HABITAT - VILLE - ALGER - CLASSEMENT
Alger - Classement
Date de création: 24-05-2008 09:30
Dernière mise à jour: 10-10-2011 22:42
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HABITAT - VILLE - ALGER - CLASSEMENT
Selon une étude britannique réalisée mi-2005 par un bureau de recherches spécialisées (the Economist Intelligence Unit), Alger est l'une des villes les moins fréquentables dans le monde. Sur les 127 villes soumises aux critères d'analyse, elle a obtenu le score de 66% qui la place au bas de l'échelle aux côtés de Port Moresque (Papouasie), Dacca (Bangladesh), Karachi (Pakistan), Lagos (Nigeria) et Pnom Penh (Cambodge).
Selon les promoteurs de cette enquête, qui ont fait évoluer le pourcentage de 0% à 100%, plus le score est bas et plus la ville a les faveurs des pronostics. Ainsi, ce sont les villes comme Vancouver (Canada), en tête de classement, Melbourne (Australie), Vienne (Autriche), Genève (Suisse) avec de faibles pourcentages qui ont eu les résultats les plus probants et qui passent pour être les meilleures régions du monde où il fait bon vivre.
Cinq paramètres ont été nécessaires pour effectuer le travail de recherche, à savoir la stabilité, les soins sanitaires, la culture, l'environnement, l'enseignement et les infrastructures . Ils reposent sur 40 éléments qualitatifs et quantitatifs d'évaluation pour déterminer le degré réel de la qualité de vie.
Une autre étude réalisée pour l'année 2006-2007 par un bureau britannique de consulting et de ressources humaines Mercer (Mercer human resource consulting) et diffusée mi-2007,, classe Alger parmi les villes les plus chères au monde.
50 è place du classement mondial (49ème sur 143 pays en 2004 et 60 è en 2005).
3è place dans le monde arabe derrière Dubai (34è) et Abu Dhabi (45è)…, la ville de Tel-Aviv étant la plus chère de la région (17è mondial.
5è place en Afrique, distancée par Douala 24è, Dakar (33è), Abidjan (35è) et Lagos (37è).
L'analyse se base sur 200 indices (critères) dont le coût de l'immobilier, le transport, les produits alimentaires, les produits domestiques, les loisirs…
La ville la plus chère au monde est Moscou et la moins chère Asuncion au Paraguay
Notes: - La ville d'Alger comptait en 1962 une surface urbanisée de 7 500 hectares et ce jusqu'au début des années 80. Cette surface est, aujourd'hui, de 24 400 ha. La majeure partie des constructions incluses dans les 17 000 ha urbanisés ont été réalisées, selon les spécialistes, "de façon anarchique": on y compte, d'ailleurs, plus de 40 000 ruelles sans nom
- En août 2007, The Economist Intelligence Unit, édité par The Economist classait, dans son dernier rapport (132 villes étudiées sous l'angle des conditions de vie et selon 40 indicateurs regroupés en cinq catégories : stabilité, services de santé, culture et environnement, éducation, disponibilité des infrastructures de base), Alger en dernière position. C'est la destination la moins attractive . Alger obtient 64,7% contre 1,3% pour la ville canadienne de Vancouver, première du classement. Vienne est troisième.
- En juin 2008, The Economist Intelligence unit classait Alger à la 138è place (sur 140 villes étudiées) .....C'est donc une des villes "les moins vivables" du monde à égalité avec Dhaka (Bengladesh). La liste des " moins de 50 points" démarre avec Phnom Penh et comprend Téhéran, Karachi et Lagos qui devancent la capitale algérienne...alors quee Vancouver, au Canada, est la ville "idéale".
- Selon une étude dévoilée mardi 8 juillet 2009 par le cabinet d'études britannique Mercer , Alger arrive en 40è position des villes les plus chères du monde en 2009. En 2008, elle était à la 57è place et en 2007 à la 30è. L'étude prend en compte , entre autres, le coût du logement, de la nourriture et des transports. Alger est la troisième ville arabe la plus chère devancée par les deux villes des Emirats arabes , Dubai et Abou Dhabi (20è et 26è places). Au niveau africain, Alger est en 5è position derrière Douala (27è), Lagos (32è), Abidjan et Dakar (34è)
- Selon un bilan de la Gendarmerie nationale pour le 1er semestre 2009, Alger est classée en deuxième position en matière d'atteintes aux personnes, et occupe la première place concernant les atteintes contre les biens. En matière d'atteintes aux bonnes moeurs, Alger arrive en deuxième position après la ville de Sétif. Emission de fausse monnaie: pole position. Trafic de stupéfiants: deuxième position après Oran...
- Selon l'enquête 2010 du cabinet de conseil en ressources humaines Mercer, Vienne est la première capitale au monde où il fait bon vivre......et Alger ne figure pas dans le classement . Baghdad figure à la dernière place du classement (221è). Tunis et Rabat occupent respectivement la 94è et la 112è place.
- Le rapport semestriel publié mardi 29 octobre 2011 par The Economiste intelligence Unit (filiale du groupe de presse anglais The Economistn ) classe les villes les plus agréables à vivre . Alger ( 136è des 140 villes étuduiées) se retrouve à la 6è place (après Tripoli, 135è malgré la grabnde instabilité traversée) dans le classement des villes où il ne fait pas bon vivre du tout....en compagnie de Harare (dernière place) , Dacca, Port Moresby, Lagos, Triopoli, Karachi, Douala, Téhéran , Abidjan....Les villes où il fait bon vivre sont Melbourne (1ère) , Vienne, Vancouver, Toronto, Calgary, Sydney, Helsinki, Perth, Adelaide, Auckland....
- Dans le rapport semestriel publié le mercredi 15 août 2012, The Economist Intelligence Unit, une antenne de l’hebdomadaire The Economist, établit son classement des villes du monde où il fait bon vivre.
Sur les 140 villes passées au crible, Alger arrive à la 135è position, derrière Abidjan (Côte d’Ivoire), Téhéran (Iran), Douala (Cameroun) et Tripoli ( Libye). Dacca, capitale du Bandgladesh, ferme la marche.
Les critères sur lesquelles se basent les experts du The Economist vont de la stabilité sociale au taux de criminalité, en passant par les infrastructures, l’accès à l’eau, le transport, la santé, la scolarité, la vie culturelle et l'environnement.
L’année dernière à la même époque, Alger arrivait à la 136e position juste derrière Tripoli, capitale de la Libye.
Pour The Economist, la ville australienne de Melbourne reste la plus agréable au monde, pour la deuxième année consécutive, et Paris se situe à la 16e place.
"Le mauvais classement de la capitale algérienne qui compte une population de plus 3 millions d’individus ne surprend guère. Alger est dépourvu de lieux de loisirs, les salles de cinéma se comptent sur les dix doigts de la main, la circulation automobile y est épouvantable et ses habitants se plaignent de la saleté des trottoirs. A tout cela s'ajoutent aujourd'hui les coupures fréquentes du courant électrique ainsi que les coupures en eau potable" (commentaire www.dna-algerie.com) .
- Selon l’enquête internationale Mercer 2012 sur la qualité de la vie, publiée ce mardi 4 décembre 2012 , Alger, la capitale, n’est pas une ville où il fait bon vivre. Elle perd même une place par rapport à l’année 2011 et se retrouve épinglée en queue de classement à la 179e place sur 221 villes à travers le monde. Selon l’étude Mercer, Alger dépasse de peu La Havane classée 184e, Téhéran (188e) et Tripoli (196e). En revanche, elle est derrière Beyrouth (171e), le Caire (141e), Casablanca (122e), Rabat (114e) et Tunis (109e).
Le classement désigne toujours Vienne comme la ville offrant la meilleure qualité de vie. Zurich et Auckland arrivent respectivement en seconde et troisième position. Munich est 4e, suivie par Vancouver. En France, les deux villes classées sont Paris (29e) et Lyon (39e) alors que Dubaï, la première ville arabe, se classe à la 73e place.
Au niveau mondial, les villes ayant la plus faible qualité de la vie sont Khartoum (Soudan, 217e); N'Djamena, (Tchad, 218e), Port‑au‑Prince, Haïti (219e), et Bangui, en République Centrafricaine (220e). Bagdad, Irak (221e) arrive au dernier rang. Pour les infrastructures, Alger vient à la 192e place, loin derrière Paris (12e), Doha (102e), Tunis (103e), Rabat (139e). En tête du peloton figure Singapour, suivie respectivement de Frankfurt et Munich. Port au prince ferme la marche à la 221e place.
L’enquête Mercer, un des leaders mondiaux du conseil en ressources humaines, en externalisation et en gestion des investissements avec plus de 25 000 clients dans le monde, est basée sur des appréciations et des évaluations détaillées de 39 éléments de qualité de vie, regroupées en dix catégories suivantes : environnement politique et social, environnement économique, environnement socioculturel, considérations médicales et sanitaires, écoles et éducation, services publics et transport, infrastructure urbaine, loisirs, biens de consommation, logement et enfin, environnement.
L’enquête, dont les données ont été collectées entre septembre et novembre 2012, est basée également sur des indices comparatifs de qualité de vie entre New‑York, utilisée comme ville référence, et une ville d’accueil.
- En janvier 2014, un rapport du cabinet Oxford Economics classe Alger à la 11è place en Afrique (et Johannesburg 1ère) parmi les villes les plus riches et à forte croissance économique à l'horizon 2030
CLASSEMENT 2013
Singapour a détrôné Tokyo en tant que ville la plus chère du monde et Paris se classe deuxième. C’est la conclusion de la dernière enquête mondiale sur le coût de la vie réalisée par l'agence internationale de conseil en stratégie financière The Economist Intelligence Unit (EIU) publiée début mars 2014. Cette étude, compare les niveaux de vie dans 131 grandes villes après avoir passé au crible 400 prix représentatifs de 160 produits et services
L'EIU explique l’accession de Singapour à la plus haute marche du podium "des villes où il fait cher de vivre" - d'où le sous-titre de l'étude "Which city is the most expensive to live in ? " - par la conjugaison de trois facteurs : une devise chère, une solide inflation et un coût de la vie élevé. Un exemple : le simple fait de posséder une voiture constitue un véritable signe extérieur de richesse. «Les coûts d’usage et les taxes attachés à la possession d’une voiture sont à Singapour significativement plus chers que partout ailleurs (...) presque trois plus élevés qu’à New York » note le rapport. De plus, possédant peu de ressources naturelles, la cité-Etat dépend de l’extérieur pour ses approvisionnements en eau et en énergie.
Surnommée « la cité jardin » pour sa végétation luxuriante, Singapour est aussi la ville la plus chère au monde pour ce qui concerne l’habillement.
Tokyo, qui détenait le titre l’an passé, a glissé à la sixième place ex-aequo avec Melbourne, Genève et Caracas. Outre Singapour, la capitale japonaise est devancée par Paris, Oslo, Zurich et Sidney_ un « déclin » imputable au coup de faiblesse qu’a connu le yen qui l'an passé a perdu 21 % de sa valeur face au dollar .
Les 10 villes les plus chères: 1 ère / Singapour, 2/ Paris, 3/Oslo, 4/ Zurich, 5/ Sydney, 6/ Caracas, 6/ Genève, 6/ Melbourne, 6/ Tokyo, 10 ème / Copenhague
La faiblesse relative des villes asiatiques explique que cinq villes européennes figurent dans le top 10, avec à la clef des gains de places significatifs .Paris fait ainsi un bond de six places par rapport au précédent classement de l'EIU pour devenir la deuxième ville la plus chère Pourtant, "Paris ne présente pas de catégories de dépenses où le coût de la vie est anormalement élevé, note l'étude, mais elle est plus coûteuse que la plupart des autres villes étudiées pour sept des dix catégories qui permettent à l'enquête de cerner le coût de la vie dans le monde entier."
"L'amélioration de l'environnement économique en Europe, où les villes sont chères à la base, combiné au développement continu des villes asiatiques font que les villes les plus chères du monde continueront d'être situées dans ces deux régions", a déclaré le responsable de l'étude, Jon Copestake, cité dans un communiqué. "Mais les villes les plus pauvres du monde continuent également d'être en Asie, notamment sur le sous-continent indien", a-t-il ajouté. En bas du classement figurent les dix villes suivantes : 131 ème / Bombay, 130/ Karachi, 129/ New Delhi, 128/ Damas, 127/ Katmandou, 126/ Alger, 126/ Bucarest, 124/ Panama City, 123/ Djedda et 122 ème / Riyad.
8 Juin 2014: - La ville d’Alger présente un potentiel de développement global très moyen comparativement à beaucoup d’autres cités du continent africain. Le constat est tiré de la dernière étude sur le sujet rendue publique par MasterCard, la société américaine spécialisée dans les systèmes de paiement électronique, qui a élaboré un volumineux rapport «Index Ranks Africa’s Cities with Highest Growth Potential», consacré aux perspectives de développement des différentes villes de grande et de moyenne tailles d’Afrique. Alger récolte un score peu enviable et n’arrive qu’à la 23e place du classement ACGI, établi par MasterCard des villes présentant un potentiel de développement humain, économique, urbanistique, architectural, d’investissement, mais aussi et, surtout, de gouvernance et de protection des libertés individuelles et collectives… et c’est sans aucun doute, ces deux derniers points qui ont précipité la capitale algérienne dans le ventre mou du classement. La capitale algérienne est devancée dans ce classement par plusieurs villes de moindre envergure, mais qui présentent, selon les initiateurs de l’étude, un fort potentiel de croissance, dans le court et moyen terme. La capitale algérienne hérite même d’une mention «moyenne-faible». Et si Alger reste la seule ville algérienne à figurer dans ce classement des cités de plus d’un million d’habitant, le Maroc y est représenté par trois villes, Casablanca, Rabat et Fès. La première peut même se targuer d’être au deuxième rang, juste derrière la capitale ghanéenne Accra, considérée dans l’étude de MasterCard comme la ville africaine présentant le plus fort taux en termes de potentialités de développement. La capitale marocaine Rabat pointe à la 15e place et Fès à la 17e. Le Caire est juste devant Alger, à la 22e place, alors que la capitale libyenne Tripoli surprend par une bonne 5e place. Certes, à première vue, il n’est pas facile de comprendre le classement établi par MasterCard, mais lorsqu’on lit les explications fournies par les deux rédacteurs du rapport en question, le constat paraît plus objectif. «Une croissance inclusive se produit lorsque les avantages d'une économie en expansion sont largement partagés avec la population», indique le Dr Yuwa Hedrick-Wong, coauteur et économiste en chef au Centre MasterCard pour une croissance inclusive. «Nous croyons que l'urbanisation inclusive est une condition préalable pour une croissance inclusive, et donc le ACGI est une lentille à travers laquelle les villes africaines peuvent être évaluées en tant que futures destinations d'investissement», explique-t-il encore. Le professeur George Angelopulo, de l'Université d'Afrique du Sud et coauteur de l'étude, insiste, lui, sur l’importance de la gestion et de la gouvernance de la ville. «Pour la deuxième année, Accra est bien classée dans les critères d'évaluation et a reçu l'un des scores les plus élevés en matière de gouvernance», précise-t-il en effet.