- Enquête entreprise entre le 6 et 18 février 2009, pour le compte de Liberté et d'El Kabar , par deux experts dans la réalisation des enquêtes et le traitement des enquêtes statistiques, Okba Khiar et Mustapha Ainouche, sur la violence dans les stades, et ayant touché 1 340 jeunes âgés entre 15 et 39 ans . Extraits:
- Principales causes de la violence évoquées par les sondés (pour les rencontres de football):
24,2% : L'arbitrage
21,4% : Personnes sous l'effet de psychotropes
16% : Personns (voyous) étrangères aux deux clubs
14,1% : Les joueurs qui contestent les décisions de l'arbitre
13,4% : Les dépassements des services de l'ordre
10,9% : Les joueurs qui pratiquent un jeu dur
Autres données:
21,3% des personnes interrogées ont subi des violences verbales
14,6% ont subi dees violences physiques
19,2% affirment avoir assisté à des scènes de violence.
61,7% des interrogés approuvent l'idée de création d'un fichier des fauteurs de troubles afin qu'ils soient interdits d'accès aux stades
46,5% jugent que les arbitres ne dirigent pas les rencontres de façon correcte
34% estiment que les arbitres sont dépassés par les rencontres qiu'ils dirigent.
62,6% estiment que les instances du football national (fédération et ligues) sont responsables de la situation, dans la mesure où elles favorisent par leurs décisions certains clubs par rapport à d'autres.
48,1% estiment que la presse sportive incite à la violence à travers la publication d'articles subversifs (27,8% sans opinion et 24,1% pas d'accord)
65,5% restent opposés à l'idée de faire jouer les rencontres de football sans public, le huis clos n'étant pas une solution à la violence
63,6% pensent que la violence dans les stades va se poursuivre
34,8% pensent que l'installation et la génératlisation de la vidéo-surveillance contribuera à la lutte et à la prévention de la violence dans les stades alors que 17,3% estiment que c'est le rôle de l'école
40,7% estiment que le travail des forces de l'ordre pour éviter le déclenchement des violences dans les stades ne se fait pas, alors que 32,2% pensent le contraire
74,4% estiment qu'il y a une relation directe entre les conditions de vie amères des jeunes et la violence dans les stades.