Une étude réalisée par Euro-développement Pme, en 2004-2005 (diffusée en mai 2005), dans le cadre du programme Meda, sur les boissons gazeuses (sodas) et plates (eaux aromatisées et sirops), les jus de fruits, les bières, les vins (ordinaires, mousseux et bières) ainsi que les eaux embouteillées (eaux et eaux de source), concernant 134 entreprises jugées "représentatives" de la filière, montre que sur 1400 entreprises inscrites au registre de commerce, seules 430 d'entre elles "paraissent dignes d'être considérées dans le cadre de l'étude".
En 2003, sur un total de 12 984 000 hectolitres, la production a été essentiellement répartie à hauteur de 41% chacune pour les eaux embouteillées et les boissons gazeuses. Les bières représentent quelque 9% de la production, les jus de fruits 5%, les vins 3% et enfin les eaux plates à hauteur de seulement 1% de la production totale.
Quant aux emplois, les boissons gazeuses absorbent 31% du total des emplois de la filière (13 508), les eaux embouteillées 29%, les vins 18% et les bières 14%.
Sur une consommation moyenne proche de 41 litres par habitant et par an (297 en France), le secteur a réalisé, en 2003, un chiffre d'affaires qui s'élève à 32 milliards de dinars, dont 32% sont réalisés par le secteur des boissons gazeuses.
On estime, qu'en 2008, la consommation totale sera portée à 19 millions d'hectolitres, dont un peu plus de 7 millions pour les boissons gazeuses.
Par ailleurs, on sait que la filière boissons algérienne couvre près de 90% du marché national.
Une quarantaine d'entreprises représentent, à elles seules, 70% de la production nationale de la filière boissons. La filière a réalisé, en 2003, un chiffre d'affaires de 30 milliards de dinars (35 milliards en 2004). Les importations sont évaluées à 800 millions de dinars, alors que les exportations atteignent 500 millions de dinars en 2003.
En 2004-2005, selon des chiffres présentés par un producteur de boissons gazeuses, Coca-Cola ne détient plus que 23% du marché, suivie de Hamoud Boualem avec 20% et Pepsi-Cola avec 18%.
Notes : - Selon le directeur du marketing d'Ifri (Chaîne II, lundi 31 mars 2008), si le nombre d'entreprises enregistrées, dans le secteur des boissons, eaux minérales et activités annexes, au niveau du CNRC, a atteint les 1200, en réalité seuls 430 opérateurs sont présents sur le marché qui emploie 14 000 personnes. Une quinzaine de marques comptabilisent, à elles seules, 80% des parts du marché.
Selon lui, la consommation annuelle de l'Algérien en eau minérale est en moyenne de 16,5 litres contre 70 litres pour un Tunisien et 200 pour un Européen.
Début 2009, il y a 1 627 producteurs de boissons recensés par le CNRC...mais , selon l'Association des producteurs algériens de boissons (APAB), 600 est le nombre maximal des véritables producteurs . 30 producteurs monopolisent le marché . Ils produisent 80% des besoins du marché national.
10% est la croissance du marché des boissons en Algérie
Les résultats d'une étude publiée mi-2010 révèlent que les exportations de la filière jus et eaux n'ont affiché que 22,7 millions de dollars en 2009, en baisse par rapport aux 29,2 millions de dollars de 2008, "en raison de la loi de finances complémentaire 2009 qui a imposé le crédit documentaire comme seul moyen de règlement des importations".
A noter qe si le CNRC indique 1467 entreprises , d'après l'APAB, elles sont entre 400 et 500 seulement....700 actives tout au plus.