- L'Algérie comptera en 2010 plus de 35,7 millions d'habitants, selon les présvisions établies par l'ONS, qiui se base pour son évaluation sur un taux d'accroisement naturel de 1,91%. Cet indicateur , qui est en augmenation par rapport à celui de 1,86 enregistré durant lannée 2007, traduit l'accroissement en valeur absolue observé au courant de l'année 2008, et qui est de 663 000 personnes.
1er janvier 2009 : Population estimée à 35,1 millions d'habitants .
La démographie algérienne a connu une augmentation continue des naissances , des mariages et des décès, après un recul enregistré durant les années 1990. Ce qui explique la répartition par âge de cette population , qui montre que la part des habitants de moins de cinq ans (10%) est plus importante que celle des cinq à neuf ans (8%).
Il est noté une léger déséquilibre dans la pyramide des âges des Algériens, puisque seuls 28% d'entre-eux ont moins de 15 ans, 64,4% ont de 15 à 59 ans et 7,6% sont des personnes du troisième âge.
La population masculine reste toujours majoritaire: 50,57% contre 49,43% de femmes.
Concernant les mariages, il a été remarqué une diminution du nombre d'unions, puisque l'état-civil en a enregistré 331 190 durant l'année 2008. Ce qui équivaut à une augmentation en valeur absolue de 5 700 par rapport à 2007, alors qu'elle était de l'ordre de 30 000 entre 2006 et 2007.
La proportion des personnes mariées , 48,7% est toutefois plus importante que les célibataires qui sont 46,4%
Ce sont les hommes qui sont les plus nombreux à ne pas avoir convolé , puisqu'ils sont près de 6 267 489 célibatairres à travers le territoire national, contre 5 035 029 femmes.
La wilaya qui connaît la plus grande concentration de célibataires est la wilaya d'Alger, où il est dénombré 949 643 personnes "à marier" , contrairement à la wilatya d'Illizi, où ils ne sont que 15 008.
Les taux de divorces et de veuvages sont plus importants pour les femmes : 1,9% et 7% alors que pour les hommes ils sont de 0,4% et 0,6% . Cela s'explique par le remariage de la gent masculine , qui reste , tradition oblige, toujours aussi rare pour les femmes ainsi que par l'espérance de vie de ces dernières , plus longue en moyenne de deux années de plus que celle des hommes : 76,6 et 74,9 ans. D'ailleurs, le taux de mortalité enregistré durant cette année n'a que sensiblement évolué passant de 4,38 à 4,41 pour mille, ce qui équivaut à près de 4 000 décès.
Quant à la mortalité infantile, elle connaît une légère diminution , puisqu'elle est de 25,5 pour mille , ce qui reste tout de même élevé (ex de l'Islande: 2 pour mille)