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Hamina Mohamed Lakhdar.

Date de création: 11-05-2008 13:00
Dernière mise à jour: 22-11-2014 15:12
Lu: 1972 fois


CULTURE – CINEMA- HAMINA MOHAMED LAKHDAR

Né en 1934 à M'sila, dans le Hodna, en Algérie, il fait ses études en France, puis gagne Tunis, où il travaille pour le gouvernement provisoire (GPRA). Il fait un stage aux actualités tunisiennes avant de partir étudier en 1959 à l'Institut National du Cinéma de Prague (FAMU), mais abandonne ses études pour travailler aux studios Barrandov où il se spécialise dans la prise de vue.
Il fait plusieurs séjours en Tunisie, siège du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne et tourne, comme opérateur, entre autres, en 1961, Yasmina, Sawt Achaâb (La voix du peuple) et Banadiq el houryya (Les fusils de la liberté) de Djamel Chanderli. Après les accords d'Evian, en 1962, il tourne aux frontières de nombreux documents sur la pré-indépendance, puis l'indépendance.

De retour en Algérie en 1962, il rassemble ses anciens collaborateurs et crée l'Office des Actualités Algériennes (OAA), dont il est le directeur de février 1963 jusqu'à sa dissolution en 1974. Plus tard il entre à l'Office national Cinématographique et des industries du cinéma (ONCIC), qu'il dirige de 1981 à 1984.
Il tourne lui-même les premiers journaux et programme les premiers courts métrages. En 1965, il tourne son premier long métrage Le Vent des Aurès et dix ans plus tard, il est consacré au festival de Cannes qui lui attribue la Palme d'Or pour sa Chronique des années de braises, un film remarquable sur le plan technique (en couleur, en format panoramique et en son stéréophonique) qui reste son oeuvre la plus célèbre.
Depuis, ses détracteurs lui reprochent de ne faire que des films à gros budget et de s'être délibérément tourné vers le public occidental d'où l'aspect ethnographique marqué de ses oeuvres Vent de sable (1982) et Dernière image (1986).. Le Festival International du Caire l'a récompensé en 2007. Il a recommencé à tourner à partir de 2008   un long métrage à gros budget produit avec l’aide de l’Etat, Crépuscule des ombres, un road-movie sur fond de désert  (présenté à la presse à Alger le 16 novembre 2014 )
Son fils Malik (né en 1962) est lui aussi cinéaste ; il a réalisé Automne, Octobre à Alger (1992) qui a obtenu aux Journées cinématographiques de Carthage, le Prix de la meilleure première oeuvre. Son fils Smaïl Lakhdar-Hamina est directeur de la photo : il a signé les images de Camp de Thiaroye (1988) de Sembène Ousmane et Thierno Faty Sow (Sénégal).

C’est , sans doute,  celui qui a le plus marqué le cinéma algérien dès sa naissance et aussi le plus controversé.

Lors de la tenue du 1er Festival du film arabe tenu à Oran (29 juillet –4 août 2007), un hommage particulier avait été rendu, pour l’ensemble de son oeuvre, à Mohamed Lakhdar Hamina.

Longs métrages :
Le Vent des Aurès /  (1966),
Hassan Terro /  (1968),
Décembre /  (1972),
Chronique des années de braise /  (1975),
Vent de sable /  (1982),
La Dernière image /  (1986).

Crépuscule des Ombres (2014)


Lors de la tenue du 1er Festival du film arabe tenu à Oran (29 juillet –4 août 2007), un hommage particulier avait été rendu, pour l’ensemble de son oeuvre, à Mohamed Lakhdar Hamina.