EDUCATION – ETRANGER - FRANCE- ETUDIANTS ALGERIENS
-23 735 est le nombre total des étudiants algériens inscrits dans toutes les universités publiques, grandes écoles et instituts français, durant l’année universitaire 2011-2012. Les Algériens occupent la troisième place dans le classement du plus grand nombre d’étudiants étrangers en France, derrière les Marocains (32 482 inscrits) et les Chinois (29 696 inscrits) (source : ministère français de l’Enseignement supérieur, août 2012).
-86% de ces étudiants sont inscrits individuellement dans les différentes universités françaises publiques et généralistes. Ce qui fait un peu plus de 20 000 étudiants livrés à eux-mêmes dans le financement de leurs études (source : ministère français de l’Enseignement supérieur, août 2012).
-1re est la place que tiennent les étudiants algériens dans le classement du nombre le plus important des étudiants étrangers à Paris, suivis par des Marocains et des Brésiliens (source : service d’accueil des étudiants étrangers de Paris, septembre 2012).
-640 à 770 euros est la somme variable que réclament les préfectures aux étudiants étrangers, depuis septembre 2011, comme justificatif de ressources mensuelles qui est obligatoire pour le renouvellement de leurs titres de séjour «étudiant». Cette somme a été fixée à 460 euros auparavant.
-5000 nouveaux étudiants algériens arrivent chaque année en France, malgré toutes les difficultés et restrictions de ces dernières années. En 2011, quelque 20 000 étudiants ont été candidats dont 60% ont un niveau bac+3 à bac+5. Leur âge moyen est de 24 ans.
-58% de ces candidats sont originaires de trois wilayas (Alger, Béjaïa et Tizi Ouzou) (source : ambassade de France en Algérie, juin 2012).
-66 000 est le nombre des Algériens «très diplômés» (masters, grandes écoles et doctorat) sur un total de 6,24 millions que compte la France. Malgré tous les désavantages dont ils souffrent, les étudiants algériens restent les étrangers les plus diplômés en France, conjointement avec le Maroc et loin devant le reste des étudiants étrangers, y compris les Européens (source : secrétariat général de l’immigration, janvier 2012).
(El Watan, lundi 10 décembre 2012. Enquête de Samir Ghezlaoui. Extraits)