ECONOMIE - INFOS' DIVERSES - INFOS' DIVERSES 2007
- L’économie nationale a connu, en 2006, une croissance de 4,8% hors hydrocarbures ( + 4,9 dans l’agriculture / production céréalière de 40 millions de quintaux), - 3% pour le secteur industriel public et privé, +10% pour le secteur du BTPH, et +5% pour les services, PIB par hbt de 3443 dollars (3110 en 205), réserves de change de 78 millions de dollars, une inflation seulement de 2,5%.
- Selon une étude du CREAD du début des années 2000 et des estimations de la Présidence de la République au milieu des années 1996, quelque 80 000 diplômés de l’enseignement supérieur auraient quitté l’Algérie depuis la fin des années1970 et environ 3000 les rejoindraient chaque année. Et, actuellement, 100 000 entrepreneurs algériens seraient établis à l’étranger (La presse, 19 mars 2007)
- 51% des cadres algériens envisagent de changer d ’entreprise d’ici un an, selon une étude de Lincoln Associés basé à Paris, un cabinet étrangers de recrutement de cadres dirigeants et managers experts . 43% se disent peu satisfaits du management de l’entreprise, 46% n’ont pas bénéficié de formation au sein de l’entreprise et 56% n’ont pas eu d’informations sur les évolutions de carrière.
- A fin avril 2007 , 400 entreprises économiques publiques , parmi lesquelles des groupements et des filiales ,ont été privatisées (sur un total de 2 200)
- La première entreprise privée algérienne arrive seulement à la 197ème position en terrmes de chiffre d’affaires des 200 premières entreprises privées françaises ….et une seule banque européenne peut acheter ,avec ses bénéfices , en 2006, une cinquantaine d’entrepriuses algériennes privées (selon A. Benachenhou, 15 juillet 2007)
- La fuite des cadres, entre 1992 et 1996, aurait coûté à l’Algérie 40 milliards de dollars….et, durant la période 1994-2006, 71 500 diplômés algériens sont partis en France
- Depuis 1996, date à laquelle ont démarré effectivement les premières privatisations d’entreprises publiques , l’Algérie n’est parvenue à privatiser (jusqu’en août 2007) qu’environ 400 unités économiques , pour la plupart de petite taille..
- Seulement 31% des petites et moyennes entreprises utilisent les nouvelles technologies , soit 40% dans les grandes villes et 13% dans les villes secondaires (étude restreinte du Cread, 2007)
- A peine 20% des PME ciblées , soit 445 sur une population de 2 150 ont adhéré au programme de mise à niveau conduit par l’Union européenne (engagé en 1999 , recadré en 2003 et se terminant fin 2007). Au total, seulement 31,8% des entreprises, soit 685 Pme ont bénéficié d’au moins un diagnostic ou prédiagnostic, mais 35% d’entre-eux n’ont pas abouti. En effet, 61 Pme ont refusé d’entamer une action de mise à niveau et n’ont pas dépassé le stade du diagnostic et 179 ont abandonné le procesus après le diagnostic. Raisons majeures : réticence du chef d’entreprise, absence d’un interlocuteur valable dans la Pme, difficultés financières…