- Selon un rappor du FMI ( La presse, 2 avril 2009) les recettes que l'Algérie tire de l'exportation des hydrocarbures sont partagées entre l'Etat et Sonatrach. Les deux tiers environ vont au budget.
Les recettes d'exportation sont intégralement rétrocédées à la Banque d'Algérie et font partie des réserves internationales. Celles-ci sont divisées depuis 2004 en une petite part "liquide" et un important portefeuille de titres à revenu fixe de premier rang.
La cellule de la Banque centrale qui en est le gestionnaire exclusif applique les normes de ventilation en devises et d'échéance fixées chaque année par les autorités.
La gestion active des réserves a donné depuis 2004 des rendements de 3% à 4% par an. Les montants ainsi produits sont transférés au budget sous forme de dividendes de la Banque centrale. Le Fonds de régulation des recettes (FRR) est un simple sous-compte en dinars de l'Etat à la Banque centrale. Les autorités algériennes continuent de considérer le FFR come une structure temporaire et soulignent que la plus grande prudence est de mise quant il s'agit d'investir la richesse financièère du pays.
Les dispositions qui régissent les avoirs financiers de la Sonatrach sont , dans l'ensemble, comparables. Ces avoirs sont déposés en monnaie locale auprès de la banque publique de Sonatrach qui est son partenaire de longue date. Pour répondre aux besoins de liquidités de la Sonatrach, cette banque détient avant tout des créances à court terme sur la Banque centrale via des prises en pension et la facilité de dépôt marginale. Ce dispositif permet aux autorités de séparer la gestion du risque financier , centralisée à la Banque centrale, de la conduite des activités pétrolières et gazières du pays , confiée à la Sonatarch.