites sur un total de 3,4 millions de véhicules contrôlés.
Les nouvelles dispositions qui devraient entrer en vigueur à partir du 2 avril 2013, porteront sur la nécessité d’étendre le contrôle technique à l’ensemble des organes des véhicules, d’une part.
 D’autre part, lala défection d’un des organes de contrôle, prescrits par la réglementation, entraîne une immobilisation immédiate du véhicule ; voire une contre-visite. Et pour les points de contrôle réglementaires spécifiques aux véhicules des activités réglementées, «les défauts feront l’objet d’abord d’une inscription sur le procès-verbal et même de contre-visite, voire d’immobilisation».
Quelques exemples.
Celui qui concerne le transport en commun de personnes. En fait, le contrôle technique sera désormais élargi à d’autres parties du véhicule. «Par le passé, il y a pas si longtemps de cela, le propriétaire d’un bus dont les sièges étaient fortement détériorés faisait l’objet d’un rappel à l’ordre verbal. Maintenant, on passe à l’immobilisation des véhicules. Idem, lorsqu’il y a une détérioration importante des portes et des issues».
Les véhicules resteront immobilisés aussi longtemps qu’ils présenteront des défaillances. «Toutefois, cette immobilisation du véhicule sera levée dès que les anomalies sont  réparées ».
Concernant l’opération d’immobilisation des véhicules dont leur âge dépasse les 30 ans, cette mesure n’est pas évidente soutenant que certains véhicules neufs présentent des anomalies contrairement aux anciens véhicules. En d’autres termes, le déterminant du retrait du véhicule ne sera pas l’ancienneté, mais plutôt son état et le diagnostic  établi au niveau de l’ENACTA. Donc, l'âge du véhicule n'est pas déterminant dans son immobilisation. A noter que le  contrôle des véhicules neufs relève d’un autre département ministériel.
La chasse aux agences de contrôle qui s'adonnent au contrôle de complaisance va se poursuivre. «Une demi-douzaine d'agences ont été sanctionnées, depuis le début de l’année 2013».

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Pour 2013, pas moins de 3,5 millions de conducteurs ont été appelés à partir du 7 janvier,  à présenter leurs véhicules au contrôle technique
Il est prévu que l’Agence nationale de contrôle technique automobile (Enacta) mette en place un nouveau système automatisé très performant dont le seul but est de rendre impossible toute manipulation ou falsification des résultats liés au contrôle des véhicules au niveau des agences de contrôle technique de véhicules.
Le nouveau dispositif qui détectera les véhicules «mal au point» contribuera d’une autre manière à lutter contre l’insécurité routière. . . L’année 2012, la gendarmerie nationale a constaté l’implication de 1.800 véhicules présentant des défaillances mécaniques ce qui représente près de 7 % du nombre global des véhicules à l’origine des accidents de la route.
Ce nouveau système, opérationnel dès avril 2013, aura la possibilité d’élargir le champ de contrôle sur les véhicules pour toucher toutes les parties du véhicule, sans exception. Un contrôle qui permettra de détecter en un temps record, le moindre problème dans le véhicule susceptible de mettre en danger la vie des occupants ou des piétons. .  
Actuellement le contrôle obligatoire se limite sur une dizaine de composants  du véhicule. Au tout début de l’opération, le contrôle technique concernait uniquement la colonne de direction du véhicule, la suspension et le freinage avant d’être élargie pour comprendre quatre autres organes à savoir l’éclairage et la signalisation, les pneumatiques, la pollution et nuisance sonore et la structure du véhicule.
Avec le nouveau dispositif rien n’échappera au contrôle et le véhicule passera sous la loupe des techniciens qui rendront compte des défaillances, occasionnées par le laisser-aller des propriétaires ou bien de la pièce contrefaite acquise à petit prix.
Par ailleurs, le ministère des Transports avait indiqué fin 2012 que les véhicules particuliers immatriculés en 2011 doivent passer au contrôle technique périodique au niveau des agences de contrôle. Le début de ce contrôle technique périodique a débuté depuis 2 Janvier 2013 au niveau des agences de l’établissement de contrôle technique automobile (ENACTA).
Pour les besoins de cette opération, 303 agences opérationnelles sur les 402 agréées, disposent de 473 lignes pour le traitement des véhicules légers sur un total de 690 lignes. Dans le cas contraire, les concernés par le contrôle s’exposeront à des sanctions financières ou pénales à travers le versement d’une amende de 20.000 à 50.000 DA, ou à une peine d’emprisonnement de deux à six mois, en passant par un suspension du permis de conduire pour une durée de deux à six mois.