ECONOMIE - INVESTISSEMENT - ANDI 2012
L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) a enregistré durant l’année écoulée, 7. 715 projets d’investissements pour une valeur de 816 milliards de dinars, selon un bilan de l’agence publié sur son site web (26 février 2013) . Ces projets devant créer plus de 91.000 nouveaux emplois sont au même niveau enregistré par l’ANDI pour l’année 2011. Pour les investissements impliquant des étrangers, l’Agence indique, qu’ils ont atteint 17 projets pour un montant d’environ 42 milliards de dinars. Analysant par secteur d’activité des projets déclarés, l’ANDI relève la persistance de la forte prépondérance des secteurs du transport (3.864 projets), soit plus de 50,08% du nombre global déclaré, suivi par le BTPH (1.460 projets, 18,92%), l’industrie (1.135 projets, 14,71%) et les services (955 projets, 12,38%).
Les données de l’ANDI précisent par ailleurs, que les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la santé et loin derrière les télécoms sont en marge avec seulement plus de 4% par rapport à l’ensemble en termes de projets et totalisant 201 projets. En termes de valeur, le secteur de l’industrie est quasi dominant puisqu’il engrange près de 40,31% du montant global des investissements, suivi par le BTPH (15,15%), les télécoms (17,47%) et le tourisme (11,55%). Selon l’ANDI, sur le montant global des investissements déclarés (816 milliards de dinars), une somme de 405 milliards de dinars a été destinée à l’importation d’équipements nécessaires à la réalisation des projets. Les montants des fonds propres mobilisés par les promoteurs sont de 471 milliards de dinars dont 466 milliards en apports en numéraires soit un ratio d’autofinancement de 58%. Le taux d’autofinancement est passé ainsi de 73% en 2011 à 58% en 2012. Cette baisse s’explique notamment par “les efforts déployés par les banques en vue du financement de l’économie et en particulier l’investissement ainsi que le développement de plusieurs nouveaux instruments de financement telles que les sociétés de leasing”, indique l’Agence, relevant que “la contribution des fonds de wilaya reste timide compte tenu de leurs créations récentes”. “En résumé, c’est la même tendance qui a été observée en 2011 et qui se poursuit en 2012 et qui va en s’intensifiant notamment avec les mesures prises tant aux niveaux structurels que conjoncturels émises par les pouvoirs publics et qui donnent des signaux favorables en retour”, commente l’Agence. 2012 a été annoncée comme l’année de l’investissement compte tenu des décisions importantes, qui ont été prises par les pouvoirs publics pour booster les projets d’investissement appelés à créer des emplois, réduire la facture des importations et assurer un développement harmonieux des territoires.