EDUCATION- ALPHABETISATION - REALISATIONS ALGERIE 50 ANS
Une étude du Ceneap (présentée début janvier 2013) étude a montré que le taux d’illettrisme se situera à la fin de l’année scolaire en cours (2012-2013) autour de 18 % contre 22 % en 2008 et baissera à moins de 12 % d’ici cinq années. Extraits :
Le taux d’analphabètes en Algérie baissera à 12 % au recensement général de la population en 2018». Ce taux est passé de 22 % au dernier recensement de 2008 à 18 % actuellement . Ce taux est déjà le plus bas enregistré, à la même période, dans les pays du tiers-monde (26 %) et dans les pays arabes (35 %). Ceci a été accompli grâce aux efforts des instances officielles et des associations de la société civile telle qu’Iqraa, dans la lutte contre l’analphabétisme, qui culminait, à l’aube de l’indépendance en 1962, à 85 %. Il se base dans son analyse sur le taux d’illettrisme contenue à 14% avant 1830. Le chiffre a galopé à 94 % en 1948. «Face à cette situation catastrophique et à la propagation du phénomène, l’association des ulémas a tiré la sonnette d’alarme pour sauver l’identité des Algériens. Grâce aux efforts des zaouias et des écoles coraniques, le taux d’analphabétisme avait reculé de 85 % avant 1962», a rapporté Tahar Hocine.
Dès 1963, les autorités nationales se sont attelées à lutter contre l’analphabétisme en mettant en place différents programmes.
La campagne a commencé en milieu professionnel, pour s’étendre trois décades plus tard à la femme et la jeune fille, notamment dans les zones rurales. Il est établi, en effet, que les populations des villes de l’intérieur du pays, particulièrement les petites filles, sont défavorisées en matière d’accès à l’école, et ce, malgré l’existence d’une loi qui rend obligatoire la scolarisation des enfants de 6 à 16 ans.
En 2007, l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement pour adultes (ONAEA) pilote un plan d’alphabétisation qui vise en premier lieu la femme et la jeune fille, âgées de 15 à 49 ans.
Le programme a permis de réduire encore davantage la part de l’illettrisme dans cette tranche de la population.
Pour cette année (2013), l’organisme se prépare à prendre en main quelque 1.620.000 nouveaux inscrits dans les classes d’alphabétisation (1.222.124 dans le premier niveau et 397.876 dans le deuxième niveau). Quant à l’association Iqraa, elle a contribué, depuis sa création dans les années 1990, à apprendre à lire et à écrire à 1.454.000 personnes. Pour ce qui du nombre d’inscrits actuellement, il avoisine les 138.000 apprenants
Les efforts et réalisations en matière d’alphabétisation en Algérie depuis 50 ans
1963 : L’Algérie, au lendemain de l’indépendance, lance la première campagne nationale d’alphabétisation.
1964 : Création du Centre national d’alphabétisation.
1967-1974 : Projet d’Algérie d’alphabétisation en milieu professionnel
1970-1973 : Premier plan quadriennal
1974-1977 : Deuxième plan quadriennal
1990-2001 : Projet d’alphabétisation de la femme et de la jeune fille.
1995 : Le Centre national d’alphabétisation devient office national d’alphabétisation.
2001-2013 : Elargissement et organisation du partenariat en matière d’alphabétisation en collaboration et en coordination avec la société civile et les secteurs officiels concernés et par la mise en place d’annexes de l’office à travers le pays