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Poésie populaire - Cheikh Mostefa Benbrahim

Date de création: 07-02-2010 03:13
Dernière mise à jour: 07-02-2010 03:15
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- Cheikh Mosteda Benbrahim était le héros de la tribu de Béni-Ameur (dont la capitale n'était autre que Sidi Ben Abbès) qu'il appelait la "tribu verte".

Né vers 180 à Boudjebaha El Bordj, une petite localité située à 30 km au nord de Sfisef, il effectue une scolarité studieuse et son père, instituteur (derrar) lui apprit le Coran dès son jeune âge. Il l'incita à entreprendre des études de droit musulman et en théologie auprès du professeur et magistrat M'hamed Beriour.

Cheikh Benbrahim s'installe comme cadi (magistrat) dans son village natal. Il sera, par la suite, nommé par l'administration française en qualité de khalifa et caid dans les localités de Ouled Slimane et de Ouled Belagh vers 1835.

Séducteur infatigable, ce poète et barde a créé toute une légende autour de son existence. La majorité de ses oeuvres ont été un hymne à l'amour, à la vie et aux femmes auxquelles il a adressé des louanges.....reprises, bien plus tard en chanson par Ahmed Wahby.

Poète lyrique par excellenxe, il s'est inspiré de sa propre vie pétillante et passionnante.

Bien qu'ayant une personnalité controversée, ses oeuvres poétiques témoignent de sa verve et de son génie qui l'on distingué des autres poètes populaires. Ses vers sont l'expression profonde et sincère des vertus et autres valeurs de sa tribu.

Le poète est mort en 1867 emporté par la maladie. Il repose dans le cimetère du Mcid (Sidi Ben Abbès) et on ne lui connaît pas de descendance. Ce sont ses neveux qui continuent à perpétuer le souvenir et l'oeuvre du personnage.

Note: Abdelkader Bendamache (in Les grandes figures de l'art musical algérien) en parle et Azza Abdelkader , un universitaire lui a consacré une thèse de doctorat d'Etat ès lettres soutenue en 1963 à l'université de la Sorbonne (Paris). Elle a été éditée en Algérie en 1979.