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Indice 2005

Date de création: 11-05-2008 13:12
Dernière mise à jour: 04-01-2013 15:29
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ECONOMIE - CONSOMMATION- INDICE 2005

Dans son rapport 2005, la Banque d’Algérie souligne que l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation du Grand Alger a, avec 620 points, reculé à hauteur de 1,6% pour l’année 2005, après avoir atteint 2,6% en 2003 et 3,6% en 2004, soit la performance (1,4%) de 2002.
Au niveau national, la hausse est légèrement plus élevée. L’indice national, base 100 en 1989, a atteint 656,7 points en décembre 2005, et a enregistré une variation des prix de détail de 1,9% en 2005, en baisse de 2,7 points de pourcentage par rapport à l’année précédente.
En fait, pour la troisième année consécutive, la désinflation sur les marchés de gros des fruits et légumes s’est poursuivie. La hausse des prix de gros a été contenue à 1,7% en 2005, en baisse de 0,4 points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Ce faisant, les prix de détail, tels que mesurés par l’indice des prix à la consommation ont augmenté modérément et le rythme de hausse s’est notablement ralenti.Ce faisant, l’indice des prix calculé pour les 10 déciles de revenus indique une hausse pour toutes les catégories.
Mais, l’inflation a été plus vivement ressentie par la classe moyenne (+0,2 points pour le 5ème décile) et par la catégorie la plus pauvre (1er décile) qui consacre une très forte proportion de son revenu aux dépenses alimentaires.
Note : - Qu’est-ce qui nourrit l’inflation ? La masse monétaire en circulation (ex : l’augmentation des dépenses publiques avec un programme d’investissement quinquennal de 150 milliards de dollars et la masse monétaire en circulation en 2007 dépasserait, selon les spécialistes, les 15% du Pib) / Le poids des importations (ex : l’Algérie dépend à plus de 65% de l’extérieur dans la satisfaction de ses besoins alimentaires notamment, subissant directement les effets de l’envolée des prix sur les marchés mondiaux)/ Le comportement des commerçants qui continuent à considérer les baisses de tarifs douaniers et la pression fiscale comme des rallonges dans la marge bénéficiaire alors que le bon sens voudrait que des baisses soient répercutées au profit du consommateur final étant donné la baisse du prix de revient/ Il y a aussi l’érosion du pouvoir d’achat des citoyens.