INFORMATIQUE – ETRANGER -INTERNET – GOOGLE
Connu pour son moteur de recherche, Google dévoile les chiffres de son travail quotidien: Au-delà de plus de 100 milliards de requêtes traitées chaque mois dans le monde depuis son site, Google compte (en 2012) également 425 millions d’utilisateurs actifs pour sa messagerie Gmail et 800 millions de visiteurs uniques sur sa plate-forme vidéo YouTube. Fondé en 1998 dans la Silicon Valley en Californie, le groupe - dont le slogan est «Don’t do evil» (ne soyez pas malveillants) - est avant tout connu pour son moteur de recherche basé sur des algorithmes spécifiques de recherche, «qui parcourent en moyenne plus de 20 milliards de sites par jour», précise le groupe.
Le moteur de recherche, disponible en 146 langues, est amélioré «plus de 500 fois par an» et traite plus de 100 milliards de recherches dans le monde tous les mois, selon des données fournies par le groupe. D’autres services sont nés au fil des années, comme le service de messagerie Gmail en 2004, qui compte aujourd’hui 425 millions d’utilisateurs actifs dans le monde, ou encore le réseau social Google+ (lancé en 2011) qui recense plus de 500 millions de comptes. Pour se diversifier encore plus, Google a lancé son propre navigateur, Chrome (utilisé par plus de 300 millions de personnes) pour bousculer Microsoft, et également son système d’exploitation pour téléphones mobiles Android (plus de 500 millions d’appareils activés) pour contrer Apple.
Google ne communique pas ou peu les données chiffrées pays par pays, qu’il s’agisse du nombre d’utilisateurs ou de ses revenus. Côté finances, pour l’année 2012, Google a augmenté son bénéfice net de 10%, à 10,74 milliards de dollars, et dépassé pour la première fois la barre des 50 milliards de chiffre d’affaires. La publicité a généré à elle seule 43,7 milliards de dollars de revenus en 2012, près de 20% de plus qu’en 2011. Hors Etats-Unis, l’essentiel des revenus du groupe est déclaré auprès du fisc irlandais qui pratique l’impôt sur les sociétés le plus bas d’Europe.
Grâce à une série de montages financiers, baptisés «sandwich hollandais» ou «double irlandais», Google réussit à ne payer qu’un très faible pourcentage d’impôts car la quasi-totalité des revenus déclarés en Irlande, après un passage aux Pays-Bas via une société intermédiaire, est transférée dans le paradis fiscal des Bermudes où est domiciliée la filiale Google Ireland Holdings.