FINANCES - ASSURANCES - ASSURANCE DE PERSONNES
Taamine Life Algérie, filiale de la CAAT, CAARAMA Assurance SPA, filiale de la CAAR et la Société de prévoyance et de santé (SAPS) , issue d'un partenariat entre la SAA et la compagnie française MACIFD, sont officiellement (en juillet 2011) les seules compagnies autorisées sur le marché national à souscrire et à commercialiser des produits des "assurance de personnes", ce qui représente un réseau de 500 agences.
Ces trois filiales spécialisées ont été créées en application de la loi 06-04 du 20 février 2006 complémentaire à l'ordonnance 95-07 d 25 janvier 1995, qui impose aux compagnies un délai de cinq ans, jusqu'à mars 2011 pour séparer les assurances "dommages" et celles "de personnes".
Ce délai a été prorogé , à la demande des compagnies , au 30 juin 2011, par le ministère des Finances pour leur accorder une période supplémentaire pour se conformer à la nouvelle loi.
La commercialisation via les agences directes des compagnies-mères se fera pour une période transitoire allant jusqu'au 31 décembre 2012, dans l'attente de la constitution de leur réseau de distribution.....Ces sociétés peuvent recourir au réseau des intermédiaires des assurances et celui des banques et établissements financers.
A partir de cete échéance , le ministère des Finances a interdit aux sociétés n'ayant pas réussi à créer leur fililale d'assurance de personnes à souscrire ou à commercialiser des produits de ce nouveau segment. C'est ce qui a engendré , début juillet 2011,; un désarroi auprès des clients qui se sont vu refuser la souscription ou l'achat de produit d'assurance auprès des compagnies qui n'ont pas encore appliqué ce nouveau dispositif.
Les compagnies privées n'ont pas pu créer leurs propres filiales assurance-vie dans les délais fixés par le ministère. Elles sont, de fait, exclues du marché de l'assurance-vie. L'assureur informe que celle -ci a le droit de traiter avec une autre compagnie, mais à condition de signer une convention, ajoutant dans ce contexte que toutes les compagnies d"assurances , qu'elles soient publique ou privées, ont le droit de créer leurs filiales -vie.
Selon le SG du Conseil national des assurances, le marché de l'assurance-vie est prometteur et il pourrait peser, une fois développé, 4 à 5 milliards de dollars.
Notes : - En août 2011, la CIAR décroche officiellement l'agrément du ministère des Finances pour lancer sa filiale (100%) d'assurances de personnes (AP). Elle est dénommée MACIR-VIE
- L'Algérien débourse seulement 35 dollars/an (2 600 dinars) en assurance, soit 1% de la dépenses individuelles d'assurance dans les pays industrialisés
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- En 2012, le créneau qui recèle un gisement de 5 Mds de dollars ne représente que 15 % du chiffre d’affaires global des 23 compagnies d’assurances du secteur.
Le niveau des dépenses d’assurances des ménages est donc encore très modeste, soit un apport de près de 0,35% du PIB. Le marché des assurances des particuliers qui reste dominé par l’assurance automobile et les assurances des personnes, à un degré moindre, a représenté, durant les dix dernières années, entre 8 et 10% du chiffre d’affaires global des assurances. Un volume qui ne reflète pas le potentiel de croissance du marché mais qui montre la persistance de contraintes internes et externes au marché des assurances.
Une série de mesures ont été prises depuis 2006, dont la création de guichets pour le développement de la bancassurance et l’assurance des personnes, à même de «permettre une large diffusion des différents produits d’assurance» et «pour hisser ce segment des assurances à un niveau appréciable». Le potentiel de cette catégorie d’assurance est évalué à «5 milliards de dollars», un marché qui échappe aux compagnies d’assurances, et qui, de ce fait, devra être exploité «pas tout de suite mais au moins d’ici à 2020», dira le président de l’Union des assureurs (UAR) et P-DG de la Société algérienne d’assurance (SAA), lors d'un séminaire international organisé à Alger, début novembre 2012 Sur «87 milliards de chiffre d’affaires réalisés en 2011, la moitié est supportée par l’assurance automobile, 35 % par les risques d’entreprises» . Une orientation qui s’impose pour les assureurs, sachant, à titre d’exemple, que pour le seul secteur du bâtiment, un potentiel considérable est d’ores et déjà identifié étant donné que «seuls 5 à 6 % des 3 millions de logements existants sont assurés». Ainsi, le potentiel existe et les espoirs d’un éventuel essor des assurances des particuliers sont réels au vu de la croissance économique «qui rappelle la croissance à deux chiffres de la période 2001-2005».
Selon le bilan 2012 du Conseil national des assurances (10 mars 2013), le chiffre d'affaires des assurances de personnes a baissé de 5% en 2012 par rapport à 2011, avec 6,4 milliards de dinars . Ceci s'explique par la séparation de l'activité des assuranecs personnes de la branche "dommages" des compagnies d'assurances , qui date de juillet 2011 , et qui a causé "des déperditions"
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Jeudi 27 décembre 2012
Taamine Life Assurances (TALA), société spécialisée dans les assurances de personnes, inaugure à Alger une nouvelle agence, améliorant son portefeuille clients dans la capitale.
L’ouverture de cette nouvelle agence renforce le réseau de Tala, qui compte déjà quatre agences, vingt-sept agents généraux et sept courtiers
L’assurance vie est "un créneau porteur, dont le chiffre d’affaires ne cesse d’augmenter", a déclaré le DG de Tala qui prévoit un chiffre d’affaires de plus de 781,5 millions de dinars en 2012.
Les indemnisations prévisionnelles devraient être de l’ordre de 350 millions de DA, ajoute-t-il.
Le président du conseil d’administration de Tala, Mustapha Tahi a relevé de son côté que le marché algérien pour les assurances des personnes "était encore à la traîne, comparé aux pays voisins", d’où la nécessité de promouvoir davantage les assurances des personnes, peu connues chez les algériens.
Tala a démarré ses activités en 2011. Le tour de table pour sa création a été fait par la CAAT (Compagnie algérienne d’assurances totales) avec 550.000.000 de DA (55%), le Fonds national d’investissement-Banque algérienne de développement avec 300.000.000 DA (30%) et la Banque extérieure d’Algérie avec 150.000.000 de DA (15%).
Six sociétés d’assurances ont créé en 2011 leurs propres filiales d’assurance de personnes en vertu de la loi 06-04 sur les investissements, qui a accordé aux compagnies d’assurances un délai de cinq années (2006-2011) pour procéder à la séparation effective entre les assurances-dommages et de personnes.
Il s’agit de Taamine Life Algérie, filiale de la CAAT, CAARAMA Assurance, filiale de la CAAR, et la Société de prévoyance et de santé (SAPS), issue d’un partenariat entre la SAA et la compagnie française Macif.
Trois autres sociétés d’assurance de personnes, CARDIF El Djazair, filiale du Français BNP Paribas assurance, Macir-Vie, filiale de la CIAR et AXA-assurance vie ont été créées après cette échéance.
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2013
Le chiffre d’affaires de la branche des assurances de personnes en Algérie a enregistré une hausse de 13 % en 2013 par rapport à 2012 avec près de 7,8 milliards (mds) de DA, selon Lamara Latrous (à l’APS) , président de l’Union des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), en février 2014
"Le marché des assurances a produit 111 mds DA en 2013 dont près de 7,8 mds DA proviennent des assurances de personnes (AP) contre 6,9 mds en 2012, soit une évolution de 13 % du chiffre d’affaires d’une année sur l’autre"
Cette évolution a fait dire à ce responsable que "les AP ont évolué raisonnablement en 2013" tout en rappelant que cette production était de 1,5 mds DA en 2011 qui correspond à la première année de la séparation de l’activité des assurances de personnes de la branche dommages des compagnies d’assurances.
"En 2014, il est attendu un chiffre d’affaires d’au moins 10 mds DA avec une nouvelle croissance à deux chiffres pour les AP". Malgré ces perspectives, a-t-il poursuivi, ce ne sont pas toutes les compagnies d’assurances qui ont saisi l’opportunité de création des filiales AP.
"Seulement sept des 23 compagnies ont franchi le pas, deux années et demi après la décision du ministère des Finances de séparer les assurances dommages et des personnes"
Il s’agit de Caarama, SAPS, TALA, le mutualiste et Macir-vie, respectivement filiales de la CAAR, de la SAA et de MACIF, de la CAAT, de la CNMA et de la CIAR. Cardif El Djazaïr, filiale de BNP Paribas et AXA activent aussi sur le marché national des assurances des personnes.
Les produits de prévoyance et de santé "sont les plus demandés par les entreprises qui protègent leur personnel notamment en matière de décès, de soins médicaux et de retraité complémentaire".
"Il est attendu, à l’avenir, que les compagnies diversifient leurs produits notamment en matière d’épargne à long terme, de retraite complémentaire et les produits de prévoyance sociale (maladies et frais médicaux) et de santé. Elles devront offrir plus de garanties et une meilleure protection"
Il déplore l’absence de produits "attrayants" au niveau boursier et sur le marché financier pour vendre les produits d’épargne et de capitalisation compte tenu "du faible taux de rendement".
Ces difficultés n’empêchent pas les compagnies de récolter pour certaines d’entre elles des milliards DA dans les AP. Ainsi les directeurs généraux de CAARAMA et du Mutualiste entendent bien développer leur chiffre d’affaires dans cette branche.
Le directeur général de CAARAMA, Mokhtar Naouri affirme que 1,7 mds de DA est généré par cette activité en 2012 alors que la prévision de clôture pour 2013 est de près de 2 milliards de DA, soit une part de près de 25% du marché des assurances de personnes.
En 2014, l’assurance de personnes devrait générer 2,2 milliards DA pour CAARAMA, selon ce responsable.
Ces potentialités font dire à M. Naouri qu’il existe en Algérie une offre concurrentielle dans les assurances de personnes et ce malgré l’étroitesse du chiffre d’affaires. Toutefois, sa compagnie "reste à l’écoute de ce qui se fait chez les autres assureurs afin de conquérir, entre autres, l’énorme potentiel représenté par les employés des entreprises".
Un comité d’innovation produits a été créé au sein de la société pour mener une réflexion afin d’adapter les produits et en créer de nouveaux. Pour l’instant, les compagnies proposent des contrats d’assurances de personnes dans des niches où il y a déjà une obligation d’assurance comme l’assurance voyage rendue obligatoire pour l’obtention de visas, l’assurance-crédit exigée par les banques ou encore l’assurance santé proposée en tant que produit d’accompagnement pour les entreprises.
La filiale a commencé par proposer l’assurance groupe, la temporaire décès (délimité par l’âge de l’assuré) et l’assistance voyages. M. Naouri a fait état de l’activité du comité innovation qui a dégagé deux projets concrétisés mais pas encore vendus alors que d’autres produits sont en gestation.
La compagnie pourrait proposer aux clients des opérateurs de téléphonie mobile un moyen de paiement de la facture par un assureur et éviter les impayés en cas d’une hospitalisation d’un client à l’étranger.
Les contrats de vente et contrats de promesse de vente en cas de décès de l’acheteur sont aussi cités comme des pistes de nouvelles offres ce qui permettrait d’élargir l’offre des produits en assurance.
Les AP vont se développer dans le créneau de la santé
De son côté, Mohamed Rafik Benelmouffok, directeur général du Mutualiste indique que "dans sa politique de développement, la compagnie dégage plusieurs axes à promouvoir", à savoir la retraite complémentaire, le crédit, la santé, l’assurance voyage et contre les accidents. Ce dernier point concerne une protection individuelle contre les accidents professionnels ou autres avec des avantages tarifaires "indiscutables".
La compagnie a aussi obtenu un visa pour commercialiser le produit de remboursement de crédit pour couvrir les emprunteurs en cas de décès que ce soit pour l’immobilier ou le matériel agricole.
La filiale a mis en place un organigramme "pour développer les produits et les adapter aux besoins des partenaires", a-t-il dit, ajoutant qu’il table sur un chiffre d’affaires de 800 millions de DA en 2014 et 1,2 milliard DA en 2015 contre 600 millions en 2013.
Selon Benelmouffok, "les AP vont se développer dans le créneau de la santé et de la prévoyance même s’il y a quelques contraintes".
Par ailleurs, d’autres facilités sont offertes par l’Etat à travers des avantages fiscaux. "Nous allons développer des produits en hospitalisation en milieu privé pour des opérations qui ne sont pas trop lourdes comme la maternité", a-t-il encore signalé, et ce à côté de la radiologie (scanner, IRM), des analyses médicales, de l’optique médicale et de la prothèse dentaire.
La compagnie a déjà signé des conventions avec des organismes public et privé dans ces secteurs.
Enfin, les compagnies entendent aussi développer cette assurance par le biais des applications sur facebook, tablettes et smartphones en plus des devis obtenus sur leurs sites