AGRICULTURE –BILAN - PRODUCTION AGRICOLE 2012
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa a qualifié jeudi à Alger , jeudi 25 octobre 2012, de « positif » le bilan de la production agricole nationale qui nécessite, selon lui, plus d'efforts pour créer les conditions de son développement à long terme. « Le secteur connaît un mouvement de renouveau. On travaille sur le long terme pour créer des conditions favorables pour un développement durable. La politique agricole ne peut être évaluée sur un mois, un trimestre ou une campagne », a-t-il souligné. Le ministre s'exprimait en marge de l'ouverture de la 21e édition de la Foire de la production algérienne. Le taux de croissance annuel de la production agricole a atteint ces quatre dernières années 13,73 % en volume, selon des chiffres fournis par le ministre. La répartition de la production par zone fait ressortir 42 % dans les plaines et littoral, 18 % au Sud, 22,3 % dans les Hauts plateaux et 16,5% dans les montagnes, a indiqué le ministre, estimant que le Sud constitue désormais un nouveau pôle. Selon lui, ces performances qui ont nécessité beaucoup de temps pour les réaliser, ont besoin d'un soutien continu pour les développer davantage. Le ministre a affiché sa satisfaction de voir 30 % des investisseurs de l'ANSEJ activant dans le secteur agricole ce qui reflète, selon lui, l'intérêt croissant des jeunes envers ces activités créatrices de richesse. Concernant les prix des moutons, qui ont flambé à l'approche de l'Aïd Adha, il affirmé que le contrôle des prix n'était pas du ressort de son département ministériel, rappelant que ce dernier assure uniquement le contrôle vétérinaire. Il a toutefois rappelé que l'année dernière a enregistré l'abattage de plus de 4 millions de têtes durant la semaine qui a coïncidé avec l'Aïd. Par ailleurs, R. Benaïssa a assuré que son département continue à œuvrer pour stabiliser les prix du poulet, en atténuant les effets des fluctuations des prix des matières premières utilisées dans l'aviculture sur les marchés internationaux. « Il y a un renchérissement des prix du maïs et du soja au niveau mondial, notre premier objectif est d'atténuer ces effets afin de sauver la filière qui compte 35.000 aviculteurs, 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects », a-t-il conclu.