SANTE – PHARMACIE- MEDICAMENT - MARCHE 2012
La facture de l'Algérie en produits pharmaceutiques importés a maintenu sa tendance haussière durant les neuf premiers mois 2012 pour atteindre 1,67 milliard de dollars (mds usd), contre 1,32 md usd à la même période de 2011, en hausse de 26,84%, selon les Douanes algériennes. Les quantités de médicaments importées ont également connu une «forte hausse» de 54,7%, passant de 16.730 tonnes les neuf premiers mois 2011 à 25.884 tonnes à la même période de référence 2012, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes, fin octobre 2012. La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec 1,59 md usd, contre 1,26 md usd, enregistrant ainsi une hausse de 26,39%, selon les chiffres provisoires du Cnis. Le volume des importations des médicaments à usage humain a connu le même sort, passant de 15.408 tonnes à 24.174 tonnes, soit une hausse de plus de 56%, durant la même période de référence. Les produits parapharmaceutiques occupent toujours la seconde position dans la structure des importations de médicaments avec un montant de 58,95 millions usd, contre 40,42 millions usd, en hausse de près de 46%. De janvier à septembre dernier, la quantité importée des produits parapharmaceutiques a également connu une hausse de 36,38%, passant de plus de 917,5 tonnes à 1.251 tonnes. Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l'Algérie se sont établis à 19,91 millions usd, contre 17,34 millions usd, en hausse de 14,84%. Les quantités importées ont également connu une hausse de 13,43%, passant de 404,3 tonnes à 458,6 tonnes durant les neuf premiers mois de 2012.
En 2011, les importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques ont atteint 1,95 mds usd, en haus-se de 16,86% par rapport à 2010.
Le marché national des médicaments représentait 2,9 milliards de dollars en 2011, dont 1,85 milliard usd d'importation et 1,05 milliard usd de production locale, dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public, selon l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP).
L'objectif visé par l'Algérie est de produire localement 70% de ses besoins en médicaments avec l'aide des laboratoires étrangers d'ici à la fin 2014.
- Le volume des importations des produits pharmaceutiques a enregistré une hausse de plus de 45%, passant de 24 468 tonnes en 2011 à 35 540 tonnes en 2012, selon les chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS/2 février 2013).
La facture des importations des produits pharmaceutiques a de ce fait atteint 2,23 milliards de dollars en 2012, contre 1,96 milliard de dollars en 2011, soit une hausse de 13,6%, selon les Douanes algériennes ci. Dans le détail, les Douanes révèlent que les quantités des médicaments à usage humain importées ont augmenté de 47,57% passant de 22 608 tonnes à 33 362 tonnes alors que les achats des médicaments à usage vétérinaire sont établis à 25,72 millions de dollars, contre 21,92 millions de dollars, en hausse de 17,32%.
Le marché national du médicament représentait 2,9 milliards de dollars en 2011, dont 1,85 milliard de dollars d’importation et 1,05 milliard de dollars de production locale, dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public, selon l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP). L’objectif de l’Algérie est de produire localement 70% de ses besoins en médicaments avec l’aide des laboratoires étrangers d’ici la fin 2015. Pour atteindre cet objectif, l’Etat a pris des mesures pour asseoir une industrie pharmaceutique performante en mesure d’assurer la couverture des besoins croissants de la population, notamment par l’encouragement des investissements et la conclusion de partenariats industriels.
Un plan de développement a été lancé pour porter la part de marché de l’unique groupe public pharmaceutique en Algérie (Saidal) de 7% à 25% en termes de valeur, afin d’améliorer sa position sur le marché national et s’ouvrir à l’international. D’un financement de près de 17 milliards de dinars, ce redéploiement du groupe Saidal prévoit la création de 7 nouvelles usines, dont 3 spécialisées dans la production de «génériques» à Constantine, Cherchell (Tipasa) et El Harrach (Alger). Le plan de développement porte également sur la modernisation des sites actuels de production, la création d’un centre de recherche et développement dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah et un laboratoire de bioéquivalence à Hussein Dey à Alger.