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Economie verte - Etude Giz

Date de création: 10-04-2012 00:13
Dernière mise à jour: 10-02-2013 19:51
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ENVIRONNEMENT - ETUDES ET ANALYSES - ECONOMIE VERTE - ETUDE GIZ

 Une étude (publiée en mars 2012) , élaborée par l'Agence de coopération allemande au développement (GIZ),   révèle que le créneau de ces emplois verts pourrait générer, en Algérie, un peu plus de 1,4 million d'emplois à l'horizon 2025. L’étude indique qu’en matière de statistiques, au titre de l’année 2010, il est indiqué que 273.202 entreprises étaient recensées dans le secteur, soit 3 407 entreprises pour la récupération  et la valorisation des déchets, 1 470 dans le domaine de la gestion de l'eau, 168.648 dans  le bâtiment vert, 68.631 dans la gestion des espaces verts, alors que 30.085 autres  étaient dans les services liés à l'environnement. Ces activités suscitent un intérêt grandissant, particulièrement  chez les jeunes  et chez les femmes. Ainsi, 14.574 femmes sont intégrées dans les professions relatives à l’économie verte, soit 7,9% du nombre global de femmes inscrites au registre du commerce, dont 1 938 sont des gérantes. Les données de la GIZ indiquent que 7 376 femmes activent dans le secteur du bâtiment vert (50,61%), 3 123 dans les services (21,42%), 3 827  dans les espaces verts (26,25%), 146 dans le traitement des déchets, 51 dans le recyclage des déchets, et autant de femmes dans le secteur de l'eau. « Ce reseau constituera pour  toutes ces femmes ou qu’elles se trouvent, un lieux de rencontre et de communication, il leur permettra un échange d’information et de facilitation ». On reconnait que les pouvoirs publics se déclarent disponibles à aider et booster l’investissement dans l’économie verte et ce, en «  accordant plus facilement des crédits dans des projets de l’ANSEJ relatif à des investissements ayant trait à la préservation de l’environnement. Il y a ce couloir vert créé par le ministre de la PME afin de faciliter et d’encourager les opérateurs qui veulent formuler des projets dans ce créneaux d’économie verte. » . On  se félicite de l’accompagnement effectif de GIZ (coopération allemande au développement) au réseau RAFEEV et ce, en initiant des rencontres de sensibilisation et d’information sur cette nouvelle notion de protection de l’environnement, mais aussi en initiant des études de terrain et des recommandations telles que celles qui préconisent l’insertion de plans de communication destinés à sensibiliser les jeunes porteurs de projets vers les métiers verts dans le cadre des dispositifs publics de l’emploi. Les experts algériens, notamment les membres du réseau RAFEEV plaident en faveur de l’élaboration  d’une nomenclature des emplois et des métiers verts en Algérie pour une meilleure vulgarisation de ce concept afin de concourir à la mise en place de mécanismes et d'évaluation continue de l'employabilité  dans les activités inscrites sous l’intitulé de l’économie verte. Dans ce sens, les membres du réseau prévoient d’organiser au mois de mars prochain un forum de femmes chefs d’entreprises intéressées par l’économie verte. On indique que des entreprises bien installées dans l’outil de production nationale telle que l’IANOR adhère déjà au réseau RAFEEV et au concept d’économie verte. Il faut préciser que les emplois de l'économie verte ne sont pas uniquement liés à la nature. La plupart des emplois  liés à l'économie verte sont présents dans grand nombre de secteurs de l'économie. Ils contribuent à diminuer les consommations d'énergie et de matières premières et d'eau, à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à minimiser ou à éviter totalement toutes les formes de déchets et de pollution, et à protéger et restaurer les écosystèmes et la biodiversité.

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Des progrès appréciables
Sur un ensemble de 153 pays du monde soumis à une étude en matière de protection de l’environnement, en 2011, l’Algérie a été classée à la 42e place.
Les résultats de cette étude initiée par des chercheurs américains de l’Environnement en s’appuyant sur des mesures comme la qualité de l’air, l’eau, la biodiversité, des contraintes sur les écosystèmes, des traitements de déchets et la gouvernance de l’environnement font ressortir les progrès réalisés en Algérie dans le cadre de la promotion de l’environnement pour se positionner au premier rang dans le monde arabe et le 2e en Afrique.
Consciente des enjeux que l’environnement représente pour un développement durable, l’Algérie, qui a ratifié la quasi-totalité des conventions internationales, mondiales ou régionales, a respecté ses engagements et ce, en adoptant des stratégies pour la préservation de l’environnement dans différents secteurs.Ces stratégies reposant sur plusieurs axes, ont fait l’objet d’un plan d'action pour l'environnement et le développement durable. Plusieurs programmes spécifiques de secteurs ont été adoptés, notamment sur la désertification, la gestion des déchets et la protection des zones côtières et marines.
Ainsi, la problématique environnementale est devenu la préoccupation de plusieurs secteurs gouvernementaux à l’image du ministère des Ressources en eau, de l’Energie, de l’Agriculture et du Développement rural, des Affaires étrangères, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation professionnelle, de l’Education nationale, etc.
Des avancées remarquables ont été enregistrés, ces dernières années,  en matière de protection de l’environnement devenu l’une des priorités majeurs des pouvoirs publics. Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour la lutte contre la désertification, la dépollution, la gestion des déchets et  la préservation du patrimoine nationales.
À titre d’exemple, la gestion des déchets, qui pose un énorme problème, a connu une importante évolution depuis la mise en œuvre d’un programme lancé entre  2010 et 2014 et qui consiste en le traitement de 75% des déchets ménagers, un potentiel de réduction de 4 millions de tonnes de déchets, la fermeture de décharges publiques à la recherche d’autres sites.
Si certains problèmes, comme l’accès à l’eau, l’assainissement et l’épuration des eaux usées, ont connu un début de solution, il reste quand même beaucoup à faire puisque la question de la protection de l’environnent doit être un geste civique et des attitudes quotidiennes que le citoyen doit adopter.